
Le projet de rachat de FRHI par AccorHotels avance bien
Un évènement L’AGEFI
RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
Plus d'articles du même thème
-
Armani pourrait se vendre à un groupe français
Dans son testament, Giorgio Armani demande que sa marque soit progressivement vendue à un autre acteur du secteur en citant nommément LVMH, EssilorLuxottica et L'Oréal. -
Pluxee se renforce en Inde avec une acquisition
L'ancienne filiale de Sodexo acquiert la société ProEves qui est spécialisée dans les avantages aux salariés pour la garde d'enfants. -
Paramount Skydance pourrait racheter Warner Bros Discovery
L'opération, qui doit encore être confirmée, créerait un géant de l'information et du divertissement. En Bourse, les actions des deux groupes en profitent.
Sujets d'actualité
ETF à la Une

BNP Paribas AM se dote d’une gamme complète d’ETF actifs
La filiale de gestion de BNP Paribas vient de lancer six ETF « enhanced alpha » en s’appuyant sur ses équipes de gestion quantitative.
Les plus lus
- Le rachat de Mediobanca menace la fusion des gestions de Generali et BPCE
- Zucman contre Mistral, la France qui perd et la France qui gagne
- Le Crédit Agricole CIB transige sur les « CumCum »
- Mistral AI lève 1,7 milliard d’euros et accueille ASML à son capital
- Sébastien Lecornu commence son chemin de croix budgétaire avec Fitch Ratings
Contenu de nos partenaires
A lire sur ...
-
Spirale
Dégradation : Fitch change la France de catégorie
L'agence de notation a dégradé la note de la France d'un cran, de AA- à A+. Un changement de catégorie tout sauf anodin, même si les marchés avaient probablement déjà anticipé cette décision -
Liberté d'expression au Royaume-Uni: Tommy Robinson, figure de l'extrême droite, mobilise les foules
Londres - Des dizaines de milliers de personnes sont attendues samedi à Londres à l’appel de Tommy Robinson, figure de l’extrême droite britannique, pour ce qu’il présente comme un rassemblement «pour la liberté d’expression», sujet qui agite le débat public au Royaume-Uni. Ce rendez-vous intervient après un été marqué par des manifestations anti-immigration devant des hôtels hébergeant des demandeurs d’asile, largement relayées sur les réseaux sociaux par l’activiste. Une contre-manifestation à l’initiative d’une organisation antiraciste, Stand Up To Racism UK, doit se dérouler samedi au même moment à la mi-journée, dans le centre de la capitale britannique. La police de Londres a indiqué qu’elle mobiliserait quelque 1.000 agents pour garantir que «les deux manifestations se déroulent pacifiquement». Tommy Robinson, 42 ans, de son vrai nom Stephen Yaxley-Lennon, est le fondateur de l’ex-groupuscule English Defence League (Ligue de défense anglaise), issu de la mouvance hooligan. «Marchez pour votre pays, marchez pour la liberté, marchez pour vos enfants et marchez pour Charlie Kirk», a-t-il déclaré jeudi sur X, en référence à l’influenceur conservateur américain Charlie Kirk, porte-drapeau de la jeunesse trumpiste, tué mercredi par balles aux États-Unis. Connu pour ses positions anti-immigration et anti-islam, Tommy Robinson a été condamné à plusieurs reprises, notamment pour troubles à l’ordre public. Il a été emprisonné en 2018 pour outrage au tribunal, puis en 2024 pour avoir répété des propos diffamatoires sur un réfugié. Libéré en mai, il avait notamment reçu le soutien du milliardaire américain Elon Musk. Plusieurs mobilisations de ses partisans ont par le passé rassemblé des milliers voire des dizaines de milliers de personnes, comme en juillet 2024 où ils étaient entre 20.000 et 30.000, selon des estimations de l’organisation antiraciste Hope Not Hate. Débat sur la liberté d’expression Tommy Robinson présente depuis des mois ce rassemblement comme «le plus grand jamais consacré à la liberté d’expression». Les participants sont appelés à se retrouver à 11H00 (10H00 GMT), avant de marcher en direction de Whitehall, cœur du pouvoir politique du pays. Les organisateurs ont annoncé la présence de plusieurs personnalités de la droite et de l’extrême droite britanniques et étrangères, dont Steve Bannon, l’ancien conseiller du président américain Donald Trump. Le président du parti français d’extrême droite Reconquête, Eric Zemmour, a confirmé sa présence. Ce sujet de la liberté d’expression, au cœur d’un débat public au Royaume-Uni depuis plusieurs mois, a été ravivé début septembre lorsque des policiers armés ont arrêté à l’aéroport londonien de Heathrow un créateur de séries accusé d’avoir diffusé des messages hostiles aux personnes transgenres. Le débat est le plus souvent soulevé par la droite et l’extrême droite, mais il a aussi été évoqué en lien avec les centaines d’arrestations de manifestants exprimant leur soutien au groupe Palestine Action, qui a été classé «organisation terroriste» par le gouvernement. Face au tollé, le Premier ministre Keir Starmer s’est dit «très fier» de la «longue tradition de liberté d’expression» dans le pays, qu’il «défendra toujours». Tommy Robinson doit à nouveau être jugé en octobre 2026 pour avoir refusé de donner le code PIN de son téléphone portable, que la police lui réclamait en vertu des pouvoirs étendus dont elle dispose dans le cadre de la loi sur le terrorisme de 2020. Alexandra DEL PERAL © Agence France-Presse -
Le premier déplacement de Sébastien Lecornu est consacré à la santé
Paris - Sébastien Lecornu se rend samedi en province, à Mâcon, pour son premier déplacement en tant que Premier ministre, délaissant pendant quelques heures les concertations qu’il mène activement à Paris avant de former un gouvernement. Quatre jours à peine après sa nomination, le nouveau et jeune (39 ans) locataire de Matignon va à la rencontre des Français pour qui il reste encore un inconnu. Il échangera notamment avec des salariés d’un centre de santé de la préfecture de Saône-et-Loire dont le but est d’améliorer l’accès aux soins. Il s’agit pour lui de convaincre l’opinion autant que les forces politiques du bien-fondé de sa méthode: trouver des terrains d’entente, en particulier sur le budget, permettant de gouverner sans majorité. Lui-même élu local de l’Eure, où il a été maire, président de département et sénateur, ce fils d’une secrétaire médicale et d’un technicien de l’aéronautique avait assuré dès le soir de sa nomination «mesurer les attentes» de ses concitoyens et «les difficultés» qu’ils rencontraient. Sébastien Lecornu est très proche d’Emmanuel Macron, avec qui il a encore longuement déjeuné vendredi à l’Elysée. Sa nomination coïncide avec plusieurs mouvements sociaux. Le jour de sa prise de fonction, une journée de mobilisation lancée sur les réseaux sociaux pour «bloquer» le pays a réuni 200.000 manifestants, et une autre journée de manifestations à l’appel des syndicats est prévue jeudi. Une parole sobre «Il y a une grande colère» chez les salariés, a rapporté Marylise Léon, la patronne de la CFDT, premier syndicat de France, à l’issue d’une entrevue vendredi avec le nouveau Premier ministre qui lui a dit travailler sur une «contribution des plus hauts revenus» dans le budget 2026. C’est sur le budget que ses deux prédécesseurs, François Bayrou et Michel Barnier, sont tombés. Et Sébastien Lecornu cherche en priorité une forme d’entente avec les socialistes. Mais il lui faut dans le même temps réduire les déficits, alors que l’agence de notation Fitch a dégradé vendredi soir la note de la dette française. Le centre et la droite de la coalition gouvernementale se disent prêts à taxer plus fortement les ultra-riches sans pour autant aller jusqu'à l’instauration de la taxe Zucman sur les plus hauts patrimoines, mesure phare brandie par les socialistes et dont LR ne veut pas. Une telle mesure marquerait en tout cas une des «ruptures» au fond prônées par Sébastien Lecornu à son arrivée, puisqu’elle briserait le tabou des hausses d’impôts de la macronie. Sébastien Lecornu veut aussi des changements de méthode. Il a d’abord réuni jeudi --pour la première fois depuis longtemps-- les dirigeants des partis du «socle commun», Renaissance, Horizons, MoDem et Les Républicains, afin qu’ils s’entendent sur quelques priorités communes. Un format «présidents de parti» qui «permet de travailler en confiance, de façon plus directe, pour échanger sur les idées politiques, sur les arbitrages», salue un participant. Une parole sobre Avant les oppositions et à quelques jours d’une deuxième journée de manifestations, il a consulté les partenaires sociaux, recevant vendredi la CFDT et Medef, avant la CGT lundi. En quête d’un compromis pour faire passer le budget, le chef de gouvernement pourrait repartir du plan de son prédécesseur François Bayrou délesté de ses mesures les plus controversées. A l’instar de la suppression de deux jours fériés. L’hypothèse d’une remise sur les rails du conclave sur les retraites semble aussi abandonnée. Les partenaires sociaux refusent de toute façon de le rouvrir. Des gestes sont attendus à l'égard des socialistes alors qu'à l’Elysée, on estime que le Rassemblement national, premier groupe à l’Assemblée nationale, se range désormais comme la France insoumise du côté du «dégagisme». Cultivant une parole sobre voire rare, Sébastien Lecornu ne s’exprimera qu'à l’issue de ces consultations «devant les Français», avant la traditionnelle déclaration de politique générale, devant le Parlement. Ministre depuis huit ans, il connaît bien les députés et le gouvernement sortant, dont il fait partie en tant que ministre démissionnaire des Armées. Anne RENAUT © Agence France-Presse