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Empire Murdoch: après un accord familial, le fils aîné, Lachlan, prendra les rênes après le décès de son père
New York - Fin de la saga ayant inspiré la série «Succession»? Les héritiers de Rupert Murdoch ont trouvé un accord permettant au fils aîné du magnat des médias, proche des opinions conservatrices de son père, de contrôler son empire après son décès. Trois de ses enfants s’opposaient jusque-là aux ambitions du patriarche, âgé de 94 ans, pour Lachlan, 54 ans. Prudence MacLeod, Elisabeth et James Murdoch «vont cesser de détenir des participations» dans les groupes News Corporation (Wall Street Journal, New York Post aux Etats-Unis, The Sun au Royaume-Uni, The Australian) et Fox Corporation (Fox News) en échange de liquidités, selon un communiqué de presse. D’après le New York Times et le Washington Post, tous trois se partageront 3,3 milliards de dollars. Lachlan Murdoch, ainsi que ses jeunes soeurs Grace et Chloe, demeurent eux bénéficiaires du trust familial (un mécanisme juridique, commun au Etats-Unis, utilisé notamment pour organiser une succession ou protéger un patrimoine). En décembre, la justice américaine, saisie à l’initiative de Prudence, Elisabeth et James, s'était opposée à la volonté du milliardaire australo-américain de garantir que Lachlan, qui dirige actuellement Fox News et News Corp, soit le seul décisionnaire après sa mort, tous ses enfants gardant leurs avantages financiers. Dans sa décision, un tribunal du Nevada avait estimé que le père et le fils avaient agi de «mauvaise foi» en essayant de réécrire les règles, rapportait le New York Times, citant une copie du document judiciaire. Si la fille aînée, Prudence, 67 ans, s’est peu impliquée dans l’entreprise familiale, les trois autres - Lachlan, James, 52 ans, et Elisabeth, 57 ans - ont tous été considérés comme des successeurs potentiels. Ancrages de droite Le trust prévoyait à l’origine des droits de vote égaux pour les quatre descendants. Mais, ces dernières années, Murdoch senior aurait commencé à craindre que la chaîne américaine Fox News - le joyau de la couronne - ne s'éloigne, après son décès, de son ancrage à droite pour refléter les opinions plus centristes de James et d’Elisabeth. James, qui a quitté News Corp en 2020, avait par exemple officiellement apporté son soutien à Kamala Harris, la rivale de Donald Trump lors de l'élection présidentielle de 2024. Pour beaucoup d’observateurs, l’affaire aurait pu avoir de lourdes implications sur l’avenir de l’empire laissé par Rupert Murdoch. Le nouveau trust expirant en 2050, selon le New York Times et le Washington Post, il garantit que Lachlan en conserve le contrôle au moins jusqu'à cette date. L’empire médiatique de Rupert Murdoch est accusé d’avoir, via certains de ses journaux et de ses télévisions, favorisé la montée des populismes dans les pays anglo-saxons, qu’illustrent le Brexit au Royaume-Uni et l’ascension de Trump aux Etats-Unis. Il a été plus particulièrement reproché à Fox News, aux avant-postes des batailles idéologiques des conservateurs américains, de nourrir la désinformation sur les vaccins anti-Covid et d’avoir amplifié les allégations d'élection présidentielle supposément truquée en 2020 aux Etats-Unis au détriment de Donald Trump. Fox Corporation a déclaré 2,263 milliards de dollars de bénéfice net et 16,300 milliards de chiffre d’affaires sur l’année fiscale se terminant au 30 juin 2025. News Corporation, pour sa part, a enregistré 1,180 milliard de dollars de bénéfice net et 8,452 milliards de chiffre d’affaires. Raphaëlle PELTIER © Agence France-Presse -
Argentine: après le revers électoral de Javier Milei, le peso et la Bourse dévissent face à l'incertitude
Buenos Aires - Le peso et les actions argentines ont accusé le coup lundi du net revers du parti du président ultralibéral Javier Milei lors d'élections provinciales en Argentine la veille, signe d’un désenchantement qui a valu dans le camp gouvernemental un appel à «l’autocritique». Dimanche, l’opposition péroniste (centre-gauche) s’est largement imposée dans l’importante province de Buenos Aires -qui compte plus d’un tiers de l'électorat- avec un écart inattendu: 47% des voix contre 33% aux candidats de La Libertad Avanza, le parti du président Milei qui a reconnu une «claire défaite». Ce revers, envoyant le signal d’un gouvernement sur la défensive, s’est traduit lundi par une chute des actions argentines cotées à Wall Street, avec des reculs atteignant 15% pour certaines, la Bourse de Buenos Aires clôturant pour sa part en baisse de 13%. Sur le marché des changes, le peso argentin a plongé face au dollar dans un contexte de forte volatilité et de méfiance des investisseurs, avant de se reprendre légèrement en fin de journée. A 1.425 pesos pour un dollar, il a perdu 3,2% de sa valeur par rapport à vendredi. La populeuse province de Buenos Aires étant un bastion traditionnel de l’opposition, une victoire de Javier Milei y aurait tenu de l’exploit. Pourtant par sa taille, le scrutin de dimanche était perçu comme un test, ou une prise de température, en vue des législatives nationales de mi-mandat le 26 octobre. S’y renouvelleront un tiers du Sénat et la moitié des députés, un scrutin-clef pour M. Milei qui depuis décembre 2023 gouverne avec une minorité législative, et a vu plusieurs de ses réformes frustrées par un Parlement retors. Encore récemment, lorsqu’il a annulé un veto présidentiel sur une loi de financement accru du handicap. Charme rompu ? Le président «anarcho-capitaliste», comme il se décrit, a lancé dimanche soir avec défi qu’il n’y aura «pas de retour en arrière d’un millimètre dans la politique du gouvernement» et sa volonté de dérégulation, mais au contraire un cap «approfondi» et «accéléré». Pourtant le chef de cabinet des ministres -poste-clef à mi-chemin entre Premier ministre et chef de cabinet- Guillermo Francos, a estimé qu’il était «temps de faire des autocritiques, d’analyser nos échecs et de comprendre pourquoi les résultats macroéconomiques n’atteignent pas la population». «On reste convaincu que l'équilibre budgétaire est la base de la croissance économique, mais il est vrai aussi que le passage de la macroéconomie à la microéconomie est très important pour les gens qui attendent des résultats concrets», a concédé M. Francos sur Radio Mitre, dans un ton distinct du chef de l’Etat. Car l’indéniable succès du gouvernement Milei contre l’inflation, jugulée à 17,3% sur sept mois depuis janvier (contre 87% sur la même période en 2024), tarde à percoler dans la population, qui perçoit surtout l’austérité budgétaire de la «tronçonneuse» dans la santé, l’université, les retraites, et l’impact de la récession (-1,8 en 2024) sur la consommation et l’emploi. «Les gens se disent: OK, on a fait tous les ajustements (budgétaires) pour atteindre la stabilité, contrôler l’inflation, mais ça y est, l’inflation est sous contrôle. Maintenant, quand va commencer à s’améliorer mon revenu ? Quand vont se créer des emplois ? Se lancer des entreprises ?», analyse pour l’AFP le politologue Raul Timerman, du cabinet Grupo de Opinion Publica. En outre, Javier Milei qui avait été élu, outre l'économie, sur «l’argument d’en finir avec la caste politique corrompue ", apparait aujourd’hui comme «celui qui protège sa sœur Karina», la secrétaire générale de la présidence, récemment éclaboussée par un scandale de pots-de-vin présumés -même si elle n’a à ce jour pas été entendue ni inculpée. «Le charme est rompu», résume Raul Timerman. Réunissant par deux fois son cabinet lundi, Javier Milei n’a pas annoncé de changement d'équipe, mais la création «d’une table ronde de dialogue avec les gouverneurs» des provinces fédérales, notoirement retors, a communiqué en fin de journée le porte-parole présidentiel Manuel Adorni. Suggérant que c’est par des alliances politiques ad hoc, davantage qu’un changement de cap, que le président ultralibéral entend avancer. Sonia AVALOS © Agence France-Presse -
Reconnaissance de l’Etat palestinien: avant une assemblée générale de l'ONU qui s'annonce historique, Mahmoud Abbas rencontre Keir Starmer à Londres
Londres - Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas s’est entretenu lundi soir avec Keir Starmer à Downing Street, à Londres, alors que Londres se rapproche de la reconnaissance de l’Etat de Palestine. Les deux dirigeants ont discuté de «l’urgence de mettre fin aux terribles souffrances et à la famine» à Gaza et de la libération des otages détenus par le Hamas, a indiqué un porte-parole de Downing Street. M. Abbas a salué «l’engagement» du Royaume-Uni à «reconnaître un Etat palestinien pendant l’Assemblée générale de l’ONU», qui se tient du 9 au 23 septembre à New-York, "à moins qu’Israël ne change de cap», a ajouté le porte-parole. Plusieurs pays dont la France ont annoncé leur intention de reconnaître l’Etat de Palestine lors l’Assemblée générale. Keir Starmer a annoncé fin juillet que son pays reconnaîtrait l’Etat de Palestine en septembre, sauf si Israël prenait une série d’engagements, dont celui d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Cette annonce avait été vigoureusement condamnée par Israël. Lors de leur rencontre, les deux dirigeants ont convenu qu’il n’y aurait «aucun rôle pour le Hamas dans la future gouvernance de la Palestine» et insisté sur la nécessité d’une «solution à long terme» au conflit. Le président israélien en visite à Londres Mahmoud Abbas, 89 ans, est arrivé à Londres dimanche soir pour une visite de trois jours. Le mois dernier, les Etats-Unis ont refusé ou révoqué des visas à quelques 80 Palestiniens, dont le président de l’Autorité palestinienne pour l’Assemblée générale de l’ONU. Lors de leur entretien, M. Starmer a «salué l’engagement» de M. Abbas "à «réformer l’Autorité palestinienne». Le président israélien Isaac Herzog est lui aussi attendu au Royaume-Uni. Selon son bureau, il doit quitter Israël mardi «pour une visite officielle à Londres» et devrait être de retour dans son pays vendredi. Une rencontre avec Keir Starmer n’a pas été confirmée par Downing Street. Le président israélien «se concentrera», «lors de ses rencontres diplomatiques», sur la libération des otages, «parallèlement à d’autres questions politiques», selon son bureau. Il va rencontrer des membres du Parlement, des leaders d’opinion et des personnalités des médias, a indiqué la présidence israélienne. L’objectif de la visite d’Isaac Herzog, qui a un rôle surtout protocolaire, est de montrer sa «solidarité avec la communauté juive, qui subit de violentes attaques et fait face à une vague d’antisémitisme», selon cette source. Il a été invité «par les principales organisations de la communauté» juive, devant lesquelles il va prononcer des discours dans des conférences dédiées «au soutien» à Israël et "à la lutte contre l’antisémitisme». Israël considère que reconnaître un Etat palestinien revient à accorder «une récompense au Hamas», après les massacres du 7 octobre 2023 commis par le mouvement islamiste palestinien. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 64.522 morts dans la bande de Gaza, en majorité des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé de Gaza. © Agence France-Presse