La crainte de récession se répercute sur l’ensemble des marchés risqués. Lundi la chute de la Bourse de Tokyo a pris des airs de panique. Wall Street décroche encore malgré un ISM des services meilleur que prévu.
Les entreprises exportatrices et tournées vers la tech ont enregistré d’importantes pertes. Les marchés indiens et chinois, moins exposés, ont résisté.
Chamboule-tout sur les taux. Les investisseurs ont totalement revu leurs anticipations, estimant que la Fed est en retard et doit agir vite et fort, même si la publication d’un rebond de l’indice ISM des services a apaisé les craintes de récession imminente.
L’indice PMI composite ressort tout juste au-dessus de 50 mais la croissance dans les services freine tandis que le secteur manufacturier plonge. Les perspectives de croissance ne sont guère meilleures d’autant que la chute des marchés risque aussi de peser.
La Bourse de Tokyo a chuté de plus de 12% ce lundi. En Europe, les indices perdent plus de 2%. Les investisseurs craignent une récession aux Etat-Unis et ajustent les anticipations de taux de la Fed. Wall Street est attendu en forte baisse.
Les deux moteurs de la hausse des marchés cette année ont lâché. Les chiffres de l’emploi américain se sont ajoutés à une série de données décevantes alors que les investisseurs prennent leurs bénéfices sur des valeurs technologiques trop chères.
Les exportations de Gazprom vers l’Europe ont augmenté de 26% au premier semestre, même si le producteur russe augmente lentement ses flux vers la Chine.
Des créations d’emplois nettement inférieures aux attentes et une hausse du taux de chômage ont clôturé une semaine marquée par la publication de mauvais indicateurs économiques aux Etats-Unis.
Les créations de postes sont ressorties nettement sous les attentes à 114.000 tandis que le taux de chômage augmente contre toute attente, accentuant les craintes sur l’économie américaine.
Après Wall Street jeudi, Tokyo chute ce vendredi tandis que les places européennes sont toutes dans le rouge. Les investisseurs s’inquiètent de la conjoncture américaine et des perspectives de la tech.
La banque centrale britannique a réduit son principal taux directeur de 25 points de base à 5% et insisté sur la nécessité d’agir prudemment à l’avenir.
Les actions ont connu des hauts et des bas en juillet tandis que les obligations enregistrent leur meilleure performance de l’année sur des anticipations de baisses de taux.
L’indice PMI manufacturier définitif est légèrement plus élevé que l’estimation flash mais le secteur reste à la peine et doit faire face à une faible demande et à une hausse des coûts.
Après avoir laissé mercredi inchangés ses taux directeurs, la banque centrale américaine entrouvre la porte à une baisse dès septembre. Elle se dit désormais attentive aux risques pour l'emploi et pour l'inflation.
L’institution a remonté son taux directeur, signalé sa volonté de le relever de manière régulière, et présenté la première étape de l’extinction de son programme d’assouplissement quantitatif.
La croissance des prix a été stimulée par l’énergie mais l’inflation dans les services recule légèrement et suffisamment pour que le marché continue de parier sur une baisse de taux en septembre.
La crainte de nouvelles tensions au Moyen-Orient met un terme à plusieurs jours de baisse du baril de brut liée aux inquiétudes sur la croissance chinoise. Les autres marchés ne réagissent guère.
Le cuivre est au plus bas depuis mars et le pétrole à un point bas de deux mois. De bon augure pour l’inflation qui poursuit sa décrue, ouvrant la voie à des baisses de taux supplémentaires en plein affaiblissement de la croissance économique.
La croissance de la zone euro atteint 0,3% au deuxième trimestre. Le dynamisme de l’Espagne, et dans une moindre mesure de la France, compense la contraction de l’Allemagne, selon les premières estimations.
La surperformance économique relative des Etats-Unis par rapport à l'Europe est incontestable, mais l'accent mis sur l'innovation et la productivité élude l'apport de l'immigration. La chronique d'Isabelle Job-Bazille.
La croissance se maintient au même rythme qu'en début d'année dans l'Hexagone. En revanche, la consommation des ménages a reculé de 0,5% au mois de juin.
La grande rotation sectorielle et de style aura été l’un des mouvements marquant en juillet sur les marchés actions, avec de nettes surperformances relatives.