A quelques encablures du siège de Fidelity, une équipe de quants travaille dur dans un anonymat relatif, relate le Wall Street Journal. Cette équipe constitue pourtant une arme clé dans la bataille de la société de gestion pour rattraper tous ses concurrents, de Vanguard à Robinhood. Créée en 2001, cette société s’appelle Geode Capital Management. Elle faisait partie de Fidelity avant d’en être détachée en 2003. Elle compte 140 employés – principalement des ingénieurs - et n’a pratiquement pas de budget marketing. Surtout, elle gère aujourd’hui quelque 720 milliards de dollars, contre moins de 100 milliards il y a dix ans. Geode est l'élément clé des efforts déployés par Fidelity pour réduire les coûts d’investissement dans toutes ses activités, écrit le WSJ. Elle a aidé Fidelity à regagner le terrain perdu face aux géants de la gestion passive que sont Vanguard et BlackRock. Elle a également attiré de nouveaux clients vers la société à l'époque des transactions sans commission. Les investissements gérés par Geode ont aidé Fidelity à faire passer ses actifs sous administration de 8.320 milliards de dollars fin 2019 à 8.800 milliards de dollars en septembre... Geode est une société distincte, poursuivant une stratégie d’investissement différente de celle de Fidelity. Mais la société reste sous le contrôle de la famille Johnson, note le WSJ.
Dans un entretien à AssetNews, Robert Barnes, directeur général de la plate-forme de négociation continentale du LSE, revient sur les effet du Brexit et ses projets en Europe.
L’opérateur boursier a annoncé lundi la nomination de Delphine d’Amarzit au poste de PDG d’Euronext Paris et de membre du directoire du groupe dirigé par Stéphane Boujnah. L’actuelle directrice générale adjointe d’Orange Bank prendra ses fonctions le 15 mars. Euronext est organisé suivant un modèle fédéral, avec des patrons locaux pour chacun de ses marchés boursiers nationaux à Paris, Amsterdam, Bruxelles, Lisbonne, Dublin et Oslo. Delphine d’Amarzit succédera à Anthony Attia, qui a été nommé directeur groupe des marchés primaires et du post-marché chez Euronext. L’opérateur paneuropéen a trouvé en octobre un accord pour racheter la Bourse de Milan au London Stock Exchange (LSE) moyennant 4,3 milliards d’euros, une opération qu’il compte boucler au premier semestre.
L’opérateur boursier a annoncé lundi la nomination de Delphine d’Amarzit au poste de PDG d’Euronext Paris et de membre du directoire du groupe dirigé par Stéphane Boujnah. L’actuelle directrice générale adjointe d’Orange Bank prendra ses fonctions le 15 mars.
William Blair Investment Management vient de nommer Lih-Ann Tan au poste de directrice de la distribution institutionnelle et wholesale pour l’Asie. Basée à Singapour, elle est rattachée à Tom Ross, le directeur de la distribution internationale. Lih-Ann Tan arrive de NN Investment Partners où elle était directrice du développement commercial institutionnel en Asie hors-Jpon. Elle a également travaillé chez Lion Global Investors Limited et DBS Asset Management (aujourd’hui Nikko Asset Management).
La Commission européenne a annoncé mercredi avoir autorisé sous conditions le rachat du spécialiste de l’information financière et des terminaux Refinitiv par London Stock Exchange Group (LSEG), l’opérateur de la Bourse de Londres. «Les engagements proposés par cette dernière garantiront que les marchés resteront ouverts et concurrentiels et que l’acquisition n’entraînera pas de hausse des prix ni de réduction du choix et de l’innovation en ce qui concerne ces produits», a déclaré Margrethe Vestager, la commissaire européenne en charge de la Concurrence, citée dans un communiqué. LSEG a confirmé avoir reçu l’approbation sous conditions de Bruxelles. La Commission avait ouvert en juin une enquête approfondie sur cette transaction, craignant notamment qu’elle pose des problèmes de concurrence sur le marché de la négociation électronique de titres d’Etats européens.
La Commission européenne a annoncé mercredi avoir autorisé sous certaines conditions le rachat du spécialiste de l’information financière et des terminaux Refinitiv par London Stock Exchange Group (LSEG), l’opérateur de la Bourse de Londres.
Difficile de suivre le New York Stock Exchange (Nyse). L’opérateur de la Bourse de New York a annoncé mercredi son intention de retirer de la cote trois opérateurs télécoms chinois pris pour cible par l’administration de Donald Trump, après avoir déclaré la veille qu’il ne jugeait plus cette opération nécessaire. Ce revirement intervient après que le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a téléphoné à la présidente de l’opérateur de la Bourse de New York, Stacey Cunningham, pour lui faire part de son désaccord sur le maintien des trois opérateurs à Wall Street, indique Reuters. Ce qui souligne le manque de clarté et les tensions autour de la mise en place de l’interdiction par l’administration Trump d’investir dans des entreprises chinoises.
Difficile de suivre le New York Stock Exchange (Nyse). L’opérateur de la Bourse de New York a annoncé mercredi son intention de retirer de la cote trois opérateurs télécoms chinois pris pour cible par l’administration de Donald Trump, après avoir déclaré la veille qu’il ne jugeait plus cette opération nécessaire.
Le New York Stock Exchange (Nyse) a annoncé, dans la nuit de lundi à mardi, qu’il n’avait plus l’intention de retirer de la cote trois opérateurs télécoms chinois, China Mobile, China Telecom et China Unicom Hong Kong, pris pour cible par l’administration Trump. L’opérateur de la Bourse de New York avait initialement prévu de retirer ces sociétés le 11 janvier. La décision du Nyse intervient dans les dernières semaines du mandat de Donald Trump à la Maison-Blanche et souligne l’incertitude entourant la mise en œuvre de l’interdiction par les Etats-Unis des investissements américains dans les entreprises considérées par Washington comme détenues ou contrôlées par l’armée chinoise.
C’est un revirement inattendu. Le New York Stock Exchange (Nyse) a annoncé dans la nuit de lundi à mardi qu’il n’avait plus l’intention de retirer de la cote trois opérateurs télécoms chinois, China Mobile, China Telecom et China Unicom Hong Kong, pris pour cible par l’administration Trump. L’opérateur de la Bourse de New York avait initialement prévu de retirer ces sociétés le 11 janvier.
Agipi a annoncé avoir reçu le label Relance pour son unité de compte Agipi Régions Solidaire, créée en 2017 et gérée par Axa IM. Agipi Régions Solidaire (anciennement Agipi Régions) est investie dans des entreprises françaises implantées en régions, qui favorisent la création d’emplois et l’essor du tissu économique local. La part solidaire (entre 5% et 10%) est gérée par Ecofi et investit dans des Entreprises Solidaires d’Utilité Sociale (agrément ESUS) intervenant dans des secteurs ciblés de la longévité, de l’accompagnement de la dépendance, et plus globalement du « mieux vivre ensemble ».
Amérique. Les opérateurs boursiers conservent leur appétit de croissance au-delà de l’historique trading. En témoignent deux projets d’acquisition dévoilés par les poids lourds Deutsche Börse et Nasdaq. Le premier a convenu du rachat de 80% de l’agence de conseil en vote ISS (Institutional Shareholder Services), valorisée 1,9 milliard d’euros. ISS est un géant mondial du proxy voting aux côtés de Glass Lewis. L’ogre allemand reste ouvert à des acquisitions de 1 à 5 milliards. De quoi soutenir l’ambition d’une hausse annuelle moyenne de 10 % des revenus d’ici à 2023 (4,3 milliards d’euros en 2019). Nasdaq, de son côté, a jeté son dévolu pour 2,75 milliards de dollars sur un spécialiste de lutte contre la fraude et le blanchiment d’argent, Verafin. La proie canadienne fournit aux institutions financières, essentiellement nord-américaines, une plate-forme de détection en mode SaaS (Software as a service).
Le Nasdaq a annoncé jeudi le rachat de la société de lutte contre le crime financier Verafin pour un montant de 2,75 milliards de dollars (2,33 milliards d’euros) en cash. Le groupe poursuit ainsi sa diversification dans les solutions technologiques à destination de l’industrie financière. Verafin, basée au Canada et fondée en 2003, fournit à plus de 2.000 institutions financières une plateforme hébergée dans le cloud qui leur permet de détecter et signaler les fraudes financières et le blanchiment d’argent. Sa clientèle est surtout composée de petites banques et coopératives de crédit en Amérique du Nord. Le Nasdaq souhaite la proposer aux 250 banques, opérateurs boursiers, courtiers, gérants et régulateurs qui utilisent ses propres solutions de détection de la fraude à travers le monde. «Cette acquisition nous permet de poursuivre notre objectif d'être un fournisseur de premier plan de solutions ‘SaaS’ [Software as a service, modèle où un logiciel est hébergé sur des serveurs à distance, ndlr] sur le cloud pour les marchés financiers mondiaux et au-delà», a déclaré Adena Friedman, directrice générale du Nasdaq.
L’opérateur boursier américain Nasdaq a annoncé jeudi le rachat de la société de lutte contre le crime financier Verafin pour un montant de 2,75 milliards de dollars (2,33 milliards d’euros) en cash. Le groupe poursuit ainsi sa diversification dans les solutions technologiques à destination de l’industrie financière.