
L’économie danoise s’est essoufflée en fin d’année

Le produit intérieur brut (PIB) danois a reculé de 0,9% au quatrième trimestre 2012 par rapport au troisième, selon les données de Statistics Denmark, alors que les économistes avaient anticipé un recul de 0,3%. En revanche, le PIB du troisième trimestre a été revu en hausse à +0,8% contre +0,3% en première estimation.
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Taïwan: pour garantir internet face à la menace de la Chine, le chef de l'agence spatiale appelle à accélérer le programme satellitaire
Hsinchu - Le chef de l’agence spatiale taïwanaise Wu Jong-shinn estime que l'île doit lancer au plus vite des satellites de télécommunications afin de garantir son accès à internet en cas de conflit avec la Chine, jugeant lors d’un entretien avec l’AFP que «l’heure tourne». Taïwan a besoin de 150 satellites en orbite terrestre basse (LEO) pour maintenir ses communications si les câbles sous-marins qui relient actuellement l'île au reste du monde venaient à être endommagés, estime-t-il. Or l’entité n’en possède aucun, à l’heure où elle vit sous la menace d’une invasion par Pékin, qui a renforcé ces dernières années sa pression militaire autour de ce territoire qu’elle revendique. En février 2023, deux lignes de télécommunication desservant les îles Matsu ont été coupées, perturbant les communications pendant plusieurs semaines. Taïwan prévoit de mettre sur orbite le premier d’un groupe de six satellites à 600 km d’altitude en 2027... l’année, selon plusieurs responsables américains, d’une possible invasion par les forces chinoises. Afin d’accélérer le processus, M. Wu, juge indispensable de multiplier les contrats avec des partenaires étrangers. «Nous devons développer notre propre technologie. Mais vous savez... l’heure tourne. Nous devons nous dépêcher», souligne-t-il. L’opérateur mobile taïwanais Chunghwa Telecom a déjà noué des accords en ce sens. Incontournable dans cette industrie, l’américain Starlink dispose de 8.000 satellites en orbite. Mais les intérêts financiers liés à la Chine de son cofondateur, le milliardaire Elon Musk, et ses déclarations polémiques sur Taïwan - qui devrait selon lui être administré par la Chine - ont suscité la colère de l'île. Chunghwa Telecom lui a donc préféré Eutelsat avec un contrat de plusieurs millions de dollars conclu en 2023. Deuxième plus grand opérateur mondial de satellites en orbite basse, le groupe européen en exploite plus de 600 depuis sa fusion avec le britannique OneWeb en 2023. Taipei a également noué un partenariat avec l’américain Astranis ainsi qu’avec le luxembourgeois SES, et négocie avec Kuiper (Amazon) et le canadien Telesat. - Dangers - Taïwan reste à des années-lumières des programmes spatiaux des Etats-Unis, de la Chine ou encore de la Russie. Actuellement, le territoire - par ailleurs leader mondial des semiconducteurs - ne dispose que de sept satellites météorologiques et d’un autre de télédétection optique. Mais M. Wu espère que Taïwan disposera de ses propres fusées ainsi que d’un site de lancement dans les années 2030 et pourra multiplier les lancements. Certains experts doutent toutefois de la pertinence économique pour le territoire de lancer son propre système de satellites de communication, face à l’immensité du défi. «Si l’on veut que ça marche, on a besoin d’un grand nombre (de satellites) en orbite basse pour avoir la couverture continue» recherchée, indique à l’AFP l’astrophysicien Brad Tucker de l’Université nationale australienne. Une telle politique nécessite aussi un engagement de chaque instant, ajoute-t-il, relevant que «Starlink fonctionne parce qu’il désorbite ses satellites tous les trois ans» pour les renouveler. Mais pour l’experte taïwanaise Cathy Fang, il serait «dangereux» en cas de conflit pour le territoire de ne se fier qu’aux opérateurs de satellites étrangers, qu’il ne peut contrôler. En 2022, Elon Musk avait ainsi affirmé avoir empêché une attaque ukrainienne contre une base de la marine russe en refusant une demande de Kiev d’activer l’accès à internet via Starlink. Pour Mme Fang, analyste à l’Institut de recherche pour la démocratie, la société et les technologies émergentes (DSET), soutenu par le gouvernement, il n’y a pas à hésiter. «Nous devons développer notre industrie», souligne-t-elle. Allison JACKSON et Akio WANG © Agence France-Presse -
Philippines: scandale de corruption autour des digues «fantômes» sur fond d'inondations à répétition
Plaridel - Un «projet fantôme": lorsque le ministre philippin des Travaux publics, Vince Dizon, s’est rendu début septembre au nord de la capitale, Manille, pour inspecter une digue, il n’y a trouvé qu’un tas de terre déversée à la hâte. Cette digue, comme plus d’une centaine de projets de lutte contre les inondations, est au cœur du plus grand scandale de corruption que les Philippines aient connu depuis des décennies, qui a déjà précipité ces dernières semaines la chute du président du Sénat et plus récemment du président de la chambre basse, Martin Romualdez, un cousin du président Ferdinand Marcos Jr. La polémique a fait la une des journaux, et la question était au centre du discours sur l'état de la nation du président Marcos en juillet, après plusieurs semaines d’inondations meurtrières dans l’archipel. Selon M. Dizon, cette digue à Bulacan est un «projet fantôme» dont les «100 millions de pesos» (environ 1,5 million d’euros) servant aux travaux ont «clairement été volés». Il a indiqué qu’un ingénieur en chef et deux autres personnes avaient été licenciés à la suite des révélations. D’après Elizabeth Abanilla, une octogénaire résidant à Bulacan, le projet a été déclaré «achevé» il y a plus d’un an lorsque les prestataires ont démarré la construction de la digue. «Mauvaise qualité» Dans cette province de l'île de Luçon (nord) ravagée par les inondations et dont le sol s’affaisse lentement en raison de la surexploitation des nappes phréatiques, l’impact des projets inachevés ou inexistants est inévitable. Chaque année, au moins 20 tempêtes ou typhons frappent les Philippines ou s’en approchent. L’archipel est également touché par l'élévation du niveau de la mer. «Nous portons nos enfants jusqu'à l'école lorsque le niveau de l’eau est élevé», raconte à l’AFP Leo Francisco, un ouvrier du bâtiment et père de deux enfants. Chez lui, même lors «de jours ordinaires sans typhon», «l’eau nous arrive aux cuisses», poursuit cet homme de 35 ans. «La digue est incomplète, donc l’eau s’infiltre» et même «dans les sections construites, l’eau passe toujours par en dessous». Lors d’une rare visite dans le petit village de Frances, toujours dans la province de Bulacan, le président Marcos a déclaré que la digue était manifestement de «mauvaise qualité». «La digue est inutile» et «pleine de trous», renchérit Nelia de los Reyes Bernal, une travailleuse dans la santé. Les écoliers de Frances doivent désormais, selon elle, porter des bottes en caoutchouc pour aller en classe en raison de la recrudescence des cas de leptospirose et de pied d’athlète. Et «nous ne pouvons plus utiliser les pièces du rez-de-chaussée de nos maisons» et «avons déplacé nos cuisines au premier étage» en raison de la montée des eaux, ajoute-elle. Manifestations La quinquagénaire affirme également que «la construction a commencé l’année dernière, mais elle n’a pas été achevée, apparemment parce que les fonds ont été épuisés». Si les habitants étaient heureux de voir le président, ils «attendent maintenant qu’il tienne ses promesses». Aux Philippines, les scandales impliquant les fonds publics sont courants. Si de nombreux politiciens ont été reconnus coupables de corruption, ils ont cependant pour la plupart échappé à de lourdes peines de prison. Dimanche, des milliers de manifestants devraient se rassembler à Manille pour une «Marche du Billion de Pesos», nommée d’après une enquête de Greenpeace sur les fonds présumés détournés de projets liés au climat depuis 2023 - quelque 17,6 milliards de dollars selon l’organisation. Mais pour Francisco, l’ouvrier du bâtiment qui affirme que les inondations détruisent son gagne-pain, un tel dénouement est à peine envisageable. «Pour moi, l’important, c’est qu’ils rendent l’argent» et «c’est à Dieu de décider ce qu’il adviendra d’eux», confie-t-il. Cecil MORELLA © Agence France-Presse -
Latinos, ex-militaires, retraités: l'ICE, la police de l'immigration américaine, ouvre grand son recrutement
Provo - De bon matin à Provo, plusieurs centaines de candidats font la queue pour rejoindre la police de l’immigration américaine. Dans cette ville de l’Utah (ouest), le recrutement organisé pour assurer la montée en puissance des expulsions promises par Donald Trump attire une foule cosmopolite, venue de tous les Etats-Unis. John Wolworth a fait huit heures de route depuis le Colorado voisin, avec la ferme intention de «défendre la patrie». «Il ne peut pas y avoir de pays sans frontières, c’est impossible», lance à l’AFP ce blond de 33 ans, en veste sombre. «Nos frontières sont importantes, notre culture est importante, et nous avons le droit, en tant que peuple, de défendre cette culture.» Sans emploi, l’ex-militaire a amené son CV, un diplôme d’infirmier, des médailles de l’armée, un certificat d’aptitude au tir et un autre de jiu-jitsu. «Je pense avoir un bon profil», estime l’Américain, tatoué d’une rose à la main droite. «En tant qu’hommes, c’est presque dans notre ADN de relever les défis.» Avec sa «grande et belle loi» budgétaire, Donald Trump a alloué 170 milliards de dollars à la protection des frontières et à la lutte contre l’immigration irrégulière. ICE, la police fédérale de l’immigration chargée d’assurer la campagne d’expulsions massives promise par le président républicain, est un des grands bénéficiaires de ces moyens colossaux et doit recruter 10.000 agents supplémentaires. «Nous avons besoin de VOUS» Le ministère de la Sécurité intérieure organise donc des salons professionnels à travers le pays. ICE vante ce recrutement avec un site internet où l’Oncle Sam interpelle les potentielles recrues. «L’Amérique a été envahie par des criminels et des prédateurs», assure l’agence fédérale. «Nous avons besoin de VOUS pour les expulser.» Cette rhétorique musclée a attiré essentiellement des hommes à Provo, de tous âges. «Nous avons enfin un président qui veut rendre à l’Amérique sa grandeur, voilà pourquoi je suis ici», plastronne un sexagénaire anonyme, venu tenter sa chance après la suppression de l'âge limite pour rejoindre ICE, auparavant fixé à 40 ans. Loin de se limiter aux hommes blancs conservateurs, la foule compte de nombreux candidats afro-américains et hispaniques. Comme Allan Marquez, un employé d’une société de sécurité privée qui travaille dans une prison où ICE amène régulièrement des criminels. Les expulsions massives promises par M. Trump «sont nécessaires», estime l’Américain de 29 ans, en rappelant que ses grands-parents ont émigré «légalement» du Mexique. «Ca fait partie du travail pour assurer la sécurité de la nation.» Egalement d’origine mexicaine, Eddie a lui quelques scrupules face aux descentes menées par ICE cet été autour de Los Angeles. Lors de ces raids ciblant des magasins de bricolage, des stations de lavage auto et des exploitations agricoles, une majorité d’immigrés cueillis n’avaient pas de casier judiciaire. Bonus alléchant Cet ex-employé des services de la protection de l’enfance, qui n’ose pas donner son nom complet, espère pouvoir leur apporter un peu d’humanité. «Je suis d’origine hispanique, mais c’est un travail qui doit être fait», insiste-t-il. «Donc je préfère m’occuper de ça moi-même pour m’assurer qu’ils sont traités correctement.» Venu du Texas (sud), le trentenaire avoue sa «préoccupation» face à la croissance explosive d’ICE, qui a raccourci sa formation de plusieurs semaines. Mais il recherche avant tout «un métier stable, avec de bons avantages». A ce titre, ICE propose un bonus alléchant de 10.000 dollars par an pour les recrues exerçant pendant cinq ans. «Je mentirais si je vous disais que ça ne fait pas partie de mes motivations», sourit Walter Campbell, un ex-Marine de 26 ans. L'étudiant estime que l’"immigration est un énorme problème», qui tire les salaires des Américains à la baisse, et reste de marbre face aux quelques manifestants lui criant de ne pas «vendre son âme à la Gestapo» à la sortie du salon. Après la victoire de M. Trump à la présidentielle, ICE dispose d’"un mandat de la part du peuple», rétorque-t-il. L’agence est actuellement visée par une procédure judiciaire l’accusant d’instituer des contrôles au faciès. Mais M. Campbell reste persuadé qu’il s’agit d’incidents isolés plutôt que d’une consigne pour tenir les promesses d’expulsions massives du président. «Il y a forcément des ratés lorsque vous faites quoi que ce soit à cette échelle», avance-t-il. «Personne n’a dit que ce serait le travail le plus propre au monde.» Romain FONSEGRIVES © Agence France-Presse