Lundi 5 août, l’indice de volatilité du S&P 500 a enregistré son plus important écart quotidien, avec un plus haut depuis mars 2020. Mais ni la recherche de couverture, ni les stratégies vendeuses de volatilité, ni les options journalières n’en sont la raison.
L’indice des prix à la consommation a progressé moins que prévu en juillet sur un an à 2,9% et ressort en ligne en rythme mensuel (+0,2%). L’inflation core est au plus bas depuis 2021 également mais le rebond des prix des loyers assombrit la publication, avec une certaine hésitation des marchés.
L’indice des prix à la consommation a moins progressé que prévu au Royaume-Uni, en raison notamment d’une inflation des services plus faible. La livre sterling recule tandis que la probabilité d’une baisse des taux en septembre augmente.
Les investisseurs restent focalisés sur la croissance et sur la Fed, ignorant les tensions à la frontière russo-ukrainienne et au Moyen-Orient. Pour le moment.
Les données du marché du travail outre-Manche envoient néanmoins des signaux toujours contradictoires, avec une forte baisse du taux de chômage, en raison notamment de leur faible fiabilité. Mais la détente de début d’année semble s’estomper.
Au plus fort de la tension sur les marchés, les fonds d’investissement à liquidité quotidienne ont d’abord vendu des ETF pour répondre aux demandes de rachats, selon une étude publiée par la BCE.
La hausse du taux de chômage a mis en lumière ce calcul statistique qui a prévu toutes les récessions depuis 70 ans aux Etats-Unis. Mais les économistes, qui reconnaissent que le risque a augmenté, estiment que cette fois, c’est différent.
Ces actifs, au cœur des stratégies de carry trade, ont chuté avec le dénouement de ces positions. Une baisse des taux de la Fed entretient l’espoir d’un rebond.
La diversification a de nouveau montré son intérêt dans la baisse récente des marchés. Les stratégies sur la volatilité et les options de vente également.
Une étude de la Banque de France montre, à fin mars 2024, la baisse persistante des taux d’endettement du secteur privé non financier dans ces géographies.
La dette française est la plus détenue par les investisseurs japonais. L’écart de taux avec l’Allemagne s’est de nouveau accentué et pourrait encore poursuivre cette voie en raison du risque politique français.
L’indice Vix reste proche de ses plus hauts après le choc de lundi, reflet de l'inquiétude persistante des investisseurs. Cela se traduit aussi par d’importants mouvements en séance avec des places boursières instables.
A l’instar des autres actifs risqués, les obligations d’entreprises, notamment sur le marché américain, ont dévissé. Une opportunité de se repositionner pour certains investisseurs.
Après la déroute, les places boursières ont rebondi mardi, alors que les craintes de récession se sont apaisées. Mais les investisseurs restent prudents face aux risques liés aux flux, dont le carry trade.