
TotalEnergies va verser un bonus exceptionnel à tous ses salariés

Le producteur d'énergie TotalEnergies a annoncé jeudi l’attribution d’un bonus exceptionnel à l’ensemble de ses salariés dans le monde et s’est dit disposé à «envisager un budget pour les augmentations salariales 2023 sur la base de l’inflation 2022».
Le bonus exceptionnel sera versé en décembre et représentera un mois de salaire, tout en étant plafonné pour les salaires élevés, a précisé TotalEnergies dans un communiqué. Il sera versé aux salariés de «toutes les sociétés détenues à 100% ainsi qu’aux salariés des sociétés détenues à plus de 50% en cas d’accord de leurs organes de gouvernance», a ajouté le groupe.
Alors que la grève dans certaines raffineries et des dépôts de carburants du groupe en France a été reconduite jeudi et que de nombreuses stations service du pays ne sont plus approvisionnées depuis plusieurs jours, TotalEnergies a souligné que «les conditions ne sont pas réunies pour organiser la négociation entre toutes les organisations représentatives».
Grève depuis fin septembre
Dans son communiqué, le groupe a indiqué constater «l’absence de progrès sur le déblocage des expéditions dans les dépôts et raffineries malgré l’ouverture que nous avions faite hier [mercredi] lors de la rencontre avec la délégation de la CGT».
La CGT, qui a lancé un mouvement de grève chez TotalEnergies à la fin septembre, revendique une revalorisation de 10% des salaires pour 2022 afin de tenir compte de l’inflation et des profits élevés dégagés par le groupe qui a bénéficié de la flambée des cours du pétrole et du gaz naturel cette année.
TotalEnergies a indiqué avoir «proposé de ne plus faire de la levée de la grève dans les raffineries une condition du lancement de la négociation» sur les salaires, mais demande toujours «la levée du blocage des expéditions pour pouvoir alimenter les stations à partir des stocks dans l’intérêt des Français».
Fin septembre, le géant pétrolier avait annoncé le versement, également en décembre, d’un dividende exceptionnel de 1 euro par titre à ses actionnaires pour un coût total de 2,62 milliards d’euros.
Plus d'articles Pétrole
-
La gigafactory de batteries de Douvrin, fer de lance de la réindustrialisation en France
La France inaugure, ce mardi, sa première usine de batteries à Douvrin, dans les Hauts-de-France. Au-delà du barnum politique, c’est un événement industriel majeur pour le pays. -
AkademikerPension sélectionne un fonds français sur le climat
Le fonds de pension d'employés du secteur public danois y a placé un ticket de 500 millions de couronnes. -
La stratégie climat de TotalEnergies continue de diviser ses actionnaires
Si le «say-on-climate» a été approuvé à 89%, la résolution dissidente de 17 investisseurs, soutenue par ISS, a remporté 30% des suffrages.
Contenu de nos partenaires
- Climat : BNP Paribas droite dans ses bottes face aux ONG
- Slawomir Krupa doit redorer le blason boursier de la Société Générale
- La BCE inflige une amende à Goldman Sachs
- L’alliance mondiale des assureurs «net zéro» fait pschitt
- Arnaud Llinas (Amundi ETF): «80% de notre collecte du premier trimestre s’est faite sur les ETF ESG»
- Carrefour s’apprête à supprimer 1.000 postes dans ses sièges en France
- Le pari gagnant d’UBS sur Credit Suisse laisse les actionnaires de marbre
- La succession d’Olivier Klein à la tête de la Bred se précise
- Casino obtient l’ouverture d’une procédure de conciliation avec ses créanciers
-
Classique
Présidence du Medef: Patrick Martin, le candidat du «produire plus»
Le candidat à la succession de Geoffroy Roux de Bézieux insiste sur la nécessité d'augmenter la croissance, moteur indispensable pour le pouvoir d'achat, l'emploi et les investissements vertueux au profit du climat -
Piège
Saint-Brévin: le RN rattrapé par l'activisme de l'extrême droite
Alors que les frontistes s'institutionnalisent, d'autres forces, comme Reconquête!, le parti d'Eric Zemmour, et des groupuscules ultra-radicaux, comme Civitas, veulent occuper le terrain et prendre la lumière -
Première étape
Bruxelles et Washington prêtes à établir des normes provisoires sur l’IA
L’UE et les Etats-Unis sont prêts à renforcer leur coopération en matière d’intelligence artificielle afin d’établir des standards minimaux avant la mise en place de législations en la matière, a déclaré mardi Margrethe Vestager, commissaire européenne à la Concurrence et responsable des questions de technologie au sein de l’UE