
Une normalisation de l’appétit pour le risque
Le graphique ci-contre montre l'évolution de l’appétit pour le risque, mesuré par la corrélation de rang entre les rendements des facteurs de risque et la volatilité qui leur est associée. Si la corrélation est positive, l’aversion pour le risque a baissé ; si la corrélation est négative, elle a augmenté.
Lorsque l’indicateur d’appétit pour le risque vaut 100%, les actifs les plus risqués (risque mesuré par la volatilité sur un an) sont ceux ayant le plus performé récemment (sur le dernier mois). Au contraire, une corrélation de -100% signifie que les risques les plus importants ont été les moins rémunérés, traduisant une méfiance des investisseurs à l'égard du risque.
La lecture de cet indicateur est classiquement contrariante. Une surchauffe de l’indicateur précède généralement un ajustement brutal des prix des actifs risqués. Inversement, un rebond des actifs risqués prend place après le franchissement du seuil de panique de l’indicateur.
Depuis cet été, l’appétit pour le risque a touché trois fois ces seuils: un point haut fin août, un point bas en octobre suivi d’un rebond qui a fini par s’épuiser début décembre. Depuis, l’appétit pour le risque se normalise.
Mais la normalisation va-t-elle se poursuivre? Une allocation défensive est-elle recommandée?
Dans un environnement où le momentum économique se redresse et les négocations sur la «falaise budgétaire» rassurent, il ne nous semble pas opportun de réduire l’exposition risquée des portefeuilles. Les marchés consolident légèrement et attendent un catalyseur.
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