
BM&A propose une analyse plus fine de la prime de risque de marché
Du nouveau dans l’évaluation financière. Pour les experts à la recherche d’indicateurs fiables et indépendants, le cabinet d’audit et de conseil BM&A lance Fairness Finance, un outil en ligne permettant le calcul d’une prime de risque de marché. En avril 2016, BM&A avait acquis l’activité «prime de risque» de Fairness Finance dans cette perspective.
«Nous avons la volonté d’apporter un outil innovant, qui évalue ‘plus finement’ les entreprises, explique Pierre Béal, associé BM&A, en charge de la ligne de service Evaluation financière et expertise indépendante. Nous avons fait le choix d’une parfaite transparence, en donnant tout le détail de notre méthodologie». Fairness Finance s’appuie sur une importante profondeur de marché, avec une base de plus de 1.700 sociétés européennes cotées et de 2.000 en Amérique du Nord, avec dix ans d’historiques de comptes et trois à cinq années de prévisions. L’outil permet de calculer chaque mois des primes de risque de marché, des bêtas sectoriels, des abaques (calculateurs) de prime de taille, et demain de coût de la dette. Ainsi le taux de rendement interne (TRI) du SBF 120 ressortait à 7,95% fin avril et celui de l’Euro Stoxx 50 de 8,01%, soit une prime de risque de respectivement 7,19% et 7,49%, sur la base des anticipations de flux de trésorerie. «Ce TRI innove en prenant en compte le risque de défaut, et le degré d’optimisme des prévisions, généralement au-dessus de la réalité», ajoute Roland Clère, senior manager chez BM&A. Ce modèle a notamment été utilisé par BM&A, comme expert indépendant dans le cadre de la récente OPA simplifiée de DL Invest sur DL Software.
Fairness Finance s’adresse aussi bien aux évaluateurs, qu’aux équipes M&A des banques d’affaires, aux départements fusions-acquisitions des corporates, et aux universitaires. «Le calcul du bêta répond à une très forte demande des utilisateurs, précise Stéphane Marande, senior manager chez BM&A. Le bêta que nous offrons est celui du secteur et non la moyenne des bêtas des sociétés du secteur.»
Ce service devrait aussi séduire analystes et gérants. «Sur la base du TRI du marché, nous perfectionnons nos outils pour qu’ils permettent de déterminer des signaux d’achat ou de vente sur les indices actions, ajoute Roland Clère. Un indicateur précieux tant pour les gestions longues que pour les shorts. Fin avril, cet outil nous indiquait que le marché actions était déjà cher et qu’il fallait donc songer à alléger.»
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