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Assassinat de Charlie Kirk : Trump et la droite américaine lui rendent hommage en Arizona
Glendale - Tout l'état-major du trumpisme, à commencer par le président Donald Trump et son vice-président JD Vance, se retrouve dimanche pour la cérémonie d’hommage à l’influenceur ultraconservateur assassiné Charlie Kirk, dans un stade de plus de 60.000 places en Arizona. Charlie Kirk, 31 ans, a été assassiné le 10 septembre d’une balle dans le cou alors qu’il animait un débat sur un campus universitaire dans l’Utah, dans l’ouest du pays, un drame qui a ravivé les profondes fractures politiques américaines. Son meurtrier présumé, Tyler Robinson, 22 ans, a expliqué son acte auprès de ses proches par la «haine» véhiculée selon lui par Charlie Kirk, ont révélé les autorités locales. Figure de la droite MAGA («Make America Great Again»), Charlie Kirk utilisait ses millions d’abonnés sur les réseaux sociaux et ses interventions dans les universités pour défendre Donald Trump et diffuser ses idées nationalistes, chrétiennes et traditionalistes auprès de la jeunesse. Avant même l’identification ou l’interpellation du meurtrier présumé, le président américain, qui a reconnu le rôle de Charlie Kirk dans son élection en novembre 2024, l’a qualifié de «martyr de la vérité et de la liberté» et a incriminé la rhétorique de la «gauche radicale». Haute sécurité Le président américain, son vice-président, très proche de Charlie Kirk, mais aussi le secrétaire d’Etat Marco Rubio, le ministre de la Défense Pete Hegseth, le fils aîné de Donald Trump, Donald Trump Jr, ou encore le commentateur ultraconservateur Tucker Carlson doivent prendre la parole lors de cet hommage, qui doit débuter à 11H00 (18H00 GMT) dimanche. Sa veuve Erika Kirk, qui reprend le flambeau à la tête de son organisation de jeunesse Turning Point USA, s’adressera également à l’assistance dans le State Farm Stadium de Glendale (sud-ouest), d’une capacité de 63.000 places, extensible à plus de 73.000. «Nous aurons deux avions, remplis de personnel de la Maison Blanche, cela montre combien de personnes Charlie Kirk a touchées au plus haut niveau de notre gouvernement», a souligné samedi la porte-parole de l’exécutif américain, Karoline Leavitt. A Phoenix, devant le siège de Turning Point USA, l’organisation de jeunesse fondée par Charlie Kirk, des centaines de personnes défilaient samedi pour déposer des fleurs, des bannières étoilées ou des ballons bleus, rouges et blancs. Sur une centaine de mètres, le trottoir était rempli d’hommages à l’influenceur de 31 ans, dépeint sur des photos avec le slogan «Foi, Famille, Liberté». «C’était un jeune homme extraordinaire, qui nous a été pris beaucoup trop tôt», a confié à l’AFP Patti Peteque, qui a fait plus de 5 heures de route depuis Los Angeles pour honorer sa mémoire. Casquette rouge «Make America Great Again” vissée sur la tête, cette ancienne policière à la retraite de 53 ans espère que Donald Trump saura délivrer un message d’unité lors de la cérémonie dimanche, prévue dans un stade de la banlieue de Glendale. «J’espère juste qu’un peu de bien ressortira de tout ça, que les gens seront plus tolérants et plus disposés à accepter le dialogue, le débat et la discussion», explique l'électrice républicaine. Mais interrogée sur la suspension de l'émission de l’humoriste, Jimmy Kimmel, après des commentaires accusant la droite américaine d’exploiter politiquement la mort de M. Kirk, elle rétorque : «La gauche reçoit juste la monnaie de sa pièce. Qui a dit quelque chose quand nous nous sommes sentis censurés?» La Maison Blanche a exprimé cette semaine son intention de réprimer ce qu’elle qualifie de «terrorisme intérieur» de gauche à la suite de l’assassinat de Charlie Kirk. Donald Trump a ensuite annoncé classer comme organisation «terroriste» la mouvance «Antifa», qui rassemble des groupes d’extrême gauche se réclamant de l’antifascisme, sans expliquer les conséquences juridiques de cette décision. Le rassemblement a été placé sous haute sécurité. Les organisateurs ont prévenu les participants qu’ils ne pourraient pas entrer avec des sacs. Ils leur demandent de venir habillés d’une des trois couleurs du drapeau américain, rouge, blanc ou bleu. Au lieu d’apporter des fleurs, ils les invitent à effectuer une donation à Turning Point USA. © Agence France-Presse -
Tensions Venezuela–États-Unis : l'armée mobilise les civils face à la menace américaine
Caracas - L’armée vénézuélienne a organisé samedi une journée de formation à destination des populations civiles en vue d’une éventuelle «agression américaine», alors que Donald Trump menace Caracas de conséquences «incalculables» s’il refuse d’accepter le retour de migrants clandestins aux Etats-Unis. Washington a déployé depuis près d’un mois des bateaux de guerre dans les Caraïbes, présentant le déploiement comme une opération anti-drogue, et a détruit au moins trois bateaux de nacro-trafiquants présumés dans des eaux proches du Venezuela. Caracas dénonce pour sa part un «plan impérialiste» visant renverser le pouvoir et s’emparer de ses ressources naturelles. «Je n’exagère pas si je dis que des millions de paysans et de paysannes sont prêts à prendre les armes et à défendre la République bolivarienne du Venezuela si elle était agressée par l’empire nord-américain», a lancé en soirée le président Nicolas Maduro lors d’une cérémonie télévisée avec des paysans dans l’Etat d’Aragua (centre-nord). «Che Guevara disait, il s’ouvrira 1, 2, 3 Vietnam. Si le Venezuela est agressé, il s’ouvrira 1, 2, 3 Boyaca, Ayacucho, Junin et Carabobo (noms de batailles de l’indépendance NDLR). Et nous maintiendrons cette grande patrie, rebelle, en résistance prolongée et libre, toujours libre», a-t-il poursuivi. Maduro, qui cherche à mobiliser les populations civiles depuis le début de la crise avec Washington, avait annoncé jeudi le déploiement des «casernes, la Force armée bolivarienne» pour «enseigner à tous (...) ce qu’est la manipulation d’armes». L’armée a envoyé samedi des formateurs dans plusieurs villes, notamment à Petaré, immense quartier populaire de Caracas, où des habitants ont appris les rudiments du maniement d’armes et la «méthode tactique de résistance révolutionnaire» (MTRR). Luzbi Monterola, 38 ans, fonctionnaire, habitante de Argelia Laya, une commune de Petaré, fait partie des volontaires: «Je viens apprendre ce que je dois savoir pour pouvoir défendre ce qui m’importe vraiment: ma patrie». Une grande partie des manifestations contre la réélection de Nicolas Maduro en juillet 2024, entachée de fraude selon l’opposition, étaient parties de ce quartier, jadis considéré comme le plus grand bidonville d’Amérique latine. Le 13 septembre, des milliers de Vénézuéliens avaient répondu à l’invitation à se rendre dans les casernes. Samedi, la mobilisation populaire semblait moins importante, avec peu de lieux de formation. Vingt-cinq blindés ont par ailleurs défilé dans Caracas. - «pétrole, or et diamants» - A Petaré, des militaires ont expliqué lors de petits ateliers rassemblant une trentaine de volontaires les bases de la méthode. John Noriega, 16 ans, porte-parole de la jeunesse de son quartier, est venu avec ses parents. «Tout ca c’est à cause du pétrole, de l’or, des diamants, de nos ressources. Ils (Américains) veulent tout, et comme nous ne voulons pas le leur donner, alors ils veulent le prendre par la force. Mais nous allons nous battre pour ce qui nous appartient», assure-t-il. D’autres formations ont eu lieu à travers le pays. Aux Etats-Unis, le président Donald Trump s’est à nouveau montré menaçant: «Nous voulons que le Venezuela accepte immédiatement tous les prisonniers et internés d’hôpitaux psychiatriques (...) que les dirigeants vénézuéliens ont poussé de force vers les Etats-Unis», a-t-il écrit samedi sur son réseau Truth Social. «Faites-les dégager de notre pays immédiatement, sinon le prix que vous paierez sera incalculable», a-t-il ajouté. Chaîne YouTube disparue Le rapatriement de migrants vers le Venezuela est toutefois un des rares secteurs où les canaux de discussions entre les deux pays restent ouverts, a souligné une source diplomatique à l’AFP. Vendredi, un avion américain a ramené 185 migrants à Caracas. Cela porte à plus de 13.000 le nombre de Vénézuéliens rapatriés depuis l’accession de M. Trump au pouvoir en début d’année. Washington accuse M. Maduro d'être à la tête d’une organisation de trafic de drogue. Caracas dément ces accusations et en réponse au déploiement de bateaux de guerre américain a lancé des exercices militaires sur l'île caribéenne de La Orchila, à 65 kilomètres du continent. Par ailleurs, la chaîne YouTube de M. Maduro, l’un des canaux de diffusion de ses interventions, a disparu de la plateforme. Le gouvernement n’a fait aucun commentaire mais, selon la chaîne officielle Telesur, sa chaîne YouTube a été «fermée» vendredi après-midi «Sans aucune justification». Barbara AGELVIS et Patrick FORT © Agence France-Presse -
Russie : face à l'Eurovision, l’Intervision revient et mise sur les valeurs traditionnelles
Moscou - La Russie a réuni samedi soir une vingtaine de pays en relançant son concours musical Intervision, avec la promotion des «valeurs traditionnelles» et des technologies ultramodernes, pour rivaliser avec l’Eurovision aux valeurs jugées «décadentes». Né à l'époque soviétique et réinstauré cette année sur ordre de Vladimir Poutine, le concours a été remporté par le Vietnam, dont le représentant Duc Phuc s’est produit sur la scène de la Live Arena, près de Moscou, avec une chanson inspirée par un poème sur le bambou vietnamien. Le chanteur, gagnant il y a dix ans du concours The Voice au Vietnam, n’a pas caché ses émotions en remerciant tous les spectateurs «pour chaque seconde consacrée» à l’Intervision, qui a duré environ quatre heures. Le Russe Shaman, figure emblématique des concerts patriotiques, a présenté, lui, une chanson lyrique, avant d’annoncer qu’il demandait au jury de ne pas prendre en compte sa participation. «L’hospitalité est une partie inaliénable de l'âme russe, et je comprends que, selon la loi d’hospitalité, je n’ai pas le droit d'être parmi les prétendants à la victoire», a-t-il lancé devant les spectateurs. «Valeurs traditionnelles» Vladimir Poutine a salué l’"idée principale» de l’Intervision qui consiste selon lui "à respecter les valeurs traditionnelles et les cultures multiples». La plupart des participants sont ainsi montés sur scène en costume national ou tenues sobres, en chantant dans leur langue maternelle. Au début du show, chaque pays a également été présenté par une silhouette géante dansante en costume traditionnel, créée avec des technologies de réalité augmentée. Au total, 23 pays étaient censés participer mais Vassy (Vasiliki Karagiorgos), chanteuse australienne de musique électronique et pop qui devait représenter les Etats-Unis, a dû se retirer au dernier moment, selon les organisateurs. ‘Pressions politiques’ Dans un communiqué, ils ont évoqué «des pressions politiques sans précédent du gouvernement australien» exercées sur la chanteuse. Le chanteur de rock américain Joe Lynn Turner, ancien membre du groupe Deep Purple, a toutefois fait partie du jury international, qui a désigné le gagnant. L’Intervision a vu se succéder sur scène la Cubaine Zulema Iglesias Salazar, avec une rumba joyeuse, la qatarie Dana Al Meer, voix de la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de football-2022, le duo malgache Denise et D-Lain ou encore le Serbe Slobodan Trkulja, avec une chanson «Trois roses» consacrée à ses trois filles. La prochaine édition de l’Intervision sera accueillie en 2026 par l’Arabie saoudite, ont affirmé les organisateurs. Aucun pays de l’Union européenne n’a envoyé de participant à l’Intervision, présenté par les autorités russes comme une alternative à l’Eurovision promouvant des valeurs occidentales «décadentes», au moment où la Russie est visée par de lourdes sanctions occidentales en raison de son offensive en Ukraine lancée en 2022. Audience record ? Le nombre de vues du show, retransmis en direct ou en différé dans chaque pays participant, pourrait atteindre un milliard, selon les organisateurs. Les pays participants, parmi lesquels notamment des partenaires des Brics (Brésil, Inde, Chine, Afrique du Sud, Egypte, Emirats arabes unis...), représentent au total plus de 4 milliards d’habitants, selon les chiffres officiels. «Si au moins un sur trois ou un sur quatre regarde le concours, ce sera une audience sans précédent», a assuré Konstantin Ernst, directeur général de la chaîne de télévision publique russe Pervy Kanal, principal organisateur de l’Intervision, en présentant le concours à la presse. L’audience de la 69e édition de l’Eurovision, qui s’est déroulée en mai à Bâle, en Suisse, a atteint cette année 166 millions, un record selon l’Union européenne de radio-télévision. Conçu comme un festival de la chanson des pays alliés de l’URSS, le premier Intervision avait été organisé en 1965 en Tchécoslovaquie. Après le Printemps de Prague en 1968, il avait été suspendu avant d'être relancé en 1977 en Pologne, puis de cesser d’exister avec la chute de l’URSS au début des années 1990. © Agence France-Presse