
Le « Panel Actions » anticipe une stabilité des marchés actions
Mois après mois, le Panel Actions relève légèrement ses objectifs sur les différents indices boursiers. Entre leurs prévisions de début février et celles de début mars, les gestions ont augmenté entre 1 et 2% leurs objectifs à six mois et à un an sur le CAC 40 et sur l’EuroStoxx 50. Sur la même période, l’indice parisien a progressé de plus de 5%, tandis que l’indice paneuropéen gagnait difficilement 1%.
Pour autant, cet optimisme se révèle très relatif. Aux cours actuels, le Panel Actions anticipe seulement une hausse de 2% du CAC 40 dans six mois et de près de 7% dans un an. L’EuroStoxx 50 devrait progresser un peu plus vite, respectivement de 3,4% d’ici cet automne, et de 8,2% dans un an. Une petite moitié des répondants ont conservé leurs objectifs inchangés, tandis que les autres les ont légèrement relevés. L’amplitude des prévisions à un an s’accroît avec Lazard, qui vise désormais les 4.700 points dans un an, soit un gain de plus de 15%. En revanche, les moins optimistes, Credit Suisse France et Robeco maintiennent leur objectif de 4.100 points, soit un quasi statu quo. Mais à horizon six mois, ils sont quatre (Global Equities, Olympia, Aberdeen AM, et Robeco) à anticiper une baisse de l’indice parisien, jusqu’à -4%.
Sur le marché américain, la tendance est la même, avec un S&P 500 attendu en hausse de 1,5% dans six mois, et de 7,2% dans un an. Toutefois, trois panélistes (CM-CIC AM, EFG AM, et Raymond James) anticipent un rebond de 14%.
Si ces perspectives ne sont guère enthousiasmantes pour les investissements en actions à court terme, elles marquent néanmoins une certaine confiance dans la solidité des marchés actions, malgré les crises politiques en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Inquiétudes qui se lisent déjà dans la forte remontée de la volatilité des actions européennes, à 19,12% en fin de semaine dernière sur le VDax, contre moins de 15% à la mi-février.
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Marine Le Pen accuse la gauche de vouloir « refaire des Juifs des parias »
Paris - La gauche française et européenne «veut refaire des Juifs des parias», a accusé lundi la dirigeante du RN Marine Le Pen, en réaction à la proposition d’Olivier Faure (PS) de faire flotter des drapeaux palestiniens au fronton des mairies le jour de la reconnaissance de l’Etat palestinien par la France. «Il veut ce que veut toute la gauche française et européenne, c’est-à-dire refaire des Juifs des parias», a affirmé la présidente des députés d’extrême droite sur Europe 1-Cnews, jugeant que ces «propos», ces «actions», «puisent leur source dans un antisémitisme d’une violence inouïe». Elle a reproché au premier secrétaire socialiste de souhaiter «peut-être un jour les faire partir». Selon elle, les Juifs «commencent à avoir tellement peur en Europe et en France que, pour certains, ils se disent qu’ils n’ont pas d’avenir dans notre pays», a-t-elle insisté, estimant que «c’est dramatique parce que notre pays est le leur». «On s’attaque à des étudiants parce qu’ils sont juifs, on s’attaque à des chanteurs qu’on veut interdire d’Eurovision parce qu’ils sont juifs, on s’attaque à des gamins parce qu’ils sont dans un avion et qu’on leur demande de descendre», a-t-elle énuméré, convaincue que «tous ces actes-là devraient susciter une indignation majeure, massive». La France doit reconnaître le 22 septembre à l’ONU l'État palestinien, une volonté d’Emmanuel Macron qui y a œuvré diplomatiquement depuis plusieurs mois. Pour Marine Le Pen, cette reconnaissance par la France intervient à un «moment catastrophique». «C’est donner en réalité quitus au Hamas», a-t-elle estimé, voyant des visées électoralistes dans la décision d’Emmanuel Macron. «Il cherche à caresser dans le sens du poil un électorat dont il pense que demain, aux municipales, dans des législatives, il aura besoin», a-t-elle déclaré. Le Rassemblement national a rompu ces dernières années avec l’antisémitisme associé aux propos négationnistes de son fondateur, Jean-Marie Le Pen, qui lui avaient valu d'être condamné par la justice. Fin mars, le président du parti d’extrême droite, Jordan Bardella, avait été le premier dirigeant du RN officiellement invité par le gouvernement israélien. © Agence France-Presse -
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