Les CGPI privilégient une diversification vers la retraite individuelle

Selon le baromètre BNP Paribas Cardif, la distribution indépendante est optimiste pour l’avenir. Elle joue un rôle important dans le mouvement vers les UC.
Antoine Duroyon

Les conseiller en gestion de patrimoine indépendants (CGPI) ont le moral au beau fixe. Selon le baromètre 2015 initié par BNP Paribas Cardif et mené par TNS Sofres auprès d’un échantillon de 400 CGPI, ils sont presque deux foix plus nombreux que l’année précédente à percevoir une amélioration de leur situation. Cette enquête a été réalisée au mois de mai, soit avant les turbulences rencontrées sur les marchés cet été.

Les professionnels sont confiants dans l’avenir puisque près des trois quart d’entre eux anticipent une hausse de la collecte pour 2015. Un optimisme qui se projette également à long terme, les perspectives de développement à cinq ans se rapprochant des niveaux enregistrés en 2011. Quasi unaninement convaincus de la nécessité de se diversifier (à 90%), les CGPI interrogés privilégient comme axes de développement la retraite individuelle (Perp, Madelin), l’immobilier ou encore la prévoyance individuelle.

Dans ce contexte, 46% des CGPI se disent prêts à étudier des projets de rachat. Ils ne sont en revanche que 16% à envisager une cession, ce qui pourrait augurer d’une possible tension sur les prix. Le baromètre prend également en compte le point de vue des clients des CGPI. 89% des 352 clients sondés (avec un patrimoine financier supérieur à 75.000 euros) ont une bonne image de leur conseiller et vantent comme principal atout la qualité du conseil.

Ils reconnaissent aussi, pour 73% d’entre eux, que leur conseiller joue un rôle clair dans le choix des unités de comptes (UC). Il ressort ainsi que le taux d'équipement en UC est de 26% en moyenne chez les clients des CGPI, contre 18% chez les prospects. Sur le terrain de l’Eurocroissance, l’intérêt se confirme chez les CGPI et leurs clients. Un client sur deux se dit ainsi prêt à investir, un taux toutefois en recul par rapport à 2014 (60%). Si les CGPI vont commercialiser le produit, ils ont en revanche du mal à croire en ses chances de succès. Ils les jugent faibles à 66%.

Pour Jean-Christophe Boccon-Gibod, responsable du développement commercial du réseau Cardif et partenaires, «les années à venir seront bonnes pour la distribution indépendante», compte tenu néanmoins «de facteurs tels que la réglementation ou la volatilité des marchés».

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