
L’Euro Stoxx 50 reste sur la dynamique enclenchée en juin dernier
L’Euro Stoxx 50 a évolué dans une fourchette étroite la semaine dernière. Oscillant autour des 2.700 points, l’indice paneuropéen n’a progressé que de 0,31 % à 2.718 points d’un vendredi à l’autre. Cela étant, cette modeste performance intervient après le cassure claire et nette, une semaine plus tôt, de l’importante zone de résistance située à 2.605-2.640 points (plus hauts de septembre et mars derniers et 3ème retracement de Fibonacci de la descente de 3.075 à 1.935 points).
Le plus haut atteint en septembre dernier à 2.605 points n’était donc qu’un palier dans la dynamique enclenchée trois mois plus tôt à 2.050 points et inscrite dans la tendance engagée en septembre 2011 à 1.935 points. Et cela, malgré ce que le profil de la hausse développée de 1.935 à 2.610 points, considérée dans un premier temps comme une phase de consolidation, et la brèche faite en juin dernier dans le support établi à 2.065 points autorisaient à penser.
Le franchissement de la région des 2.605-2.640 points après un épisode graphique irrégulier entre septembre 2011 et juin dernier (1) a libéré un potentiel de hausse jusqu’à la zone de résistance qui se situe à 2.795-2.800 points (région ayant forcé l’indice à se réorienter vers le bas en juillet 2011 après le comblement du gap ouvert à 2.770-2.785 points). L’Euro Stoxx 50 dispose donc d’une marge de progression supplémentaire qui, d’un point de vue «elliottiste», correspond vraisemblablement à la cinquième et dernière vague de l’impulsion qui a été initiée à 2.050 points (voir la numérotation des vagues sur le graphe ci-dessus).
Il n’y a, a priori, plus de résistance importante sur le chemin de l’objectif des 2.795-2.800 points qui est désormais en vue. Cela étant, vu les difficultés à progresser rencontrées la semaine dernière, on ne peut pas exclure le développement d’une phase de consolidation avant que la probable cinquième vague en cours n’atteigne les 2.795-2.800 points. L’Euro Stoxx 50 pourrait ainsi redescendre sur la large zone de support établie à 2.605-2.660 points (2), voire tester le gap ouvert à la hausse le 29 novembre dernier à 2.550-2.560 points, avant de progresser à nouveau.
(1) Soit la remontée de 1.935 à 2.610 points est une avancée directionnelle mais irrégulière soit il s’agit d’une phase de consolidation régulière mais suivie d’une descente directionnelle avortée, l’objectif minimum d’un retour à 1.935 points n’ayant pas été atteint.
(2) Plus hauts de septembre et mars derniers considérés comme des supports désormais et gap ouvert à la hausse le 2 janvier.
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