
Atos et Thales lancent une coentreprise dans le «big data» et l’IA
Les groupes français Atos et Thales ont annoncé jeudi la création du «champion européen du ‘big data’ et de l’intelligence artificielle pour la défense et la sécurité». Cette coentreprise, baptisée Athea, doit offrir aux acteurs des secteurs de la défense, du renseignement et de la sécurité intérieure des solutions de gestion des données sensibles à l'échelle d’un pays. Elle s’adressera dans un premier temps au marché français et, à terme, à d’autres marchés européens. Elle fournira également des services d’expertise, de conseil et de formation, ont précisé les deux groupes dans un communiqué.
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Désillusion
C’est peu dire que Gafa et Big Tech rivalisent pour créer l’événement ! L’actualité récente a été émaillée de mauvaises nouvelles de ces groupes conquérants il y a peu. Marc Zuckerberg, patron de Meta, l’ex-Facebook, a reconnu une « erreur » en faisant de son projet de monde virtuel une priorité stratégique : l’existence digitale sur Horizons World ne compterait que 200.000 utilisateurs contre 500.000 attendus Un euphémisme, avec 13 % des salariés mis à pied, soit 11.000 personnes. Le chiffre atteint 10.000 chez Amazon, 50 % des 7.500 employés de Twitter sont priés de partir… « Nous sommes à des années-lumière du modèle détendu si propre aux entreprises technologiques », constate le journal québécois Le Soleil. Depuis longtemps, l’Europe évoque le danger de ces groupes toujours en veine de conquête du grand public avec des arguments fondés sur la confusion de ce qu’apportent les réseaux et autres plateformes aux contours insaisissables. Le succès des cryptomonnaies et la chute des plateformes d’échanges participent de la même supercherie. -
Objectif digital pour le trade finance
Mobilisation. Pas de doute pour Bruno Le Maire, « la dématérialisation des procédures de financement du commerce international peut être un levier de simplification massif au service de la compétitivité de nos entreprises, et en particulier de nos PME. C’est aussi un enjeu d’attractivité pour faire de la Place de Paris un hub mondial de trade finance ». Rien de moins. Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, ainsi qu’Eric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, et Olivier Becht, ministre délégué chargé notamment du Commerce extérieur, ont ainsi confié une mission sur ce thème stratégique à Béatrice Collot et Philippe Henry, qui dirigent d’ores et déjà le groupe de travail de Paris Europlace dédié à ce même trade finance digital. Certes, la mobilisation générale est nécessaire tant le chemin s’annonce sinueux, passant par des évolutions notamment juridiques et technologiques. Le rapport est attendu par le gouvernement en mars prochain.
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