
DAC 6 : une nouvelle vague réglementaire pour les banques privées
Annabelle Rocat, associée en charge du wealth management France, Camille Chafey, senior consultante chez Alpha FMC
Un évènement L’AGEFI
HORIZON PATRIMOINE
Plus d'articles du même thème
-
La réforme impossible des droits de succession
En France, toucher à l’héritage relève presque du sacrilège. Pourtant, la pression budgétaire et la dimension régressive de la fiscalité appliquée imposent un débat devenu inévitable. -
Le Pacte Dutreil constitue un outil clé de la transmission des sociétés opérationnelles
Créé pour faciliter la transmission des entreprises familiales, le pacte Dutreil offre un puissant allègement fiscal, rappelle Céline Gagnaire, Family Officer chez Herest. Mais derrière ses avantages, ce dispositif stratégique reste encadré par des règles complexes et fait l’objet d’un débat croissant sur son coût et son équité. -
La Banque de France se prononce en faveur de mesures anti-optimisation sur les hauts patrimoines
François Villeroy de Galhau veut serrer la vis sur l’optimisation des hauts patrimoines, au nom de l’équité fiscale.
Sujets d'actualité
ETF à la Une

Bourse Direct sélectionne Euroclear Bank pour ses ETF
Le courtier en ligne devient la première plateforme de détail à retenir le fournisseur de services de règlement. Une collaboration qui sert son ambition d’étendre son offre de fonds listés.
Les plus lus
- Le patron de la Société Générale prend la menace Revolut au sérieux
- L’AMF sanctionne Altaroc et ses deux dirigeants à hauteur de 1,3 million d’euros
- BNP Paribas confirme ses objectifs 2025 et dévoile des ambitions pour 2028
- Le Crédit Agricole revendique une place dans l’accès aux soins et les services aux plus âgés
- Boeing échoue encore à faire cesser la grève dans son pôle défense
Contenu de nos partenaires
A lire sur ...
-
Tensions Macron-Attal : la brouille qui secoue Renaissance face à la crise politique
Paris - Rien ne va plus entre Emmanuel Macron, président en difficulté ne pouvant se représenter, et Gabriel Attal, prétendant à la succession exfiltré de Matignon par la dissolution. Une mésentente au sommet, sur fond de crise politique et d’incertitude sur l’issue du quinquennat. Juillet 2025. Devant les Jeunes avec Macron, Gabriel Attal fait un pas vers la présidentielle. Quelques minutes plus tard, le président débarque, rabroue ceux qui «ne pens(ent) qu'à 2027" et électrise les jeunes militants en lançant avoir besoin d’eux «pour les cinq», «dix ans qui viennent». Mines crispées des attalistes et du premier d’entre eux. Un député s'étonne de «la manière dont le président a humilié Attal». Et ajoute: «il passe son temps à buter tous ceux qui veulent lui succéder». Un classique français ? La Ve République regorge de luttes entre présidents et successeurs potentiels. Surtout issus du même camp. De Gaulle-Pompidou, Giscard-Chirac, Chirac-Sarkozy... Nicolas Sarkozy, source d’inspiration pour Gabriel Attal, certes issu du PS mais dont une partie de l’entourage a fait ses classes à l’UMP, comme son bras droit Maxime Cordier. «Quand Attal a pris le parti après Matignon, il m’a dit: +je vais faire Sarko 2004, avec une grosse convention d’investiture+", relate un député PS. Il s'était déjà emparé du groupe macroniste à l’Assemblée contre la volonté de l’Elysée. Quelques semaines après la dissolution, point d’orgue d’une mésentente qui a débuté quasiment dès son arrivée à Matignon. La nomination du plus jeune Premier ministre de l’histoire était pourtant un coup personnel du président, contre l’avis de nombreux proches. Mais «deux semaines après, son entourage ne fait que nous savonner la planche», affirme un proche de M. Macron. En pleine crise, l’accueil de M. Macron au Salon de l’Agriculture est dantesque. Celui du Premier ministre plus apaisé. «Il lui sabote le Salon car il n’a pas géré la crise», «ça a été le moment où le président a été physiquement le plus en danger du quinquennat», fulmine cette source pour qui, dès lors, «la confiance est rompue». Front républicain L'épisode de la dissolution a été maintes fois raconté: un Gabriel Attal hors de la confidence, informé au dernier moment. Cloîtré vingt-quatre heures durant dans la résidence primo-ministérielle de Souzy-la-Briche (Essonne). Avant de prendre en main la campagne législative. Les premières sorties du président, qui entendait s’en occuper personnellement, sont jugées catastrophiques jusque dans son camp. En coulisses se noue un désaccord profond: le «front républicain» face à l’extrême-droite aux portes de Matignon. «La vérité, c’est que la dissolution était faite pour que (Jordan) Bardella gagne», «pour qu’ils se grillent et qu’on les vire deux ans après». Mais après le premier tour, «Attal et (Stéphane) Séjourné débarquent et disent: +on va sauver la France, tout le monde se retire+" dans les circonscriptions où le RN menace, affirme un cadre macroniste. «Attal me raconte que quand il appelait des mecs pour se désister, l’Élysée passait des coups de fil pour qu’ils se maintiennent», rapporte une source chez Renaissance. «Il avait une trouille absolue: l’image de lui sur le perron de Matignon serrant la main de Bardella», ajoute une ministre. Côté RN, un cadre l’affirme sans ambages: «c’est Attal qui nous a battus aux élections». Depuis, hors des réunions collectives, aucun échange. Dans cette brouille intestine, chacun se rejette la responsabilité. «Macron, il est président jusqu’au bout, quoi qu’en pense Gabriel», s’agace un soutien élyséen pour qui «Gabriel a fait un choix, de s’en distinguer, de s’en détacher, d’oublier d’où il vient». «Créature» «Attal cherche à harmoniser l’idéologie flottante du groupe, mais vous avez le président qui parasite ça par déloyauté personnelle. Tous ceux qui ont du poids sont traités par le président. En permanence, l’autorité d’Attal est minée», nuance un ancien député. L’après-Matignon fut compliqué pour le jeune patron de Renaissance, symbolisé par cette passation-spectacle avec Michel Barnier. Tous les macronistes ont relevé l’absence de ses proches dans le gouvernement Bayrou. Jusqu'à la nomination de Sébastien Lecornu, fidèle du président, quand à Renaissance, on s’inquiétait d’un nouveau Premier ministre issu du parti présidentiel, signe de «surdité démocratiques». Pour sa rentrée dimanche à Arras, M. Attal va continuer à s’affranchir du chef de l’État. A Renaissance, il multiplie les conventions thématiques. «Il reprend un parti qui n’en est pas un et qui n’a pas d’identité. C’est très compliqué», observe un cadre MoDem. Il déroute aussi certains soutiens par ses sorties, comme sur l’interdiction du voile aux mineures ou la «GPA éthique». «Je ne comprends rien. C’est un mystère pour moi», lâche un cadre centriste. Un Insoumis se dit «stratégiquement stupéfait» quand Attal «pourrait occuper un espace plus au centre-gauche». Ira-t-il jusqu’au bout, notamment face à Édouard Philippe ? «Attal ne sera pas président. Les gens ne voteront pas une troisième fois pour Macron». Car malgré la mésentente, «il en est la créature», juge un cadre d’Horizons. Baptiste PACE © Agence France-Presse -
Cyberattaque sur le logiciel MUSE : plusieurs aéroports européens touchés
Londres - Les aéroports européens de Bruxelles, Heathrow à Londres, et Berlin, sont perturbés samedi en raison d’une cyberattaque sur un logiciel fourni par une entreprise pour l’enregistrement des passagers, qui ont dû parfois attendre de longues heures avant de pouvoir effectuer cette formalité. «Nous sommes informés d’une perturbation d’origine cyber sur notre logiciel MUSE dans plusieurs aéroports», a indiqué l’entreprise Collins Aerospace dans une courte déclaration, ajoutant que l’impact «se limite à l’enregistrement électronique des clients et au dépôt des bagages». L’entreprise n’a pas donné plus de précision sur les modalités et l’origine de cette cyberattaque. Sur son site internet, l’aéroport de Bruxelles a précisé que cette «cyberattaque» s'était produite «vendredi soir». «Cela a eu des conséquences importantes sur le programme de vols et entraînera malheureusement des retards et des annulations», a-t-il ajouté. «La situation n’est pas résolue» samedi en mi-journée, a précisé l’aéroport à l’AFP, précisant qu’en milieu de matinée au moins 10 vols avaient été annulés et 17 vols connaissaient un retard de plus d’une heure, l’enregistrement et l’embarquement devant se faire de manière manuelle. Selon des images filmées par l’AFP, d’importantes files d’attente s'étaient formées près des guichets d’enregistrement. A Londres, à l’aéroport de Heathrow, principal aéroport international de la capitale, de longues queues sont également visibles devant la plupart des guichets, a contasté une journalite de l’AFP. L’aéroport a indiqué être également concerné par ces perturbations. «Il nous ont dit que le système ne fonctionnait pas (...) Il y a toujours beaucoup de monde mais aujourd’hui il y en a beaucoup plus», affirme Rowan, une architecte de 41 ans, qui devait s’envoler à 14h45 (13h45) pour l’Arabie saoudite. Une passagère algérienne de trente ans, qui n’a pas souhaité donner son nom, affirme attendre depuis plus d’une heure pour enregistrer son bagage. «Ca ne bouge pas du tout. Ils disent qu’ils doivent tout faire manuellement», dit-elle inquiète de rater son vol vers son pays. Maria Casey, originaire du Hampshire, devait partir samedi matin sur un vol Etihad pour la Thailande, via Abu Dhabi. Elle raconte avoir dû faire la queue pendant trois heures pour pouvoir enregistrer ses bagages. «Ils ont dû écrire nos étiquettes à la main», a-t-elle dit à l’agence PA. «Il y avait seulement deux guichets ouverts, nous étions furieux», ajoute-t-elle. Formalités rallongées Selon la BBC, l’organisme de surveillance du secteur aérien Eurocontrol a indiqué que les compagnies aériennes ont été appelées à annuler la moitié de leurs vols au départ et à destination de l’aéroport entre 4H00 GMT samedi et 02H00 GMT dimanche, à cause de cet incident. Heathrow conseille aux passagers de vérifier la situation de leur vol avec leur compagnie aérienne et de venir très en avance pour avoir le temps d’effectuer les formalités d’enregistrement. Sur son site internet, l’aéroport de Berlin indique aussi être touché par ce «problème technique chez un fournisseur». En revanche, le groupe ADP, qui gère notamment les aéroports parisiens de Roissy-Charles de Gaulle et Orly, a indiqué à l’AFP ne pas être concerné par cet incident. Collins Aerospace dit travailler à résoudre l’incident «aussi vite que possible». La société, spécialiste notamment du traitement des données dans l’aéronautique, est une filiale du groupe aémricain d’aéronautique et de défense RTX (ex-Raytheon). Des cyberattaques et pannes numériques ont perturbé le transport aérien dans le monde ces dernières années, le secteur dépendant de plus en plus de systèmes digitalisés. Dans un récent rapport sur la menace cyber dans le secteur aérien le groupe de défense et de technologies Thales faisait était de 27 cyberattaques au rançongiciel entre janvier 2024 et avril 2025 ans l’aviation, soit une hausse de 600% sur un an, visant les companies aériennes, les aéroports, les systèmes de navigation ou encore les sous-traitants. En juillet dernier la compagnie aérienne australienne Qantas a été ciblé par des hackers, qui ont pénétré dans un système abritant les données sensibles de six millions de ses clients. En décembre 2024, la compagnie Japan Airlines, avait également été visée. Akshata KAPOOR et Marie HEUCLIN © Agence France-Presse -
EXCLUSIF
Procès contre une influenceuse américaine : entretien avec l'enquêteur mandaté par le couple Macron
L'Opinion a interviewé en exclusivité l'enquêteur chargé de réunir des preuves contre la blogueuse complotiste américaine Candace Owens, que le couple présidentiel poursuit en diffamation pour avoir affirmé que Brigitte Macron serait « née homme ».