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Le résidentiel redevient une valeur refuge pour les investisseurs institutionnels. Dans un marché où le bureau s’essouffle et où les classes d’actifs traditionnelles se révèlent volatiles, il incarne stabilité et profondeur de marché. Pourtant, face à la crise du logement et au manque criant d’offres en zones tendues, aucune réponse satisfaisante n’a encore émergé. Le démembrement de propriété offre une voie nouvelle, qui redonne du sens et de la performance à l’investissement résidentiel, et replace les institutionnels au cœur de la solution.
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ETF à la Une

L’industrie mondiale des ETF approche les 18.000 milliards de dollars sous gestion
Il s'agit d'un record, porté principalement par trois grands fournisseurs.
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Arrêt des mises à jour Windows 10: quelles conséquences pour des millions d’ordinateurs dans le monde?
Paris - La fin mi-octobre des mises à jour de Windows 10, le logiciel d’exploitation de Microsoft, suscite les critiques d’associations et les inquiétudes de nombreux utilisateurs qui craignent de devoir changer leurs ordinateurs. Qu’en est-il de cet arrêt, et quelles seront ses conséquences ? Que va-t-il se passer le 14 octobre ? A partir du 14 octobre, les ordinateurs fonctionnant avec Windows 10, une version apparue en 2015, cesseront de recevoir des mises à jour de la part de son développeur, Microsoft. Ces correctifs étaient destinés à «mettre régulièrement à jour le système d’exploitation, car il était devenu la cible de nombreuses cyberattaques», explique à l’AFP Martin Kraemer, spécialiste de la sensibilisation à la sécurité au sein de l’entreprise américaine KnowBe4. Quelles conséquences pour les consommateurs ? Dans une note en ligne, Microsoft a conseillé aux utilisateurs de passer à Windows 11, disponible depuis 2021. Mais certains ordinateurs ne sont pas compatibles avec cette transition : pour ces cas, l’entreprise propose une formule de mises à jour étendues, au tarif de 30 dollars et pour une durée d’un an. Une situation dénoncée par des associations de consommateurs. Aux États-Unis, l’association Consumer Reports a déploré le fait que «des ordinateurs incapables de faire fonctionner Windows 11 étaient encore disponibles à la vente en 2022 et 2023", et risquent ainsi de devenir obsolètes trois ans après leur achat. En France, une coalition de 22 associations, dont l’UFC-Que Choisir et Halte à l’obsolescence programmée (HOP), ont lancé une pétition pour demander des mises à jour gratuites jusqu’en 2030. Sollicité par l’AFP, Microsoft a refusé d’indiquer combien d’utilisateurs seraient concernés. Mais selon Consumer Reports, près de 650 millions de personnes à l'échelle mondiale utilisaient Windows 10 au mois d’août. D’après une autre association américaine, le Public Interest Research Group (PIRG), jusqu'à 400 millions d’ordinateurs seraient incompatibles avec Windows 11. Quels sont les risques ? Pour les utilisateurs qui ne peuvent pas passer à Windows 11 et qui continueraient à utiliser Windows 10 sans souscrire à l’extension de mises à jour Microsoft, les vulnérabilités face aux cyberattaques vont s’accroître. «En ne recevant plus les mises à jour, vous n'êtes plus protégés contre les menaces cyber les plus récentes», explique Martin Kraemer. Si le danger est «très difficile» à quantifier, selon le spécialiste, il est certain que les utilisateurs de Windows 10 deviendront des cibles privilégiées pour les cyberattaquants en quête de failles de sécurité. Les applications sont aussi concernées, soulève Paddy Harrington, analyste au sein du cabinet américain Forrester. «Les fournisseurs d’applications comptent sur le fournisseur du système d’exploitation pour assurer certaines fonctionnalités et si celles-ci ne sont pas mises à jour, le fournisseur d’application ne peut pas s’assurer que son application continuera à fonctionner correctement», assure-t-il. Quelles options alternatives ? Interrogés au sujet de l’efficacité de logiciels antivirus, les experts soulignet leur insuffisance face à un système d’exploitation non mis à jour. «Il y a une limite à la protection qu’ils peuvent offrir (...). C’est bien mieux que de ne rien faire, mais cela devrait être une solution temporaire, le temps de trouver une solution permanente», déclare Paddy Harrington à l’AFP. Reste la possibilité de changer pour un autre système d’exploitation, en gardant son ordinateur. Des logiciels libres, tels que Linux, peuvent ainsi être utilisés, mais nécessitent d'être installés par l’utilisateur. «Tant que vos applications supportent ce système d’exploitation et que vos outils de gestion et de sécurité le prennent en charge, c’est un bon choix», assure Paddy Harrington. Mona GUICHARD © Agence France-Presse -
SEMAINE DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Développement durable : stop ou encore ?
Le report de la CSRD a-t-il mis un coup d’arrêt aux engagements des entreprises en matière de développement durable ? Si la plupart des organisations affirment poursuivre leurs actions, elles se disent également soulagées d’un report et d’une simplification jugés nécessaires. Pour les experts, en revanche, ce délai est délétère pour la durabilité des entreprises -
L'Indonésie et l'UE ont conclu un accord de libre-échange
Denpasar - L’Indonésie et l’Union européenne (UE) ont conclu mardi à Bali un accord de libre-échange à l’issue de longues négociations qui se sont accélérées après la hausse des droits de douane américains. Paraphé par le ministre indonésien de l’Economie, Airlangga Hartarto, et le commissaire européen au Commerce, le Slovaque Maros Sefcovic, l’accord va faciliter les échanges entre les 27 nations du bloc européen et la plus grande économie d’Asie du Sud-Est. «L’UE et l’Indonésie envoient un message fort au monde selon lequel nous sommes unis dans notre engagement en faveur d’un commerce international ouvert, fondé sur des règles et mutuellement bénéfique», a déclaré M. Sefcovic. Retardés notamment par l'épineuse question des produits issus de la déforestation, les pourparlers se sont accélérés après la décision du président américain Donald Trump d’imposer une hausse des droits de douane à de nombreux pays. Alors que ses produits exportés vers les Etats-Unis sont désormais taxés à 19%, Jakarta s’est tourné vers l’UE pour obtenir un accès préférentiel. De leur côté, également visés par l’administration Trump, les Vingt-Sept cherchent à diversifier leurs partenariats commerciaux. «Cette signature (...) a été finalisée en raison de la guerre tarifaire de Donald Trump. L’indonésie doit chercher un marché alternatif en Europe et l’Europe (...) a besoin d’un marché à pénétrer», a commenté pour l’AFP Bhima Yudhistira Adhinegara, directeur exécutif du Centre d'études économiques et juridiques de Jakarta. - Droits de douane à 0% - Selon l’accord, 80% des produits indonésiens exportés vers l’UE bénéficieront de droits de douane nuls, a indiqué M. Airlangga. Cela devrait bénéficier aux principaux produits indonésiens, notamment les chaussures, les textiles, les produits de la pêche ou encore l’huile de palme, a-t-il ajouté. «Notre accord avec l’Indonésie crée de nouvelles opportunités pour les entreprises et les agriculteurs» et «nous assure également un approvisionnement stable et prévisible en matières premières essentielles», a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, citée dans un communiqué. L’UE est le cinquième partenaire commercial de l’Indonésie, avec 30,1 milliards de dollars (25,6 milliards d’euros) d'échanges en 2024. Avec cet accord, «il sera plus facile pour les produits de (l’UE) d’entrer» en Indonésie, un marché de 280 millions d’habitants, souligne Deni Friawan, chercheur au Centre d'études internationales et stratégiques (CSIS). L’UE, en retour, ouvre des perspectives aux secteurs indonésiens comme le textile ou la chaussure, fortement concurrencés par le Vietnam, lequel a signé un accord commercial avec l’UE dès 2019, un an après Singapour. L’accord permettra également des investissements en Indonésie, notamment dans des secteurs stratégiques tels que les véhicules électriques, l'électronique et les produits pharmaceutiques. Au total, les exportateurs européens «économiseront quelque 600 millions d’euros par an en droits de douane sur leurs marchandises» entrant en Indonésie, ajoute le communiqué. Déforestation Les relations ont été tendues dernièrement entre Bruxelles et Jakarta du fait d’une interdiction d’importation proposée par l’UE sur les produits liés à la déforestation. Ceci a irrité l’Indonésie, important exportateur d’huile de palme. L’entrée en vigueur de cette législation a été reportée à la fin de cette année. L’accord «établit une plateforme de coopération, de dialogue et de facilitation des échanges sur un éventail de questions environnementales et climatiques liées au commerce, y compris dans le secteur de l’huile de palme». Selon M. Airlangga, M. Sefcovic avait promis d’accorder un «traitement spécial» à Jakarta concernant la politique de déforestation, sans donner plus de détails. Les défenseurs de l’environnement craignent que l’accord n’entraîne une accélération de la déforestation en raison d’une demande accrue d’huile de palme indonésienne. «Les forêts naturelles restantes dans les concessions de palmiers à huile seront potentiellement défrichées dans un avenir proche (et) converties en plantations», s’inquiète Syahrul Fitra de Greenpeace Indonésie. Les Parlements de chacun des 27 Etats européens et de l’Indonésie doivent encore ratifier le texte avant une entrée en vigueur espérer en 2027. Aldiv ALFASERA with Dessy SAGITA in Jakarta © Agence France-Presse