La nouvelle situation devrait relancer un peu de volatilité à court terme. Mais les investisseurs restent avant tout fixés sur les résultats des entreprises et sur les baisses de taux attendues.
Après un record à 2.484 dollars/once mercredi, certains spécialistes sont persuadés de voir le métal jaune profiter de taux réels plus bas à court terme, et de meilleurs fondamentaux ensuite. Les marchés de futures n’en sont pas encore complètement certains.
Malgré les précautions oratoires de certains gouverneurs plus «faucon», le Conseil de la BCE semble faire consensus sur la désinflation en cours et l’idée d’une nouvelle baisse de taux en septembre, déjà intégrée par les marchés.
Aux Etats-Unis, Alphabet (Google), Tesla ou encore Coca-Cola publieront leurs chiffres trimestriels. En France, les groupes de luxe seront attendus au tournant après des publications décevantes de leurs concurrents.
ETF, halving, Trump… Malgré plusieurs facteurs ayant créé des turbulences, la capitalisation du marché des cryptomonnaies a bondi de 37,3% selon le dernier rapport de Binance. Le bitcoin a encore accru sa domination sur ses concurrentes.
L’Europe observe avec une inquiétude teintée d’espoir la nouvelle donne politique en France. L’absence d’un gouvernement d’extrême droite et la situation budgétaire délicate du pays pourraient ouvrir la voie à une intégration européenne renforcée, notamment par des emprunts communs entre États membres.
L’inflation globale s’est inscrite à 2,8% en juin, celle hors produits alimentaires frais et celle des services sont même légèrement remontées. De quoi maintenir les espoirs de hausse des taux de la Banque du Japon pour l’automne.
Le Conseil des gouverneurs a été unanime pour reporter la discussion sur la baisse de taux au 12 septembre, quand il aura davantage de données économiques. Mais la confiance affichée sur l’inflation ouvre clairement une porte pour cette échéance.
Le marché locatif poursuit sur sa tendance malgré le contexte politique et les Jeux olympiques. Les acteurs de l’investissement semblent entrevoir de premiers signes positifs.
La Banque centrale européenne a laissé à 3,75% le taux de sa facilité de dépôt. Alors que l'inflation en zone euro reste supérieure à l'objectif, l'institution continue d'adopter une approche "réunion par réunion".
Pour la première fois depuis le deuxième tour des législatives, l’Agence France Trésor a pu emprunter 11,5 milliards d’euros dans des conditions qui continuent à être bonnes malgré le contexte politique.
La prochaine Commission européenne devra s'attaquer à trois chantiers en priorité pour que l'Europe réussisse à unir ses marchés de capitaux, estime Nicolas Mackel, directeur général de Luxembourg for Finance.
Le royaume cherche à attirer des investisseurs internationaux pour développer son industrie de la gestion d’actifs et contribuer à la croissance de son économie. Son fonds souverain reste un outil privilégié de la réalisation de sa Vision 2030.
Plusieurs banques comme la Société Générale et BNP Paribas ont mené ces derniers mois des opérations de transfert de risque avec pour but d’allouer les capacités de financement ainsi dégagées à des programmes sociaux ou environnementaux.
Il s’agit d’un signal s’alerte selon les économistes de BPCE, qui misent sur 65.000 procédures ouvertes en 2024 par l’ensemble des entreprises françaises.
Le ministre de l’économie Carlos Cuerpo a détaillé les fondamentaux de l’économie nationale et a commenté les opérations de consolidation en cours, notamment dans le secteur bancaire.
Les services continuent de contribuer fortement à la hausse des prix, suivis par l'alimentation, l'alcool et le tabac, les biens industriels et l'énergie.
Le pays reste structurellement déficitaire, contrairement à ses voisins européens. Sa dette nette envers l'étranger s’est encore dégradée de 3,1% de PIB entre 2022 et 2023, pour atteindre près de 800 milliards d’euros. Une source de fragilité.
Même si le prix des actions américaines est élevé, il n'y a pas de bulle. Un tel niveau de valorisation augure cependant de 5 à 10 ans de performances modestes.
Plusieurs dirigeants de la tech ont publiquement apporté leur soutien au candidat républicain aux élections présidentielles, Peter Thiel et Elon Musk en tête. Son colistier JD Vance, annoncé lors de la convention des républicains le 15 juillet, lui offre un nouveau relais de taille dans la Silicon Valley.
Les conditions des prêts devraient moins se resserrer désormais, selon l’enquête trimestrielle de la BCE. Mais la demande des entreprises tarde encore à redémarrer.
Le Fonds monétaire international a très peu fait évoluer sa mise à jour des prévisions sur l’économie mondiale. Cependant, l’institution relève des risques sous-jacents qui n’apparaissent pas dans ses chiffres.
L’élection de l’ancien président américain pourrait augmenter fortement l’incertitude sur les droits de douane et peser sur l’économie européenne. L’effet sur l’inflation serait en revanche limité, selon les économistes de Goldman Sachs.