
Vivendi garnit sa tirelire en vendant GVT à Telefonica

Trois semaines de négociations exclusives auront suffi. Vivendi et Telefonica ont signé leur accord définitif concernant la cession de GVT, filiale brésilienne de télécoms du groupe français. «Il prévoit un paiement en numéraire de 4,66 milliards d’euros dont il faudra déduire la dette bancaire d’environ 450 millions d’euros et les ajustements du besoin en fonds de roulement», explique Vivendi. Le groupe de médias recevra également 7,4% du capital de Telefonica Brasil, dont la valeur en Bourse est de 2,02 milliards d’euros au 18 septembre, et 5,7% du capital de Telecom Italia, dont la valeur en Bourse est de 1,01 milliard d’euros au 18 septembre. Vivendi devra par la suite payer les impôts sur la plus-value et des taxes estimés aujourd’hui à environ 500 millions d’euros. Au total, GVT est ainsi valorisé 6,74 milliards d’euros nets. Cet accord est encore soumis à certaines conditions. Sa finalisation devrait intervenir avant la fin du premier semestre 2015.
Plus d'articles du même thème
-
Orsted fait prévaloir ses droits auprès d’un tribunal fédéral américain
Dans une injonction préliminaire, le juge Royce Lamberth a autorisé la poursuite du projet Revolution Wind qui avait été suspendu le mois dernier par l’administration Trump. -
Unigestion et Sagard unissent leur expertise dans le private equity
Le groupe suisse adosse ses activités de private equity au gestionnaire créé par la famille Desmarais. L'entité combinée devrait peser quelque 23 milliards de dollars d'encours dans ce métier. -
La Société Générale cote son stablecoin dollar sur la plateforme Bullish
La filiale de la banque de la Défense spécialisée dans les crypto-actifs va rendre son nouveau jeton disponible via la plateforme du fournisseur américain.
ETF à la Une

L’industrie mondiale des ETF approche les 18.000 milliards de dollars sous gestion
- Le patron de la Société Générale prend la menace Revolut au sérieux
- L’Insead lance un master pour les futurs décideurs de la finance
- Valneva est suspendu à la commercialisation du vaccin contre la maladie de Lyme
- Dominique Lefebvre opte pour un départ anticipé de la présidence du Crédit Agricole
- La Fed abaisse ses taux pour enrayer la dégradation de l'emploi américain
Contenu de nos partenaires
-
#DigitalCitizen
RGPD : le retour du bon sens – par David Lacombled
Réglementer et réguler sans brider ni brimer, en matière de données, la loi doit se faire agile aussi -
Urgence
Un mur de dettes face à un mur d'investissements : la Cour des comptes tire le signal d'alarme pour EDF
Dévoilé par le média Contexte, le rapport commandé à la Cour des comptes par la commission des Finances de l'Assemblée nationale souligne la fragilité du bilan de l'énergéticien et des capacités de financement à long terme « aléatoires » -
In folio
Jonathan Coe mène l’enquête – par Bernard Quiriny
Les preuves de mon innocence prend place dans le grand tableau-mosaïque de l’Angleterre que compose Jonathan Coe depuis Testament à l’anglaise (1994), avec la même vision du passé : Coe se représente un âge d’or allant de 1945 à 1980, avec l’Etat-providence, l’esprit communautaire et le système de santé, puis une époque de déclin moral avec le thatcherisme et ses suites