
CARNET ACTIFS 760
LEAD :
ASSOCIATION
FINANCEMENT PARTICIPATIF FRANCE
JEREMIE BENMOUSSA, 32 ans, est nommé président, Financement Participatif France. Il exerce comme analyste en fusions-acquisitions à Paris et Londres puis comme consultant en stratégie management avec une spécialisation en banques et assurances. Il est depuis 2014, cofondateur et président de Fundimmo.
LEAD :
IMMOBILIER
CREDIT FONCIER
ERIC FILLIAT, 53 ans, devient directeur général de Crédit Foncier. Il entre chez Mazars comme directeur de mission audit en 1992 puis rejoint, en 1999, la Caisse nationale des Caisses d’Epargne au poste de responsable du département consolidation du groupe. En 2004, il est nommé directeur de la réglementation et des comptabilités du groupe Caisse d’Epargne, et devient ensuite entre 2009 et 2012, directeur des comptabilités du groupe BPCE. Il était précédemment directeur général adjoint, en charge du pôle finance du Crédit Foncier.
CARNET :
SOCIETE DE GESTION
CARMIGNAC
CHRYSTELLE EID est nommée analyste actions spécialisées dans le secteur de la consommation (basée à Londres) chez Carmignac. Elle débute sa carrière en 2004, chez Goldman Sachs London comme Private Equity Analyst puis rejoint, en 2016, Apollo Global Management en qualité de Private Equity Associate avant d’occuper des fonctions d’investment manager chez Charterhouse Capital Partners en 2018.
HILBERT INVESTMENT SOLUTIONS
SANDRINE CAPDEVERT,43 ans, nouvelle responsable middle-office d’Hilbert Investment Solutions. Elle dispose de près de vingt ans d’expérience dans la finance et plus particulièrement en middle-back-office titres en banque de réseau, banque privée, société de gestion, société d’investissement et en cabinet de gestion de patrimoine..
ECOFI INVESTISSEMENTS
MICHEL DELOUYA, 55 ans, est nommé directeur des risques financiers, membre du comité de direction chez Ecofi Investissements. Il réalise toute sa carrière dans la finance, en France et à l’international. Trader au Crédit Lyonnais Investment Bank pendant douze ans, il devient senior broker sur les marchés de taux et dérivatifs chez Pollak Prebon. Il rejoint, en 2006, UBS Asset Management en qualité de directeur exécutif et directeur adjoint des risques EMEA. Il était, depuis 2017, prestataire, en charge des risques financiers pour Ecofi Investissements. Il a été président de travail sur la liquidité, membre des commissions techniques financières et risk management de l’AFG et professeur associé à l’Essec.
CLARISSE SOUTHIPHONG, 24 ans, est nommée commerciale asset management chez Ecofi Investissements. Assistante back-office chez HSBC, analyste financier au Crédit Agricole et assistante commerciale et marketing chez Ecofi Investissement, elle exerçait au sein d’un cabinet spécialisé en asset management en tant que consultante.
ALIENOR LEGENDRE,
, 25 ans, devient analyste ISR et solidaire d’Ecofi Investissements. Elle exerce comme analyste ISR chez Natixis et chargée de mission agriculture et alimentation d’une association de protection de l’environnement. Elle était précédemment stagiaire sur les droits de vote et l’ISR chez Ecofi Investissement.
MAXIME DEHERLY,35 ans, est nommé directeur de la gestion monétaire d’Ecofi Investissements. Il a réalisé l’essentiel de sa carrière chez Ecofi Investissements en qualité de gérant middle-office puis en tant que gérant monétaire.
ARTHUR MARINI, 25 ans, est nommé gérant monétaire d’Ecofi Investissements. Il devient finance system analyst au sein de Abzena inc, Babraham – Royaume-Uni, société spécialisée dans la recherche biopharmaceutique et a travaillé pour des missions pédagogiques à Madagascar. Il a effectué son stage de fin d’études chez Ecofi Investissements.
TIKEHAU CAPITAL
OLGA KOSTERS, 47 ans, responsable de l‘activité de fonds secondaires de dette privée, Tikehau Capital. Elle occupe plusieurs postes à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) à Londres puis conseille, ensuite, au sein de StepStone Global, de grands investisseurs institutionnels sur les stratégies de financement privés aux Etats-Unis et dirige les activités liées à la stratégie de dette privée corporate de Zurich Insurance Group.
IMMOBILIER
PRIMONIAL REIM
JULIE DUVILLIER-RAOUL,
, 35 ans, est nommé directrice développement institutionnel chez Primonial REIM. Après avoir commencé sa carrière en 2008, comme analyste chez DC Advisory, elle rejoint, en 2011, Clearwater France et devient managing director M&A où elle dirige une équipe d’une trentaine de collaborateurs et pilote les levées de fonds et les mandats de conseil à la vente et à l’achat dans les secteurs de l’immobilier, la restauration et l’hôtellerie.
PHILIPPE CHAMBERY,51 ans, est nommé directeur développement retail de Primonial REIM. Il démarre sa carrière en 1996 au sein de l’Union Notariale Financière. Il entre, en 2003 à La Financière AM puis RAM Active en 2007, en charge de la distribution externe des fonds. Il intègre, en 2010, Primonial REIM en tant que responsable puis directeur commercial grands comptes où il est responsable des levées de fonds, de la distribution des référencements et du développement de la clientèle.
AUDIT/CONSEIL
EY
ERIC ALONSO, 46 ans, nouvel associé, EY. Il entame sa carrière dans le conseil au sein du cabinet IDRH au poste de manager. Il rejoint, en 2002, Kurt Salmon puis co-fonde, en 2011, Keyrus Management et y développe les activités de conseil en organisation et ressources humaines. Il est nommé, en 2014, directeur associé de Carewan.
BAIN & COMPANY
STEPHANE BUSSE,
, rejoint le bureau de Paris de Bain & Company en qualité d’associé. Il exerce dans le conseil au sein d’autres cabinets internationaux après avoir passé six ans dans le secteur de l’ingénierie logiciel et quatre ans de recherche et enseignement à l’université de Paris.
GRANT THORNTON
FRANCOISE MECHIN, 49 ans, est nommée directrice générale de Grant Thornton. Après un début de carrière en entreprise, en contrôle de gestion au sein du groupe Schneider, elle exerce en cabinet d’expertise comptable à Lyon avant de créer sa propre structure, dédiée aux groupes internationaux et/ou cotés. Elle intègre Grant Thornton à Lyon en 2005 et assure les fonctions de direction de l’audit et du service évaluation.
DROIT
FIELDFISHER PARIS
DAVID BENSIMON, 39 ans, est nommé associé de Fieldfisher Paris. Il exerce comme collaborateur au sein du département immobilier des cabinets Jones Day et De Pardieu Brocas Mafei à Paris puis pendant deux ans en qualité de collaborateur senior chez Paul Hastings à Paris.
BANQUE
NATIXIS
OLIVIER VIGNERON, est nommé directeur des risques, membre du comité de direction générale de Natixis. Il exerce principalement à Londres. Trader dans les dérivés de crédit chez Goldman Sachs en 2000, il occupe des postes de trader senior dans diverses banques avant de rejoindre J.P. Morgan en 2008 comme managing director du desk des dérivés de crédit. Il intègre, début 2012, la direction des risques pour devenir le responsable des modèles et de l’analyse de capital, en charge de la mise en œuvre des modèles de fonds propres avancés de Bâle III à l’échelle mondiale. Il est nommé, en 2015, directeur des risques EMEA et responsable mondial des risques de marché. Il siège également au conseil de surveillance de la banque J.P. Morgan AG à Francfort comme président du comité des risques.
ANNE LEBEL devient directrice ressources humaines et corporate culture, membre de la direction générale chez Natixis. En poste chez Bossard en 1987 comme consultante en organisation et conduite du changement, elle rejoint, en 1997, Schering Plough France en tant que responsable des ressources humaines et de la formation en France avant de prendre la responsabilité de projets d’organisation et de développement RH en Europe. Directrice des ressources humaines en France en 2004 chez Serono France, elle rejoint, en 2008, Allianz Global Corporate & Specialty en qualité de directrice des ressources humaines pour la France, l’Italie et l’Espagne puis pour l’Europe et l’Asie. Directrice des ressources humaines monde en 2012, elle entre chez Natixis en 2016 en tant que membre du comité de direction générale en charge des ressources humaines.
VERONIQUE SANI est nommée directrice technologie & transformation, membre de la direction générale de Natixis. En poste au sein de l’inspection générale de la Banque Indosuez en 1994, elle devient chargée de clientèle grandes entreprises. Elle intègre la Société Générale CIB en 2002 comme responsable des middle offices dérivés actions, avant d’exercer en tant que responsable mondiale des opérations sur OTC et dérivés actions. Managing director des opérations à la Société Générale CIB à New York en 2012 puis executive officer de Société Générale Global Solutions Centre en Inde en 2015, elle rejoint Natixis en 2018 en qualité de directrice des opérations et des systèmes d’information et membre du comité de direction générale.
ARKEA BANQUE ENTREPRISES ET INSTITUTIONNELS
DELPHINE DREVILLON, 44 ans, nouvelle directrice du centre d’affaires du Finistère d’Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels. Après avoir débuté sa carrière comme avocate spécialiste du droit des sociétés au Barreau de Paris, elle exerce ensuite en qualité de juriste corporate chez Ubisoft avant d’intégrer le Crédit Mutuel Arkéa en 2006. Elle devient, en 2011, responsable juridique et ressources humaines, membre du comité de direction chez Arkéa On Life. Elle était, depuis février 2015, responsable des relations institutionnelles et clientèles au Crédit Mutuel de Bretagne, adjointe au secrétaire général.
ASSURANCE
DIGITAL INSURE SERVICES
FABRICE POMIERS, 43 ans, est nommé directeur général, Digital Insure Services. Il démarre sa carrière en 1999 comme auditeur au sein du cabinet Arthur Andersen puis intègre, en 2002, BNP Paribas Cardif où il déploie le dispositif de contrôle interne à l’international. Il exerce, à partir de 2007, des fonctions de direction générale, en Europe du Sud et Europe Centrale. De retour en France, en 2014, il devient directeur général adjoint d’ICARE et pilote le développement international et la transformation digitale.
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Wall Street recule face au ralentissement de l'emploi malgré la perspective de baisses de taux de la Fed
Washington - La Bourse de New York a clôturé en baisse vendredi après la dégradation du marché du travail en août aux Etats-Unis, l’inquiétude d’un ralentissement économique prenant le pas sur l’optimisme quant à une baisse des taux de la Fed. Le Dow Jones a reculé de 0,48% et l’indice élargi S&P 500 a perdu 0,32%. L’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a terminé proche de l'équilibre (-0,03%). La place américaine se montre quelque peu «angoissée» face à un possible «ralentissement économique» aux Etats-Unis, a souligné Jose Torres, analyste d’Interactive Brokers. Le marché du travail a continué à se dégrader en août aux Etats-Unis, avec un taux de chômage en progression, à 4,3%, selon les données officielles publiées vendredi par le ministère du Travail américain. La première économie mondiale a créé seulement 22.000 emplois le mois dernier, un niveau bien inférieur à ceux auxquels les Etats-Unis étaient habitués. Les analystes s’attendaient à 75.000 créations d’emploi, selon le consensus publié par MarketWatch. Les investisseurs demeurent prudents, ne connaissant pour le moment pas encore «toutes les implications de cette faiblesse persistante du marché du travail», notent les analystes de Briefing.com. Le flou autour des droits de douane de Donald Trump risque de continuer à freiner les embauches, a relevé par ailleurs Art Hogan, analyste de B. Riley Wealth Management. Mais ce rapport sur l’emploi donne aussi le feu vert à un assouplissement monétaire de la part de la banque centrale américaine (Fed) lors de sa réunion de septembre, avec la possibilité d’un futur coup de fouet pour l'économie. Il «laisse également entendre que d’autres mesures seront nécessaires pour stabiliser le marché du travail avant la fin de l’année», a noté Samuel Tombs, analyste de Pantheon Macroeconomics. Les acteurs du marché s’attendaient déjà à ce que le Fed réduise ses taux dans une fourchette de 4,00% à 4,25% lors de sa prochaine réunion. Désormais, ils sont aussi une majorité à anticiper d’autres baisses lors des réunions d’octobre et de décembre, selon l’outil de veille FedWatch CME. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, les taux d’intérêt ont nettement reculé. Vers 20H15, le rendement de l’obligation d’Etat américaine à échéance 10 ans tombait à 4,09%, contre 4,16% jeudi en clôture. A deux ans, il reculait à 3,52% contre 3,59%. Au tableau des valeurs, le géant des semi-conducteurs Broadcom a brillé (+9,41% à 334,89 dollars) après l’annonce de résultats supérieurs aux attentes pour le troisième trimestre de son exercice décalé, tant au niveau de son chiffre d’affaires que de son bénéfice net par action. Le groupe pharmaceutique Kenvue a chuté (-9,15% à 18,66 dollars) après parution d’informations de presse assurant que le ministre américain de la Santé pourrait lier son médicament phare, le Tylenol, au développement de l’autisme chez l’enfant. Selon le Wall Street Journal, le ministre américain de la Santé Robert Kennedy Jr, contesté pour ses positions antivaccins, s’apprêterait à lier la prise d’acétaminophène (ou paracétamol) - principe actif du Tylenol aux Etats-Unis ou Doliprane en France - chez les femmes enceintes au développement de troubles neurodéveloppementaux chez l’enfant, dont l’autisme. Le spécialiste des véhicules électriques Tesla (+3,64% à 350,84 dollars) a été recherché après que son conseil d’administration a proposé un plan de rémunération inédit sur dix ans pour son patron Elon Musk, qui pourrait lui rapporter plus de 1.000 milliards de dollars, sous conditions, et renforcer son contrôle sur l’entreprise. L'équipementier sportif Lululemon Athletica a plongé (-18,58% à 167,80 dollars) en raison de prévisions ne convainquant pas les analystes. L’entreprise s’attend à un bénéfice net par action compris entre 12,77 et 12,97 dollars pour l’année complète, alors que les anticipations étaient de 14,15 dollars. Nasdaq © Agence France-Presse -
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Immigration clandestine : raid policier dans une usine Hyundai-LG aux Etats-Unis, près de 500 arrestations
Washington - Près de 500 personnes, dont une majorité de Sud-Coréens, ont été arrêtées par la police de l’immigration dans une usine de fabrication de batteries des groupes sud-coréens Hyundai et LG dans l’Etat de Géorgie (sud-est), soupçonnées de travailler illégalement aux Etats-Unis. Le raid, mené jeudi, résulte d’une «enquête pénale liée à des accusations de pratiques d’embauche illégales et à de graves infractions fédérales», a expliqué vendredi Steven Schrank, un agent du service d’enquêtes du ministère américain de l’Intérieur, au cours d’une conférence de presse. Il s’agit de «la plus importante opération des forces de l’ordre sur un même site de toute l’histoire du service des +Homeland Security Investigations+ (+Enquêtes sur la sécurité intérieure+)», a-t-il affirmé, s’exprimant d’Atlanta, dans l’Etat de Géorgie. Les 475 personnes arrêtées dans cette usine, située dans la ville d’Ellabell, se «trouvaient aux Etats-Unis de manière illégale» et «travaillaient illégalement», a affirmé M. Schrank, soulignant que la «majorité» d’entre elles étaient de nationalité sud-coréenne. Sollicité par l’AFP aux Etats-Unis, le constructeur automobile a répondu être «au courant du récent incident» dans cette usine, «surveiller étroitement la situation et s’employer à comprendre les circonstances spécifiques» de cette affaire. «A ce stade, nous comprenons qu’aucune des personnes détenues n'était directement employée par le groupe Hyundai», a-t-il poursuivi, assurant donner «priorité à la sécurité et au bien-être de quiconque travaille sur ce site et au respect de toutes les législations et réglementations». De son côté, LG Energy Solution a affirmé suivre «de près la situation et recueillir toutes les informations pertinentes». «Notre priorité absolue est toujours d’assurer la sécurité et le bien-être de nos employés et de nos partenaires. Nous coopérerons pleinement avec les autorités compétentes», a ajouté cette entreprise. La Corée du Sud, la quatrième économie d’Asie, est un important constructeur automobile et producteur de matériel électronique avec de nombreuses usines aux Etats-Unis. Mission diplomatique Une source proche du dossier avait annoncé quelques heures plus tôt, de Séoul, qu’"environ 300 Sud-Coréens» avaient été arrêtés pendant une opération du Service de l’immigration et des douanes américain (ICE) sur un site commun à Hyundai et LG en Géorgie. De son côté, l’agence de presse sud-coréenne Yonhap avait écrit que l’ICE avait interpellé jusqu'à 450 personnes au total. Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères avait également fait d'état d’une descente de police sur le «site d’une usine de batteries d’une entreprise (sud-coréenne) en Géorgie». «Plusieurs ressortissants coréens ont été placés en détention», avait simplement ajouté Lee Jae-woong, le porte-parole du ministère. «Les activités économiques de nos investisseurs et les droits et intérêts légitimes de nos ressortissants ne doivent pas être injustement lésés dans le cadre de l’application de la loi américaine», avait-il poursuivi. Séoul a envoyé du personnel diplomatique sur place, avec notamment pour mission de créer un groupe de travail afin de faire face à la situation. Les autorités sud-coréennes ont également fait part à l’ambassade des Etats-Unis à Séoul «de (leur) inquiétude et de (leurs) regrets» concernant cette affaire. En juillet, la Corée du Sud s'était engagée à investir 350 milliards de dollars sur le territoire américain à la suite des menaces sur les droits de douane de Donald Trump. Celui-ci a été élu pour un second mandat en novembre 2024, en particulier sur la promesse de mettre en oeuvre le plus important programme d’expulsion d’immigrés de l’histoire de son pays. Depuis, son gouvernement cible avec la plus grande fermeté les quelque onze millions de migrants sans papiers présents aux Etats-Unis. Au prix, selon des ONG, des membres de la société civile et jusqu’aux Nations unies, de fréquentes violations des droits humains. D’Atlanta, le Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) a expliqué sur X avoir participé à l’arrestation d’environ 450 «étrangers en situation irrégulière» au cours d’une opération dans une usine de batteries, une coentreprise entre Hyundai et LG. Selon son site internet, Hyundai a investi 20,5 milliards de dollars depuis son entrée sur le marché américain en 1986 et compte y investir 21 milliards supplémentaires entre 2025 et 2028. L’usine d’Ellabell a été officiellement inaugurée en mars, avec l’objectif de produire jusqu'à 500.000 véhicules électriques et hybrides par an des marques Hyundai, Kia et Genesis. Elle devrait employer 8.500 personnes d’ici à 2031. © Agence France-Presse