
L’emploi repart de l’avant dans la gestion d’actifs française
L’année 2014 est un bon millésime pour la gestion française. Après avoir baissé de 1,1% en 2012 et de 1,7% en 2013, les emplois directs (y compris les personnes détachées ou mises à disposition) ont rebondi de 3,3% en 2014, à 15.531 postes, selon le profil des sociétés de gestion dressé par l’AMF. A 4.322 postes, le nombre de gérants proprement dit a augmenté de 3,2%, sa part dans les effectifs totaux restant relativement stable, à environ 28%.
Si l’année 2014 a été un bon millésime en terme de nombre d’agréments délivrés, l’AMF souligne en outre la hausse de l’encours moyen pondéré des sociétés de gestion de moins de trois ans, qui a progressé l’an dernier de 5,9% l’an dernier, à 188,9 millions d’euros, soit 12% de plus qu’en 2010. Les sociétés de gestion nouvellement créées «semblent disposer avant de se lancer (...) d’un réseau clients plus conséquent qu'à l’accoutumée», analyse l’AMF.
Plus d'articles du même thème
-
La facture des catastrophes naturelles est lourde pour l'américain Allstate
L’un des plus grands assureurs dommages aux particuliers des Etats-Unis voit ses «cat bonds» enregistrer des pertes avant impôts de 2,4 milliards de dollars sur la période d’avril à août 2025. Sans toutefois consommer toute sa couverture de réassurance. -
Les lunettes connectées, un nouveau segment prometteur pour les géants de la tech
Meta a dévoilé un nouveau modèle avec écran intégré, qui sera commercialisé dès le 30 septembre. Il devance ses rivaux sur ce marché, grâce à son partenariat noué dès 2021 avec le géant de l'optique EssilorLuxottica. Google et Apple se préparent pour cette nouvelle course technologique. -
Maaria Kettunen est nommée directrice des investissements de Keva
Elle était précédemment directrice adjointe des investissements au sein du plus grand fonds de pension de Finlande. -
L’industrie mondiale des ETF approche les 18.000 milliards de dollars sous gestion
Il s'agit d'un record, porté principalement par trois grands fournisseurs. -
Le FEI croit très fort en la deeptech en allouant 260 millions d’euros à Jolt
L’investisseur européen intervient notamment avec son outil European Tech Champions Initiative pour soutenir le cinquième fonds de l’investisseur growth français. -
L’Atlético de Madrid suscite les convoitises du fonds Apollo
Le fonds américain aurait entamé des négociations exclusives pour une prise de participation majoritaire dans l’actionnariat du club de football espagnol.
Sujets d'actualité
ETF à la Une

BlackRock lance le premier ETF adossé à la méthodologie MSCI World sur la neutralité géographique et sectorielle
- Nicolas Namias assure que le projet de fusion des gestions d’actifs de BPCE et Generali se poursuit
- BlackRock lance le premier ETF adossé à la méthodologie MSCI World sur la neutralité géographique et sectorielle
- Stéphane Cadieu (Arkéa AM) : «Il faut aborder les marchés avec humilité»
- Crédit Mutuel Arkéa vend ses 40% dans Swen Capital Partners
- Eric Bertrand va prendre la direction générale d’Ofi Invest AM
Contenu de nos partenaires
-
Deux Britanniques détenus par les talibans libérés attendus à Londres
Doha - Un couple de Britanniques âgés, libéré par les autorités talibanes après avoir été détenu en Afghanistan pendant près de huit mois, est attendu à Londres samedi. Peter Reynolds, 80 ans, et Barbie Reynolds, 76 ans, ont pu retrouver vendredi des membres de leur famille à leur arrivée au Qatar, pays médiateur, après avoir pu quitter l’Afghanistan plus tôt dans la journée. Après des examens médicaux, le couple doit partir pour Londres samedi à bord d’un vol commercial, a indiqué un diplomate qatari. Les autorités talibanes ont refusé de donner les raisons pour lesquelles les deux Britanniques ont été arrêtés en février alors qu’ils rentraient chez eux. A Doha, ils ont finalement pu serrer dans leurs bras leurs proches, dont leur fille Sarah Entwistle, qui s’est dite «submergée par la gratitude et le soulagement d’avoir retrouvé» ses parents. Les quatre enfants du couple ont dans un communiqué affirmé être «éternellement reconnaissants envers les Qataris». Ils ont reconnu que «le chemin vers le rétablissement sera long avant que (leurs) parents retrouvent la santé». Le Premier ministre britannique Keir Starmer a également salué le «rôle essentiel» joué par le Qatar et notamment l'émir Tamim ben Hamad Al-Thani, dans cette libération. Doha est l’interlocuteur privilégié entre les talibans revenus au pouvoir en Afghanistan en 2021 et la communauté internationale qui ne les reconnaît pas, à l’exception de Moscou. Les deux Britanniques, qui se sont mariés à Kaboul en 1970 et possèdent aussi la nationalité afghane, dirigent depuis de longues années une association qui délivre des programmes d'éducation aux enfants et aux femmes. Les époux avaient également acquis la nationalité afghane et les autorités talibanes ne cessaient de répéter qu’elles les jugeaient au titre de citoyens, sans jamais toutefois annoncer de charges retenues contre le couple. - «Citoyens afghans» - Passionnée par le pays depuis des décennies et y habitant depuis 18 ans, Barbie Reynolds a assuré vendredi avoir «hâte de revenir en Afghanistan si nous le pouvons». «Nous sommes citoyens afghans», a-t-elle encore dit, alors que les enfants du couple n’ont cessé ces derniers mois d’alerter la presse internationale au sujet de leurs parents, s’inquiétant pour leur vie s’ils restaient encore en détention. C’est aussi via Doha que d’autres étrangers ont récemment quitté des cellules afghanes où ils étaient retenus. Parmi eux, la sino-américaine Faye Hall, arrêtée le 1er février dans la province de Bamiyan, à l’ouest de Kaboul, en compagnie de Peter et Barbie Reynolds, ses amis, et libérée fin mars. Londres avait été l’une des rares capitales occidentales à avoir annoncé débloquer plusieurs millions de dollars pour venir en aide à l’Afghanistan, frappé le 31 août par un séisme de magnitude 6, le plus meurtrier de son histoire récente avec plus de 2.200 morts. Le couple a d’abord été emprisonné dans un centre de haute sécurité, avant d'être transféré fin juillet à Kaboul. Des experts de l’ONU ont pu leur rendre visite le 21 juillet et avaient transmis un message vocal du couple à leurs enfants. Callum PATON avec Aysha SAFI à Kaboul © Agence France-Presse -
Le Venezuela interpelle l’ONU sur des frappes américaines visant des navires suspectés de narcotrafic
Caracas - Le procureur général du Venezuela, Tarek William Saab, a demandé vendredi à l’ONU d’enquêter sur les frappes américaines annoncées par le président Donald Trump qui ont détruit trois bateaux dans les Caraïbes. Les Etats-Unis, qui ont déployé des navires de guerre et un sous-marin à propulsion nucléaire dans les Caraïbes, officiellement dans le cadre d’une opération antidrogue, disent avoir détruit depuis le début du mois trois embarcations impliquées dans le trafic de drogue, entraînant la mort d’une dizaine de personnes selon Donald Trump. «Les utilisations de missiles et d’armes nucléaires pour assassiner des pêcheurs sans défense sur un petit bateau sont des crimes contre l’humanité qui doivent faire l’objet d’une enquête de l’ONU», a affirmé le procureur général dans un communiqué envoyé à l’AFP. M. Saab «a fermement condamné les actes des Etats-Unis contre la nation vénézuélienne, exigeant de l’Organisation des Nations Unies (ONU) l’ouverture d’une enquête approfondie sur ces faits», précise le document. Le président américain a publié vendredi sur sa plateforme Truth Social une nouvelle vidéo montrant ce qu’il a présenté comme une frappe américaine qui a selon lui tué trois «narcoterroristes» sur un bateau transportant de la drogue à destination des Etats-Unis. Il avait déjà fait état ces derniers jours de plusieurs frappes similaires. Le ministre de la Défense vénézuélien Vladimir Padrino Lopez a estimé le même jour que le déploiement militaire américain dans les Caraïbes et ces frappes étaient constitutifs d’"une guerre non déclarée». «Arrêt immédiat» En réponse mercredi, Caracas a lancé trois jours d’exercices militaires sur l'île caribéenne de La Orchila, à environ 65 kilomètres du continent. Il s’agit du plus visible déploiement militaire ordonné par Nicolas Maduro dans ce contexte. Côté américain, des avions de chasse F-35 ont également été envoyés à Porto Rico pour soutenir la flottille mobilisée. Washington accuse Nicolas Maduro de liens avec le narcotrafic et a offert une récompense de 50 millions de dollars pour toute information conduisant à sa capture. M. Maduro, qui a annoncé jeudi vouloir envoyer des militaires dans les quartiers populaires pour entraîner les Vénézuéliens à la manipulation des armes, a dénoncé «un plan impérial visant à un changement de régime» pour «voler le pétrole» du pays, «qui représente la plus grande réserve au monde, et le gaz, qui est la quatrième au monde». «Le Venezuela (...) lance un appel au Conseil de sécurité de l’ONU pour exiger l’arrêt immédiat des actions militaires des Etats-Unis dans la mer des Caraïbes», a déclaré sur Telegram le ministre des Affaires étrangères vénézuélien, Yvan Gil. «Les officiers américains eux-mêmes assurent que ces actions ont entraîné des assassinats extrajudiciaires de civils, avec l’intention de semer la terreur parmi nos pêcheurs et notre peuple», a-t-il avancé, en appelant au respect de «la souveraineté politique et territoriale du Venezuela et de toute la région caribéenne». L’opposant Henrique Capriles, deux fois candidat à la présidentielle au Venezuela, a expliqué vendredi à des journalistes qu’il ne soutenait pas une éventuelle intervention militaire américaine. © Agence France-Presse -
Donald Trump impose une taxe de 100 000 dollars sur les visas H-1B, la Silicon Valley sous pression
Washington - Le président américain Donald Trump a annoncé vendredi des frais annuels de 100.000 dollars pour des visas de travail très utilisés dans le secteur technologique, avec des conséquences potentiellement majeures pour ces entreprises recrutant beaucoup en Asie. Les visas H-1B permettent à des travailleurs étrangers aux qualifications précises (scientifiques, ingénieurs et programmateurs informatiques entre autres) de venir travailler aux Etats-Unis. Ces permis de travail sont à durée déterminée, d’une période initiale de trois ans, prolongeable à six ans, pour des étrangers parrainés par un employeur. Donald Trump affiche depuis son premier mandat sa volonté de les limiter afin de donner la priorité aux travailleurs américains. «L’idée générale, c’est que ces grandes entreprises de la tech ou d’autres secteurs ne formeront plus de travailleurs étrangers», a expliqué le ministre du Commerce Howard Lutnick, aux côtés du président américain dans le Bureau ovale, en assurant que «toutes les grandes entreprises sont partantes». Si elles recourent à des travailleurs étrangers, «elles doivent payer 100.000 dollars au gouvernement et, ensuite, payer leur employé, ce n’est pas rentable», a-t-il poursuivi. «Si vous voulez former quelqu’un, vous allez former un jeune diplômé d’une des grandes universités de notre pays, former des Américains, et arrêter de faire venir des gens pour prendre nos emplois.» Le nombre de demandes de visas H-1B a nettement progressé ces dernières années, avec un pic d’acceptations en 2022 sous la présidence du démocrate Joe Biden. A l’opposé, le pic de refus a été enregistré en 2018, pendant le premier passage de Donald Trump à la Maison Blanche. Nombreux Indiens Les Etats-Unis ont approuvé environ 400.000 visas H-1B en 2024, dont les deux tiers étaient des renouvellements. Les trois quarts des candidats approuvés au visa H-1B sont des ressortissants indiens. Les grandes entreprises technologiques emploient un grand nombre de salariés indiens qui se rendent aux Etats-Unis ou font des allers-retours entre les deux pays. Les entrepreneurs de la tech - y compris l’ancien allié de Trump, Elon Musk - ont mis en garde précédemment contre les ciblage des visas H-1B, affirmant que les Etats-Unis n’ont pas suffisamment de main d’oeuvre qualifiée sur place pour les besoins du secteur. Selon une copie du décret signé par Donald Trump, des frais seront exigés pour ceux qui cherchent à entrer dans le pays à partir de dimanche, la ministre à la Sécurité intérieure Kristi Noem pouvant exempter des individus, des entreprises ou des secteurs entiers. Cette annonce s’ajoute à un arsenal de mesures anti-immigration prises par le président américain et son gouvernement, qui procède par ailleurs à des expulsions massives d’immigrants en situation irrégulière. Donald Trump a également signé un décret créant une carte de séjour «dorée» à un million de dollars, en référence à la célèbre «carte verte» qui permet de vivre et travailler aux Etats-Unis. «Cela va être un immense succès», a-t-il prédit à propos de ce nouveau système, qui doit permettre à des citoyens étrangers aux «qualités exceptionnelles» de se procurer une «carte dorée». «Contre le paiement d’un million de dollars au Trésor américain, ou, si une entreprise les parraine, deux millions de dollars», les candidats à cette «carte dorée» «bénéficieront d’un traitement accéléré de la procédure de visa», a précisé un conseiller de Donald Trump. © Agence France-Presse