L’actualité des grands acteurs présents dans l’univers de la gestion de patrimoine, groupements de CGP, réseaux, et associations. L’actualité des banques privées et des gestionnaires de fortune, rôle des nouveaux acteurs tels que les fintechs, assurtechs, legaltechs, propertech, etc.
L'association de CGP vient de déposer un recours gracieux entre les mains du Premier ministre pour annuler les décrets et arrêtés qui concernent l'auto-régulation de la profession.
La société de gestion Philippe Hottinguer Gestion va récupérer des clients particuliers privésdu gestionnaire d’actifsDôm Finance, a confirmé le président de Philippe Hottinguer Gestion, Marc-Antoine Laffont,à NewsManagers. «Nous avons acquis un portefeuille de clients privés auprès de Dôm Finance, qui va se consacrer à la clientèle institutionnelle. Il s’agit d’une opération marginale qui nous apporte quelques millions d’euros d’encours. Le transfert de ce portefeuille de clients est en cours. La phase de transition devrait durer quatre mois», explique-t-il. Par ailleurs, les deux firmesvont prochainement lancer un fonds actions baptisé Abacus Green Deal. « Ce fonds s’appuiera sur la méthodologie de stock-picking développée par notre directeur de la gestion Edwin Faure et appliquera un filtre ESG puisqu’il s’agira d’un fonds à impact classé Article 9selon la réglementation SFDR. Dôm Finance complétera nos compétences en matière d’ESG en nous fournissant de l’analyse et des données ESG», précise Marc-Antoine Laffont.
La Société Générale a annoncé mardi que sa banque en ligne Boursorama avait signé un protocole d’accord avec ING. cet accord lui permettra de proposer des offres privilégiées pour reprendre les clients de la banque de détail de l'établissement néerlandais en France.
Le groupe de courtage SPVIE Assurances vient d’annoncer l’arrivée de Matthieu Bébéar aux côtés de Renaud Adde en tant que directeur général délégué. Dans le cadre du plan stratégique 2022-2024 de SPVie, il a été décidé de créer une direction générale déléguée bicéphale, pour répondre à ses besoins d’accélération de la croissance et de structuration des réseaux de distribution, explique un communiqué.
Orpea a annoncé dimanche soir s'être séparé de son directeur général, Yves Le Masne, alors que l’exploitant de maisons de retraite se trouve dans la tourmente après les accusations du livre-enquête « Les Fossoyeurs » qui met en cause les pratiques de l’entreprise.
L'association de CGP a publié le 24 janvier une note à l'attention des candidats à la présidentielle. Un combat marathonien sur certains points jugés prioritaires, comme les modes de rémunération des professionnels, la traque illégal de l'exercice du métier ou le soutien aux IOBSP face aux banques.
Le groupe Anaxago, spécialisé dans l’investissement alternatif, a annoncé mercredi 26 janvier le recrutement de Basma El Aboudi et Alexandra Cherabieh en tant que gestionnaires d’investissement. Elles viennent renforcer l’équipe d’investissement immobilier pour soutenir la croissance de son développement (+70% de croissance en 2021).
Bernard Aybran, ancien dirigeant de la structure française d’Invesco et qui avait rejoint Allfunds l'été dernier, vient de quitter ce dernier pour Monaco, a appris NewsManagers. Il a intégré La Compagnie monégasque de banque (CMB) pour y prendre la direction de la filiale de gestion du groupe bancaire dont l’italien Mediobanca est actionnaire à 100% depuis 2004. CMB compte environ 250 personnes à Monaco dans la gestion de fortune et la gestion d’actifs.
C’est une petite bombe dans le milieu des fintechs françaises. Guillaume Piard, président et co-fondateur deNalo quitte la société, dont il conserve tout de même une part du capital. Le dirigeant historique de la fintechest remplacé au poste de président par Numa Jequier, qui occupait depuis 2018 le poste de directeur des opérations de Nalo. Une fonction qui lui a permis d’exercer différents métiers au sein de l’entreprise, de conseiller financier à la gestion financière en passant par la gestion de projets avec Generali.Il a notamment développé les stratégies d’acquisition clients, de partenariats et plus récemment de l'équipe support. L’objectif du nouveau dirigeant serade permettre à Nalo de «renforcer l’expérience clients fondée sur notre approche de gestion de patrimoine par projets de vie», indiquent dans un communiqué les actionnaires de Nalo. Âgé de 33 ans, NumaJequier estdiplômé duMaster «in Finance»de la Toulouse Business School et du coding bootcamp Le Wagon.Ildébute sa carrière en qualité desales-traderen salle de marché. En 2012, il rejoint l’inspection générale de la Société Générale, où il mène des missions de conseil en stratégie et d’audit dans les entités étrangères du groupe. Il est également co-fondateur en2014de la sociétéAlogia, qui vise àadapter les logements des seniors pour leur permettre de mieux vieillir à domicile. Il intègre Nalo en 2018 en qualité dedirecteur des opérations.
Six mois après sa prise de fonction, Edouard de Saint Pierre, directeur général de Lombard Odier France, partage avec la rédaction sespremiers retours d’expérience. Le dirigeant, qui veut faire del’Hexagone le vaisseau amiral européen du groupe, mise beaucoup surles nouvelles générations et les partenariats avec les conseillers eninvestissements financiers.
Après l'acquisition d’Aviva France par Aéma Groupe, Fred Vianas est nommé directeur général, en remplacement de Julien Brami qui exerçait au sein de la banque depuis quatre ans.
«Cette opération n’est pas une cession mais une transmission». C’est en ces termes qu’Eric Doutrebente, désormais ancien président de la Financière Tiepolo, a ouvert le point presse consacré à la fusion de sa société avec J. de Demandolx, que Newsmanagers avait dévoilée mi-décembre. Le dirigeant assurera la présidence du comité de surveillance de la nouvelle structure, qui conserve le nom Tiepolo. Une mise en retrait pleinement assumée, pour celui qui ne veut pas «être encore gérant dans dix ans» et qui se passera «sans précipitation» pour transmettre sa clientèle dans les bonnes conditions au cours des deux ou trois prochaines années. Les familles fondatrices des deux sociétés, les associés et les salariés détiennent 100% de l’entité rapprochée. Cette opération bénéficiera du soutien d’Andera Acto, en dette mezzanine et du financement en dette senior de plusieurs banques. Un nouveau triumvirat Côté gouvernance, Roland de Demandolx prend les rênes de la société en tant que président. A ses côtés, Philibertde Rambuteau et Nicolas-Xavier de Montaigut occuperont les fonctions de codirecteurs généraux. Les associés historiques Dominique Villeroy de Galhau – jusqu’ici directeur général – et Thierry Barbier, actuel secrétaire général, intègrent le nouveau comité de direction.Dominique Villeroy de Galhau, conserve 10% du capital, tout comme un autre associé, Raymond Saurel, alors que Thierry Barbier a lui revendu 100% de sa participation. Au total, l’actionnariat de Tiepolo est désormais composé de 17 associés, sur les 32 collaborateurs que comptent la société. «La part de l’actionnariat salarié a plus que doublé grâce à cette opérationpour atteindre environ 10% du total», s’est félicité Roland de Demandolx, précisant que la famille Demandolx et les dirigeants de Demandolx Gestion détiennent désormais une part majoritaire du capital. La nouvelle entité gère 1,8 milliard d’euros d’actifs, dont 250 millions proviennent de J. de Demandolx, pour le compte de 1.400 familles. Sur ces 1,8 milliard d’euros, 520 millions sont actuellement gérés en gestion collective sur sept fonds. Parmi les nouveautés qui seront proposées aux clients de Tiepolo, J. de Demandolx amène son expertise en gestion internationale, avec un biais sur les grandes valeurs américaines. Tiepolo était de son côté principalement reconnu pour sa gestion en actions françaises et européennes et depuis quelques années pour l’activité de multigestion mise en place par Jean Grabowski. Attirer de nouveaux gérants L’objectif de ce rapprochement, outre l’aspect transmission, est de faire de Tiepolo «l’un des leaders de la gestion privée indépendante en France», a expliqué son nouveau président, qui se positionne en concurrent des banques privées. Ce dernier tient à l’ADN qui a fait le succès de Tiepolo, à savoir la gestion non intermédiée sous mandat, pour continuer à se développer. «Avec une croissance de 7% à 10% nets de nos actifs sous gestion ces dernières années, nous pouvons raisonnablement atteindre les 2,5 à 3 milliards d’euros d’encours d’ici 5 ans», a précisé Dominique Villeroy de Galhau, tout en rappelant que les chiffres ne sont pas une obsession pour la société de gestion. Côté développement, Roland de Demandolx ne cache pas ses velléités de consolidation à moyen terme: «Nous sommes opportunistes et restons à l’écoute du marché, même s’il nous faut avant tout bien digérer cette fusion.» Les dirigeants espèrent que cette opération sera d’ailleurs l’occasion pour des gérants extérieurs de s’intéresser au projet et de les rejoindre. «Jusqu’ici J. de Demandolx était trop petite pour attirer les talents que nous convoitions, reconnait son dirigeant. Cette opération doit nous permettre de changer cette dynamique.» L’arrivée de nouveaux gérants privés sera donc à guetter de près dans les mois et années à venir. Par ailleurs, la nouvelle structure conservera son mode de rémunération quasiment unique sur le marché avec une commission de surperformance assez élevée mais des frais de gestion de base très faibles par rapport à la concurrence (0,4% par semestre). Une rémunération qui a toujours démarqué Tiepolo sur le marché avec pour objectif de véritablement aligner les intérêts de la société avec ceux de ses clients. La gamme de fonds bientôt article 8 La société va également accélérer la formalisation de son analyse extra-financière. «Nous faisons de la gestion ESG, ou plutôt GSE, car l’accent est en priorité mis sur la gouvernance, depuis des années, a affirmé Eric Doutrebente. Nous ne le mettions pas forcément en avant car cela a moins de sens pour une clientèle privée par rapport aux institutionnels.» Une vision partagée par Roland de Demandolx, qui note malgré tout un intérêt un peu plus important ces derniers mois et qui sera amené à grandir dans les années à venir. «C’est la raison pour laquelle tous nos fonds passeront article 8 d’ici à la mi-2020», a-t-il annoncé. La société travaille ainsi à la mutualisation des grilles d’analyse extra-financière des deux sociétés et à la mise en place d’une politique d’exclusion de certains titres de ses fonds pour être conforme à l’article 8 à la mi-2022.
Un pacte d'actionnaires mécontents de la stratégie de l'entreprise entend présenter prochainement une liste dissidente de celle proposée par l'actuel conseil d'administration.