
Varsovie demande à l’UE la levée des amendes liées à sa réforme judiciaire
La Pologne a officiellement demandé à l’Union européenne de suspendre l’amende quotidienne d’un million d’euros imposée fin octobre 2021 par la Cour de justice de l’UE (CJUE) au sujet de ses réformes judiciaires, a annoncé vendredi le ministre polonais des Affaires européennes. Les amendes quotidiennes sont déduites des fonds communautaires que reçoit le pays visé. Le ministre a déclaré que la requête polonaise contenait des «arguments solides» sur les ajustements apportés au système judiciaire.
C’est à la demande de Bruxelles que la CJUE avait prononcé cette sanction - rare - à l’encontre de Varsovie pour non-respect d’un arrêt de juillet 2021 ordonnant notamment la cessation immédiate des activités de la chambre disciplinaire de la Cour suprême polonaise. La chambre disciplinaire, depuis lors remplacée par un autre organe sous la pression de l’UE, était composée de membres nommés par le parti au pouvoir, une atteinte, selon la CJUE, à l’indépendance de la justice et au droit de l’Union.
Plus d'articles Politique
-
Le Parlement hongrois demeure réservé sur l’élargissement de l’Otan
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré vendredi avoir demandé aux députés de son parti de voter en faveur de l’entrée de la Finlande et de la Suède dans l’Otan, tout en jugeant que celle-ci n’est pas acquise. Interrogé à la radio publique, Viktor Orban a précisé que certains élus du Fidesz n'étaient «pas très enthousiastes» à cette idée et qu’il faudrait encore des échanges entre groupes parlementaires avant que la candidature des pays scandinaves ne puisse être ratifiée. Le Parlement hongrois commencera à débattre mercredi de l’entrée de la Finlande et de la Suède dans l’Otan, conséquence de l’invasion russe en Ukraine. La Hongrie, qui demeure très dépendante de la Russie sur le plan énergétique, et la Turquie sont à ce jour les seuls pays à ne pas avoir ratifié leur candidature. -
Ursula von der Leyen discutera ce lundi avec Londres du protocole nord-irlandais
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se rendra ce lundi en Grande-Bretagne pour s’entretenir avec le Premier ministre britannique Rishi Sunak de la question de l’Irlande du Nord, Londres et Bruxelles tentant de trouver un nouvel accord commercial post-Brexit pour la province. Dans un communiqué conjoint, Ursula von der Leyen et Rishi Sunak ont déclaré dimanche être convenus de poursuivre les échanges pour parvenir à des «solutions partagées et pratiques sur l'éventail de défis complexes» liés à l’Irlande du Nord. L’accord de 2020 sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne prévoit un arrangement destiné à éviter d’imposer des contrôles douaniers le long des 500 km de frontière terrestre séparant la province de la République d’Irlande. Mais ceci a créé de facto des contrôles en mer d’Irlande sur certains biens provenant de Grande-Bretagne, ce qui est notamment contesté par les unionistes nord-irlandais. -
«Le moment où la Russie ne pourra plus atteindre ses objectifs la poussera à négocier»
Martin Quencez, directeur du German Marshall Fund, analyse pour L'Agefi la situation géopolitique à l'heure du premier anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Contenu de nos partenaires
- La Société Générale présente sa nouvelle direction autour de Slawomir Krupa
- Credit Suisse entraîne le secteur bancaire européen dans sa chute
- Les actions chutent avec les banques américaines
- L’électrochoc SVB met la finance sous tension
- Credit Suisse, trois ans de descente aux enfers
- Les gérants prennent la mesure de la persistance de l’inflation
- Silicon Valley Bank : la chute éclair de la banque des start-up
- Slawomir Krupa sort la Société Générale du brouillard
- Chute de SVB : les Etats-Unis garantissent les dépôts et HSBC rachète les actifs anglais
-
Editorial
Motion de censure: Macron et le poison des trois paradoxes
Premier paradoxe, démontrer qu'une majorité alternative n'existe pas ne renforcera pas pour autant l'actuelle majorité relative, abîmée par trois mois d'hystérie sur les retraites -
Sous haute tension
Les banques européennes soumises à un stress test grandeur nature
Les opérations de sauvetages menées tambour battant en Suisse et aux Etats-Unis peinent à convaincre les investisseurs -
Faire durer le plaisir
Motion de censure: le supplice chinois de la macronie
Après la journée chaotique de jeudi, Elisabeth Borne devra remonter à la tribune de l'Assemblée lundi, pour l'examen d'une motion de censure transpartisane visant à faire tomber son gouvernement. Les macronistes, trompés par LR, ont dû reprendre leurs esprits et leur calculatrice