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La Bourse de Paris termine en hausse et ignore la situation politique
Paris - Le CAC 40 a terminé en légère hausse mardi, ignorant la situation politique française après que l’Assemblée nationale a renversé le Premier ministre François Bayrou, qui a échoué à obtenir la confiance des députés. L’indice vedette de la Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,19%, soit un gain de 14,55 points, pour s'établir à 7.749,39 points. Lundi, le CAC 40 avait gagné 60,06 points (+0,78%) pour s'établir à 7.734,84 points à la clôture. Le chef du gouvernement français François Bayrou, qui a échoué lundi à obtenir la confiance des députés, a remis sa démission à la mi-journée lors d’un ultime entretien avec Emmanuel Macron. Il a ensuite rejoint Matignon où il devrait désormais expédier les affaires courantes, dans l’attente d’un successeur. «On observe une véritable dichotomie: les actions font comme si de rien n'était, tandis que les obligations traduisent une défiance croissante», relève Matéis Mouflet, analyste marchés chez XTB France. Le taux de l’emprunt français à échéance dix ans, la référence en terme de rendement de la dette souveraine, a en effet terminé mardi en hausse, à 3,47%, lorsque son équivalent italien a fini juste au-dessus, à 3,48%. «Les entreprises qui sont sur le CAC 40 ne sont pas que liées à la France, leur activité économique n’est pas que dans le pays», explique à l’AFP Charlotte de Montpellier, économiste chez ING. «Le marché se rend bien compte que la situation des entreprises en France est totalement différente de celle de l’Etat français» et de ses finances, expliquant ainsi que «la contagion est limitée», poursuit-elle. L’instabilité politique du pays depuis l’an dernier a cependant fait prendre à la Bourse de Paris un retard considérable sur les principales places financières du globe. Depuis le début de l’année, le DAX de Francfort a grimpé de 19,13%, la Bourse de Londres de plus de 13% et celle de Milan de plus de 22%, quand le CAC 40 n’affiche qu’une hausse de 4,99%. Kering valide son nouveau directeur général L’assemblée générale des actionnaires du groupe de luxe français Kering a validé mardi l’arrivée au poste de directeur général de Luca de Meo, venu de Renault et qui a déclaré vouloir «agir sans délai» pour «rationaliser, réorganiser, repositionner» certaines marques et «désendetter» le groupe. Kering avait officialisé à la mi-juin le recrutement de l’Italien Luca de Meo à un poste nouvellement créé de directeur général, l’actuel PDG François-Henri Pinault, 63 ans, conservant la présidence du groupe. Le titre Kering a perdu 2,37% à 233,25 euros mardi. Euronext CAC40 © Agence France-Presse -
Dans l'Arctique suédois, l'exploitation minière des terres rares alarme le peuple autochtone des Samis
Kiruna - Le plus grand gisement de terres rares de l’Union européenne se trouve en Suède en plein territoire sami, au grand dam de ce peuple autochtone qui craint de voir sacrifié l'élevage de rennes au profit de la souveraineté économique européenne. A 910 mètres sous terre, le groupe public minier LKAB creuse, depuis la mine de minerai de fer voisine de Kiruna, un tunnel d’exploration pour évaluer le potentiel du gisement découvert début 2023. Les machines avancent chaque jour de cinq mètres. «Nous n’avons aucune activité d’exploitation minière dans le domaine des terres rares en Europe qui représente un potentiel énorme», souligne Niklas Johansson, vice président de LKAB, lors d’une visite. Cependant il existe «de nombreux défis à relever pour atteindre nos objectifs» sur ce gisement, ajoute-il. «Il existe une volonté politique d’y parvenir, mais pour ce faire, il reste encore de nombreux obstacles juridiques et processus d’autorisation à surmonter, que les nouvelles règles sont censées faciliter, mais nous n’avons encore rien vu», ajoute-t-il. Ces «nouvelles règles» évoquées par le dirigeant renvoient aux 47 «projets stratégiques» de terres rares et matériaux stratégiques définis en mars par la Commission européenne, et qui doivent bénéficier d’un traitement accéléré. Le gisement suédois de LKAB baptisé Per Geijer figure parmi les projets choisis. En théorie, la procédure d’obtention de permis pour l’extraction doit être accélérée pour s'établir à 27 mois. Mais LKAB reste prudent et, en l’absence de nouvelles, le dirigeant estime qu’"il faudra peut-être compter 10 ans rien que pour obtenir le permis» puis «environ deux ans pour construire une mine». Menace «existentielle» pour les Sami Cette promesse d’eldorado inquiète le peuple autochtone Sami qui vit de l'élevage traditionnel de rennes. «Nous sommes vraiment désespérés» déplore Lars-Marcus Kuhmunen, éleveur de rennes et chef de la communauté Gabna. «Parce que nous considérons que nous pourrions être la dernière génération sami dans cette région. Ce sera un trou noir sur la carte, là où se trouve Kiruna.» La pérennité de cet élevage est en jeu. «La mine prévue va obstruer la seule route migratoire saisonnière restante reliant les pâturages d’hiver et les pâturages d'été» explique Rasmus Kløcker Larsen, chercheur à l’Institut de l’environnement de Stockholm. «Le risque est que les gens soient poussés à abandonner l'élevage et que les coutumes et les connaissances des Samis ne soient pas transmises aux nouvelles générations», poursuit le chercheur qui réalise une étude pilote sur les risques liés aux droits humains dans les projets miniers sur les terres samies. «Le projet Per Geijer en est encore à ses débuts, et de nombreux aspects sont actuellement étudiés et examinés, notamment les mesures de protection, d’adaptation et de compensation à prendre pour répondre aux besoins de l'élevage de rennes», répond Pia Lindström, directrice de LKAB pour le développement durable. «Nous pensons qu’il est possible pour nos deux industries de poursuivre leurs activités et leur développement.» Dialogue de sourds ? Cependant, les représentants Sami et ceux de LKAB ne parlent pas la même langue, estime Lars-Marcus Kuhmunen. «Le dialogue porte toujours sur la minimisation des dommages pour nous. (...) Nous ne prenons pas d’argent. Nous ne voulons pas d’argent, nous voulons de la culture. Nous voulons que notre culture et l'élevage des rennes s’améliorent.» L’an dernier, l’UE a adopté une législation pour sécuriser ses approvisionnements en matières premières. L’objectif est de réduire la dépendance à la Chine pour des matières utilisées notamment dans la fabrication de batteries, d'éoliennes, ou de munitions. Ce texte a été complété en mars par la liste de 47 «projets stratégiques» dont ce gisement nordique. Le groupe minier suédois contrôlé par l'État entend aller de l’avant et profiter de ses capacités à extraire du minerais de fer à Kiruna depuis 1890 pour rentabiliser la production de terres rares et de phosphate. Car bien que les terres rares ne soient pas rares sur terre, 92% de leur production raffinée est réalisée en Chine alors que le pays n’est responsable que de 60% de leur extraction, selon l’Agence internationale de l'énergie. Jonathan KLEIN © Agence France-Presse -
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