Société Générale Private Banking nomme deux nouveaux patrons pays

Dix mois après son arrivée, le nouveau directeur Jean-François Mazaud continue à remanier l’organigramme de la banque privée
Amélie Laurin

Après la Suisse et le Japon, le Luxembourg change de responsable de la banque privée. La Société Générale vient d’y nommer Olivier Lecler directeur général adjoint de Société Générale Bank & Trust, son entité locale. Jusque-là patron de Société Générale Private Banking (SGPB) Monaco, il sera en charge de l’activité de banque privée au Grand-Duché, en remplacement de Claudio Bacceli.

Ce dernier devient directeur de la clientèle des intermédiaires financiers pour l’ensemble du métier. Tout en restant basé au Luxembourg, il devra coordonner et développer les relations avec les conseillers en gestion de patrimoine, les conseillers en investissements et les sociétés de gestion indépendantes. Thierry Garde remplace quant à lui Olivier Lecler au poste de directeur général de SGPB Monaco. Il était jusqu’alors directeur adjoint de l’activité en Belgique, après des fonctions similaires en Grande-Bretagne.

Ces mobilités s’inscrivent dans le jeu de chaises musicales mené à tous les étages par Jean-François Mazaud, le nouveau directeur de SGPB. Au printemps dernier, cet ancien membre du comité exécutif de SG CIB a remplacé Daniel Truchi, parti en catimini début 2012. « Nous avons réalloué des responsabilités à travers le réseau international dans une logique partenariale et d’optimisation des compétences aux postes clés », justifie Jean-François Mazaud.

Le comité exécutif du métier a lui aussi été remanié. Y siègent notamment un directeur commercial et marketing, poste auparavant vacant, et un chief operating officer global. Cette fonction nouvelle regroupe l’informatique, les back et middle-offices, les risques, ainsi que le secrétariat général.

Au-delà des hommes, SGPB poursuit ses investissements, notamment informatiques, pour homogénéiser ses pratiques. Un faisceau d’indices la désigne en effet comme la banque condamnée en novembre dernier par l’Autorité de contrôle prudentiel pour insuffisances dans la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.

En parallèle, la banque privée a réduit ses charges l’an dernier (-4% sur les neuf premiers mois de l’année, à périmètre et change constants) en réaction à la baisse de ses revenus (-10%). Ses effectifs sont passés de 2.800 à 2.600 personnes au cours de cette période, mais ses encours sont gestion ont crû de 3,9%, à 88 milliards d’euros.

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