
La reprise de l’immobilier résidentiel français est encore timide
Bien que durement frappé par la crise financière de ces dernières années, le marché immobilier français commence à reprendre des couleurs, selon les analyses à mi-année du Crédit Foncier. Signe de cette embellie : 68% des professionnels déclarent avoir atteint leur objectif commercial sur le premier trimestre 2015 contre 58% sur le dernier trimestre de 2014.
Dans les faits, le temps d’acquisition d’une résidence principale est passé de 7 mois en 2014 à 4,4 mois en 2015, avec un taux d’acquisition après un an de recherche de 67% actuellement contre 53% en 2014. «Cette situation s’explique en grande partie par un bon marché du crédit, dont les volumes pour l’habitat ont augmenté de 30% entre le premier trimestre 2014 et le premier trimestre 2015, tout cela avec des taux d’intérêt très intéressants», relève Bruno Deletré, directeur général du Crédit Foncier.
« De plus, la durée moyenne des prêts recommence à s’allonger durablement, une première depuis 2012, ce qui atteste de l’augmentation des primo-accédants », ajoute-t-il. Mais ces chiffres dépendent des différents dispositifs pour faciliter l’accession à la propriété. La réforme d’octobre 2014 du prêt à taux zéro (PTZ) et du prêt à l’accession sociale (PAS), qui a permis l'élargissement de leur mise en place, explique en partie ces résultats. La potentielle disparition le 1er janvier 2016 de l’aide personnalisée au logement dédiée à l’accession (APL Accession) pourrait peser lourdement sur les transactions à venir.
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