
Les banques seraient amenées à être davantage transparentes
Le projet de loi de Séparation des activités bancaires est actuellement débattu en seconde lecture à l’Assemblée nationale - Le contrôle de l’activité des banques à l’étranger ainsi que la communication de données des clients sont au menu.
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RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
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Après l'intrusion de drones russes en Europe, des exercices militaires en Biélorussie
Borisov - Des bruits d’explosion, des gerbes de feu et le rugissement d’avions de combat: quelques hommes, dont deux représentants militaires américains, observent à la jumelle les manoeuvres de troupes russes et bélarusses. Ces exercices baptisés «Zapad-2025», prévus pour durer jusqu'à mardi, ont été lancés vendredi, quelques jours après l’intrusion sans précédent d’une vingtaine de drones russes sur le territoire polonais, condamnée par l’Union européenne. Dimanche, la Roumanie a à son tour dénoncé l’intrusion d’un drone russe. Si les pays appartenant au flanc oriental de l’Otan ont fait part de leurs vives préoccupations concernant les intentions de Moscou, la Russie et son allié, le Bélarus, où se déroulent la plupart des manoeuvres, jugent ces réactions exagérées. L’objectif revendiqué de ces exercices, qui se déroulent habituellement tous les quatre ans, consiste à simuler une invasion de leur territoire par un «ennemi». «On a entendu beaucoup de choses (...), qu’on était en train de menacer l’Otan, qu’on allait envahir les Etats baltes... Bref, une série d’absurdités», a commenté lundi le ministre bélarusse de la Défense Viktor Khrenine, en supervisant les opérations à la base de Borissov, à l’est de la capitale Minsk. La Pologne, la Lettonie et la Lituanie - trois pays bordant le Bélarus - ont néanmoins renforcé leurs mesures de sécurité, en fermant notamment leurs frontières et en organisant des exercices militaires rivaux. Fait rare, le Bélarus a invité lundi des dizaines de journalistes étrangers et d'équipes de télévision à assister à quelques opérations. «Meilleures places» Des représentants américains étaient également présents, recevant un accueil d’invités d’honneur, un nouveau signe de conciliation entre Washington et Minsk. Le ministère bélarusse de la Défense a publié lundi une vidéo montrant Viktor Khrenine serrant la main à l’attaché militaire américain Bryan Shoupe, accompagné d’un autre homme et tous deux en uniforme, et échangeant quelques paroles avec lui en russe. «Merci pour l’invitation», a déclaré le représentant américain dans cette vidéo. «Les meilleures places pour observer seront mises à votre disposition (...) Nous vous montrerons tout ce qui vous intéresse», lui a répondu le ministre bélarusse. Selon Minsk, des représentants d’une vingtaine de pays assistent aux manoeuvres, dont la Hongrie et la Turquie, membres de l’Otan. Depuis leur plateforme d’observation, les spectateurs ont notamment assisté aux manoeuvres de véhicules dans une rivière, suivis depuis les airs par un hélicoptère. Dans un bunker, de jeunes conscrits chargeaient des obus dans un canon. Les journalistes n’ont pas été invités aux exercices se déroulant en mer de Barents et dans la Baltique, ni aux exercices terrestres dans la région bélarusse de Grodno, à la frontière avec la Pologne et la Lituanie. Selon Minsk, 7.000 soldats participent à l'édition «Zapad-2025», dont seulement 1.000 envoyés par la Russie, qui a massivement déployé ses troupes en Ukraine depuis février 2022. Les exercices militaires conjoints de 2021 avaient mobilisé quelque 200.000 soldats. Le ministre bélarusse de la Défense a justifié la baisse du nombre de soldats déployés par la volonté de Minsk de «réduire les tensions» avec ses voisins. «Nous n’avons rien à cacher», a-t-il déclaré, ajoutant: «Nous nous préparons seulement à défendre notre pays». © Agence France-Presse -
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Une aristocrate britannique et son conjoint condamnés pour la mort de leur bébé, après une cavale tragique
Londres - Une aristocrate britannique, issue d’une famille proche de la famille royale, et son compagnon ont été condamnés lundi à 14 et 18 ans de détention pour la mort de leur bébé survenue au cours d’une cavale de plusieurs semaines. Cette affaire hors norme, qui a débuté par la fuite du couple début 2023 pour se cacher de la police et des services sociaux, a passionné les Britanniques et nécessité deux procès après l'échec d’un premier jury à se prononcer. En prononçant la peine de Constance Marten, 38 ans, et Mark Gordon, 51 ans, le juge a insisté sur leur «conduite négligente» et leur «mépris flagrant» pour les risques qu’ils faisaient courir à la petite Victoria, qui dormait avec eux sous une tente en plein hiver. Après le retrait de quatre de leurs enfants par les services sociaux, inquiets de leur capacité à s’en occuper, Constance Marten et Mark Gordon avaient tout fait pour garder avec eux le nourrisson, né fin décembre hors de toute structure médicale. Mais la police s'était lancée à leurs trousses après la découverte de leur voiture en feu dans le nord de l’Angleterre en janvier 2023. Le couple a finalement été arrêté fin février à Brighton, dans le sud de l’Angleterre, après près de deux mois à se déplacer en taxis, à dormir dans des hôtels ou dans une tente, et à tout payer en liquide. Le corps du nourrisson a été retrouvé quelques jours plus tard dans un sac de supermarché dans un hangar. Leur premier procès en 2024 s'était achevé sur une absence de verdict au sujet de leur responsabilité dans la mort de la petite Victoria. Ils avaient en revanche été condamnés pour cruauté infantile et pour avoir dissimulé la naissance de l’enfant. Lors du second procès, ils ont finalement été reconnus coupables d’homicide involontaire. Mark Gordon s’est vu condamné à une peine de 14 ans de prison rallongée de quatre ans supplémentaires en raison de sa «dangerosité». L’autopsie n’a pas permis de déterminer la cause de la mort du bébé, et le juge a décidé de condamner le couple, qui a toujours défendu la thèse de l’"accident tragique», sur la base d’un décès par «hypothermie» dans le froid glacial. Jusqu’au bout, Constance Marten et Mark Gordon sont restés solidaires, évoquant leur «méfiance» vis-à-vis des autorités et perturbant à plusieurs reprises le déroulement des audiences. Plusieurs fois, ils ont refusé de se rendre au tribunal, ont épuisé chacun un certain nombre d’avocats, et Mark Gordon avait finalement décidé d’assurer seul sa défense. Encore lundi, le juge a dû interrompre les plaidoiries pour rappeler à l’ordre le couple, qui se faisait passer des mots dans le box. Page d’Elizabeth II L’intérêt des Britanniques pour cette affaire tient sans nul doute beaucoup au parcours de Constance Marten, que tout oppose à celui de Mark Gordon, fils d’une infirmière originaire des Caraïbes et qui a passé 20 ans en prison aux Etats-Unis pour un viol qu’il a commis à 14 ans. Constance, elle, est l’héritière d’une riche famille aristocrate. Son père, Napier Marten, a été page d’Elizabeth II, avant d’abandonner sa fortune et de partir vivre en Australie. Et la mère de la reine était la marraine de sa grand-mère paternelle. Éduquée dans des écoles privées, puis étudiante en arabe et en philosophie, Constance Marten a travaillé un temps pour la chaîne Al Jazeera, avant de se tourner vers une carrière d’actrice. En 2014, elle rencontre Mark Gordon dans une boutique à Londres et le couple se marie deux ans plus tard au Pérou, une union non reconnue au Royaume-Uni. Durant les deux procès, elle a raconté les relations difficiles qu’elle entretenait avec sa famille, qui l’ont conduite à rompre tout lien dans les années 2010. «Ils avaient honte du fait que j’ai eu des enfants avec Mark, qu’ils ne soient pas issus de la haute société», a-t-elle dit. Elle les a accusés de lui avoir coupé les vivres, alors qu’elle était enceinte de son premier enfant, mais l’enquête a montré qu’elle a ensuite perçu des versements mensuels d’un trust hérité de sa grand-mère. Selon son avocat Tom Godfrey, Constance Marten ressent «tristesse et remords» pour la mort de Victoria. Durant le premier procès, sa mère et son frère ont régulièrement assisté aux audiences, sans que Constance Marten ne leur jette un regard. Cette dernière a déjà demandé à faire appel de sa condamnation. Marie HEUCLIN et Clara LALANNE © Agence France-Presse