
L’Europe cherche réduire sa dépendance à l’égard des chambres de compensation britanniques
L’Union européenne (UE) pourrait exiger que certaines banques intermédiaires utilisent des chambres de compensation (CCP) européennes sur certaines transactions de produits dérivés, dans le cadre des plans visant à stimuler l’Union des marchés de capitaux (UMC), ont déclaré des responsables européens au Financial Times et à Bloomberg mercredi.
La Commission européenne (CE) devrait présenter le mois prochain des mesures venant modifier le règlement Emir. Le remaniement proposé doit permettre de réduire la dépendance de l’UE vis-à-vis des CCP britanniques après le Brexit.
D’après les sources citées, les exigences s’appliqueraient à des produits dérivés comme les contrats à terme – déjà compensés en Europe lorsqu’ils sont échangés sur des plateformes européennes – et les swaps de crédit – qui représentent un tout petit marché à côté des swaps de taux et de changes qui ne seraient donc pas encore concernés.
Au début de l’année, l’Europe avait repoussé de juin 2022 à juin 2025 la fin de l’équivalence accordée au CCP britannique.
La Commission devrait également accélérer les autorisations sur de nouveaux produits dérivés afin d’attirer davantage d’investisseurs vers les chambres de compensation de l’UE.
Cette dernière cherche à répondre au nouveau Premier ministre britannique, Rishi Sunak, et à son gouvernement qui fait face à la pression des lobbyings afin abandonner un maximum de réglementations européennes d’ici à la fin de l’année.
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