
Fisch AM expands executive committee
Erick Jarjat
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RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
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Pesticides : une étude nationale révèle une forte exposition des riverains des vignobles
Paris - Une photographie de l’exposition aux pesticides: les riverains des vignes sont plus imprégnés que les autres Français, démontre une étude nationale inédite, dévoilée lundi par deux agences sanitaires, sans déterminer à ce stade les impacts potentiels sur la santé. Très attendue, dans un contexte d’inquiétudes croissantes mais aussi de tensions avec une partie du monde agricole, l'étude PestiRiv a mesuré la présence de 56 substances dans l’urine et les cheveux de 1.946 adultes et 742 enfants, ainsi que dans l’air extérieur, les poussières et l’air des habitations, plus quelques potagers. D’une ampleur inédite, elle a porté en 2021-2022 sur 265 sites dans six régions viticoles (Grand Ouest, Bourgogne Franche-Comté, Auvergne Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie, Nouvelle-Aquitaine). Ce travail de Santé publique France et de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a aussi recherché d’autres sources d’exposition potentielles (alimentation, modes de vie). «Cohérents» avec ceux d'études aux Etats-Unis et aux Pays-Bas, selon les deux agences, les résultats montrent que les riverains des vignobles «sont plus exposés aux produits phytopharmaceutiques (fongicides, herbicides, insecticides ndlr) que ce(ux) vivant loin de toute culture». Ils ont été communiqués aux parties prenantes (exploitants, élus locaux, ONG...) La majorité des substances, spécifiques à cette culture (folpel, métirame) ou pas (glyphosate, fosétyl-aluminium, spiroxamine...), ont été retrouvées près des vignes - culture choisie pour sa forte consommation de ces produits et sa proximité des habitations. Enfants plus imprégnés Dans les zones viticoles (à moins de 500 mètres) ont été retrouvés des niveaux de contamination parfois supérieurs de «45% dans les urines», «plus de 1.000% dans les poussières», «12 fois» plus grands dans l’air ambiant, comparé aux zones à plus d’un kilomètre de toute culture, a détaillé à la presse Clémence Fillol (SpF). En période de traitement des cultures, les «niveaux de contamination pouvaient augmenter de jusqu'à 60% dans les urines ou selon les pesticides mesurés», de «plus de 700% dans les poussières, jusqu'à «45 fois dans l’air ambiant», a-t-elle poursuivi. Deux facteurs principaux sont apparus dans cette exposition: elle augmente avec la quantité de pesticides épandue et diminue avec l'éloignement des vignes, a précisé Ohri Yamada (Anses). La durée d’aération du logement et du temps passé à l’extérieur jouent aussi, dans une moindre mesure. Les enfants de 3 à 6 ans étaient plus imprégnés, car «davantage en contact avec le sol» ou portant les mains à leur bouche, «par leur apport alimentaire aussi», a précisé Mme Fillol. Les moins de trois ans n’ont pas été inclus, les scientifiques invoquant des difficultés concrètes (recueil d’urine...). Et trop peu de viticulteurs et ouvriers agricoles ont participé pour établir une imprégnation spécifique. Autre limite: les chercheurs n’ont pas pu accéder aux «données réelles d’utilisation des produits phytopharmaceutiques», et ont dû employer «une méthode très complexe et très chronophage» pour reconstituer les quantités de pesticides épandues. Surtout, cette photographie n'évalue pas les effets de ces expositions sur la santé. «Nous ne disposons pas aujourd’hui de lien entre les niveaux d’imprégnation retrouvés et des éléments cliniques en santé humaine», notamment sur des cancers, a résumé Benoît Vallet, directeur général de l’Anses. D’autant que d’autres expositions environnementales (métaux lourds, particules fines, etc) peuvent influer. Cette étude «ne prétend pas répondre à toutes les questions», a souligné Caroline Semaille, directrice générale de SpF, et «d’autres grandes enquêtes avec l’Anses viendront compléter ses premiers résultats». Même si les niveaux d’exposition ne dépassent pas ceux anticipés dans les autorisations de mise sur le marché (AMM) de pesticides, les agences recommandent, par précaution, de «réduire au strict nécessaire le recours aux produits phytopharmaceutiques», avec notamment une application «ambitieuse» de la stratégie Ecophyto. Autre préconisation: informer les habitants avant les traitements pour qu’ils puissent adapter leur comportement: se déchausser en rentrant chez soi, nettoyer le sol, sécher le linge à l’intérieur, etc. «Cette étude confirme nos craintes», a commenté à l’AFP François Veillerette, porte-parole de Générations futures, inquiet du «peu d’empressement (de l’Etat ndlr) à relancer le plan Ecophyto», qui prévoit de diminuer par deux l’usage des pesticides d’ici 2030. L’ONG appelle à élargir les zones sans traitement (actuellement 10 mètres pour la vigne) et à accélérer la conversion au bio. Le Comité national des interprofessions des vins (CNIV) a insisté sur une amélioration des pratiques du secteur depuis dix ans, appelant aussi les fabricants de pesticides à faire évoluer leurs produits. Rébecca FRASQUET © Agence France-Presse -
Budget : Sophie Binet (CGT) accuse Sébastien Lecornu de ne pas rompre avec la ligne de l'Elysée
Paris - La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a accusé lundi le Premier ministre, Sébastien Lecornu, de ne poser à ce stade «aucun acte de rupture», tandis que ses homologues de la CFTC et de la CFE-CGC se sont montrés plus optimistes à l’issue de leurs entretiens à Matignon. «Ce rendez-vous confirme plus que jamais la nécessité de se mobiliser le 18 (septembre) puisque le Premier ministre, à ce stade, parle de rupture dans ses discours, mais ne pose aucun acte de rupture, notamment vis-à-vis de l’Elysée», a dénoncé à la mi-journée Sophie Binet. «A part les deux jours fériés, il n’a renoncé à rien dans le musée des horreurs qu’Emmanuel Macron avait prévu dans son projet de budget». Sébastien Lecornu a annoncé samedi le retrait de la proposition de suppression de deux jours fériés et dit miser sur «le dialogue avec les partenaires sociaux» pour trouver «d’autres sources de financement» pour le budget. La numéro un de la CGT, reçue à Matignon après Marylise Léon de la CFDT vendredi, a dit avoir exigé comme «première rupture» l’abrogation de la réforme des retraites, «blessure démocratique et sociale qui ne passe pas et qui est à l’origine de la situation d’instabilité politique actuelle». Mais elle a expliqué à la presse avoir «senti que le Premier ministre n'était absolument pas déterminé à agir» sur l’abrogation de l'âge de départ à 64 ans. «S’il n’y a pas d’abrogation de cette réforme des retraites, son gouvernement, comme les précédents, tombera», a-t-elle prévenu. «Il ne m’a donné aucune garantie qu’il n’y ait pas de nouvelle réforme de l’assurance chômage», a également déploré Mme Binet, citant également, entre autres, la suppression des 3.000 postes de fonctionnaires et l’augmentation des franchises médicales comme points sur lesquels des ruptures sont attendues. Plus «optimiste», Cyril Chabanier (CFTC) a «entendu un Premier ministre qui (...) comprend que l’année blanche peut poser certaines difficultés et qui est prêt à nous écouter, à entendre nos propositions, en tous cas pour que les plus fragiles et les plus modestes puissent être exclus des mesures les plus difficiles dans l’effort de redressement budgétaire». «On a senti un Premier ministre prêt à bouger les lignes», a-t-il poursuivi, tout en maintenant son appel à manifester aux côtés de ses homologues jeudi. Quid d’une nouvelle réforme de l’assurance-chômage ? «Sur l’assurance chômage, ce n’est pas un dossier prioritaire pour le Premier ministre, ce n’est pas une priorité pour lui de faire une nouvelle réforme», a rapporté Cyril Chabanier. «On a eu un entretien avec le Premier ministre quand même assez détendu, agréable et surtout il nous a fait part de son engagement pour remettre en selle le paritarisme des corps intermédiaires et des partenaires sociaux», a salué devant la presse le N°1 de la CFE-CGC, François Hommeril. «Cet entretien je pense, en tout cas je veux l’espérer, ouvre des perspectives», a-t-il ajouté, même si le Premier ministre n’a apporté aucune précision sur les pistes d'économies budgétaires à venir. Ces entretiens se déroulent sous la pression de la journée de mobilisation syndicale prévue jeudi, lors de laquelle les syndicats espèrent dépasser la mobilisation de près de 200.000 personnes du 10 septembre, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. © Agence France-Presse -
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