
Slack envisage une cotation directe comme Spotify

Slack Technologies prévoirait d’entrer en Bourse à Wall Street au moyen d’une cotation directe, comme l’a fait Spotify avant lui en avril 2018, ont indiqué au Wall Street Journal des personnes proches du dossier. L’opération devrait avoir lieu au deuxième trimestre, mais le projet d’une cotation directe peut encore évoluer, ont indiqué ces personnes.
Avec une cotation directe, l’entreprise de messagerie instantanée contournerait le processus classique d’introduction en Bourse, qui implique de placer au préalable des titres auprès d’investisseurs pour fixer le cours d’introduction, laissant davantage de place au marché pour définir sa valorisation. Le recours à cette technique reste rare car elle ne permet pas de lever des fonds. Le géant de la musique en ligne Spotify est la seule entreprise d’envergure à avoir utilisé cette procédure lors de son introduction réussie l’an dernier sur le New York Stock Exchange.
Pour les entreprises qui n’ont pas de besoins immédiats de liquidités, la cotation directe permet d'économiser les frais d’introduction et d'éviter d’imposer des lock-up aux actionnaires existants, qui les empêchent de vendre leurs titres pendant une période donnée.
Slack pense pouvoir obtenir une valorisation nettement supérieure à 7 milliards de dollars, ont indiqué les personnes proches du dossier. La société a levé en août dernier 427 millions de dollars auprès de Dragoneer Investment Group et General Atlantic sur la base d’une valorisation de 7,1 milliards de dollars. La messagerie Slack compte plus de 8 millions d’utilisateurs actifs par jour et 3 millions d’utilisateurs payants.
Pour l’accompagner dans son processus d’introduction en Bourse, la société a sélectionné Goldman Sachs, Morgan Stanley et Allen & Co, qui avaient également conseillé Spotify sur sa cotation directe. Si une introduction de ce type rapporte moins qu’une IPO classique, les trois banques avaient tout de même touché 36 millions de dollars de la part de Spotify pour leurs conseils.
Plus d'articles Introduction en Bourse
-
Florentaise vient réveiller la Bourse parisienne
Le spécialiste des terreaux bas-carbone se valorise autour de 100 millions d’euros, sur des multiples élevés. Il veut collecter 16 millions d’euros auprès de nouveaux investisseurs. -
La biotech Gubra veut réveiller la Bourse danoise
Le spécialiste des services de recherche et développeur de candidats médicaments à base de peptides compte lever 67 millions d’euros lors de sa cotation à Copenhague. -
Arm confirme son introduction en Bourse à New York
Londres espérait imposer sa place boursière auprès du fabricant britannique de microprocesseurs, détenu par Softbank.
Contenu de nos partenaires
- La Société Générale présente sa nouvelle direction autour de Slawomir Krupa
- Credit Suisse entraîne le secteur bancaire européen dans sa chute
- Les actions chutent avec les banques américaines
- L’électrochoc SVB met la finance sous tension
- Credit Suisse, trois ans de descente aux enfers
- Les gérants prennent la mesure de la persistance de l’inflation
- Silicon Valley Bank : la chute éclair de la banque des start-up
- Slawomir Krupa sort la Société Générale du brouillard
- Chute de SVB : les Etats-Unis garantissent les dépôts et HSBC rachète les actifs anglais
-
Code pénal
Gilets jaunes: les délinquants, les criminels et leurs complices
Black bloc ou « simple manifestant », agissant à froid ou emporté par l’excitation collective, peu importe : les faits commis sur les Champs-Élysées relèvent du Code pénal. Taguer ou détruire du mobilier urbain fait de vous un délinquant. Voler des marchandises après avoir cassé une vitrine fait de vous un délinquant. Caillasser un fourgon de police ou tabasser un gendarme à terre fait de vous un délinquant. Mettre le feu à un kiosque ou un restaurant fait de vous un délinquant. Incendier une banque fait de vous un délinquant – et même un criminel, si les flammes ont été allumées sans se préoccuper de savoir si l’immeuble était vide de ses occupants. -
Exaspération
«Les Gilets jaunes mettent l’économie à genou»
« Les Français ne consomment plus, ils ne vont plus dans les centres-villes », déplore le président des Chambres de métier et de l’artisanat -
Signaux faibles
Gilets jaunes et violences: les lacunes de la surveillance des réseaux sociaux
Le ministre de l’Intérieur se disait, dès vendredi, en alerte sur la mobilisation de manifestants ultra-violents. Faute d’utilisation appropriée des outils numériques, cela n’a pas empêché ces derniers d’agir et de mettre les Champs-Elysées à sac.