Vinci convoqué par la justice à propos des conditions de travail au Qatar

En Bourse, l’action est à la peine suite à l’annonce de cette convocation qui pourrait mener à une mise en examen du groupe.
Pierre-Jean Lepagnot, Agefi-Dow Jones
Vinci, ouvrier
Depuis le début de l’année, l’action Vinci est stable.  -  Vinci / Yves Chanoit

Le groupe de construction et de concessions Vinci a indiqué lundi que sa filiale Vinci Construction Grands Projets était convoquée le 9 novembre par le juge d’instruction de Nanterre en vue d’une éventuelle mise en examen dans le cadre d’une plainte datant de 2015 liée aux conditions de travail sur ses chantiers au Qatar.

Dans un communiqué, Vinci a souligné que, depuis 2015, il n’avait cessé de réfuter vigoureusement les allégations portées à son encontre concernant des chantiers au Qatar menés par l’entreprise QDVC dans laquelle Vinci Construction Grands Projets détient une participation de 49%. Le solde, soit 51%, est détenu par Qatari Investment Authority (QIA), le fonds souverain du Qatar.

Vinci a rappelé qu’une première plainte déposée en 2015 avait été classée sans suite en janvier 2018. «Contrairement auxdites allégations, aucun des projets attribués à QDVC n’est lié à la Coupe du Monde de football 2022 au Qatar», a précisé Vinci.

Dans le rouge

Le groupe a assuré qu’il continuerait de collaborer avec la justice, «avec l’objectif de faire connaître que les allégations à son sujet ne sont pas justifiées». «Vinci rappelle son engagement de longue date non seulement à respecter les droits humains mais à chercher à améliorer les conditions de vie et de travail de tous les travailleurs intervenant sur ses chantiers partout dans le monde», a indiqué le groupe dans son communiqué.

Après ces annonces, l’action Vinci était pénalisée en Bourse. Peu avant 10h, elle perdait 2,1%, à 94 euros, et accusait le plus net repli du CAC 40.

Un évènement L’AGEFI

Plus d'articles BTP

Contenu de nos partenaires

Les plus lus de
A lire sur ...