
Les stratégies passives ont le vent en poupe
Un évènement L’AGEFI
European Finance Forum
Plus d'articles du même thème
-
Scintil Photonics lève 50 millions d’euros auprès d’un consortium mené par Yotta
Dans le cadre de ce financement de série B, Nvidia, NGP Capital et BNP Paribas Développement rejoignent des investisseurs historiques tels que Supernova Invest au capital de la start-up grenobloise. -
EXCLUSIF
Laurent Mignon (Wendel) : «Nous prévoyons d’élargir notre champ géographique et notre couverture produits»
Dans une interview exclusive à L’Agefi, le président du directoire de Wendel dévoile les ambitions de la société d’investissement et détaille ses projets de développement. -
Patrimoine Online à Bordeaux avec Yves Mazin (CNCGP & Version Patrimoine)
Le nouveau président de la CNCGP, également co-fondateur du cabinet Version Patrimoine, était l’invité de la rentrée.
Sujets d'actualité
ETF à la Une

BNP Paribas AM se dote d’une gamme complète d’ETF actifs
La filiale de gestion de BNP Paribas vient de lancer six ETF « enhanced alpha » en s’appuyant sur ses équipes de gestion quantitative.
Les plus lus
- A la Société Générale, les syndicats sont prêts à durcir le ton sur le télétravail
- Boeing essaie de contourner la grève en cours dans ses activités de défense
- Revolut s’offre les services de l’ancien patron de la Société Générale
- Le rachat de Mediobanca menace la fusion des gestions de Generali et BPCE
- Mistral AI serait valorisé 12 milliards d’euros par une nouvelle levée de fonds
Contenu de nos partenaires
A lire sur ...
-
Népal: une transition incertaine s'organise, alors que l'armée reprend la main après les émeutes meurtrières
Katmandou - Après les émeutes meurtrières, les tractations vont bon train au Népal pour organiser la transition ouverte par la démission du Premier ministre KP Sharma Oli, qui pourrait être confiée à l’ancienne cheffe de la Cour suprême. Les discussions ouvertes par l’armée, qui a repris le contrôle de la capitale Katmandou, ont fait émerger le nom de la magistrate Sushila Karki, 73 ans, a confié jeudi à l’AFP une représentante des manifestants. «Le nom de Sushila Karki arrive en tête de ceux cités pour diriger le gouvernement provisoire», a déclaré Rakshya Bam, qui a participé aux négociations. «Nous attendons que le président (du pays) prenne une décision», a-t-elle poursuivie. Les troubles, les plus meurtriers qu’ait connus le pays depuis 20 ans, ont débuté lundi, lorsque la police a brutalement réprimé des manifestations dénonçant un blocage des réseaux sociaux et la corruption des élites, faisant au moins 19 morts et des centaines de blessés. Malgré le rétablissement de Facebook, X et YouTube, la promesse d’une enquête sur les violences policières et le départ de M. Oli, des manifestants réunis sous une bannière «Génération Z» ont mis à sac mardi de nombreux bâtiments publics, résidences de dirigeants et autres symboles du pouvoir. Le Parlement a été incendié, ainsi que le domicile du Premier ministre démissionnaire. L’armée a repris mardi soir le contrôle des rues de Katmandou et y fait depuis respecter un strict couvre-feu, jusqu'à nouvel ordre. Mercredi, le chef d'état-major de l’armée, le général Ashok Raj Sigdel, a entamé un dialogue avec diverses personnalités, dont des représentants des manifestants, pour trouver une issue à la grave crise qui agite la petite république himalayenne. «Nous avons discuté de l’avenir (...) la conversation a porté sur les moyens d’avancer en préservant la paix et la sécurité du pays», a rapporté la représentante des jeunes manifestants, Rakshya Bam. Les négociations devaient se poursuivre jeudi. Mercredi soir, des milliers de jeunes ont participé à une réunion virtuelle pour discuter de leurs revendications et du choix de leurs porte-parole. Elections anticipées Présenté comme l’un des acteurs clé de la transition, Balendra Shah, l’ancien rappeur élu maire de Katmandou en 2022, a exprimé son soutien à Sushila Karki. «Je soutiens totalement votre candidature pour prendre la tête d’un gouvernement provisoire», a assuré M. Shah sur Facebook. «Le travail de ce gouvernement sera d’organiser des élections pour donner un nouveau mandat» aux dirigeants du pays, a-t-il ajouté. L’ancienne plus haute magistrate du pays n’a pour sa part pas évoqué, pour l’heure, l’idée d'élections anticipées. «Le Parlement reste», a-t-elle dit mercredi à l’AFP. Son nom ne semble pas encore faire l’unanimité parmi les jeunes qui sont descendus dans les rues. «Il y a des divisions, ce qui est naturel dans un mouvement décentralisé comme celui-là, avec des voix et des intérêts divergents», a commenté pour l’AFP la journaliste Pranaya Rana. «L’important pour eux est de se réunir (...) pour empêcher que leur mouvement soit détourné par des opportunistes». Revenu au pouvoir en 2024, KP Sharma Oli a expliqué mardi qu’il démissionnait «afin que des mesures puissent être prises en vue d’une solution politique». Agé de 73 ans, le chef du Parti communiste népalais, qui a dirigé quatre fois le gouvernement depuis 2015, incarne ces dirigeants dont la jeunesse du pays, privée d’emploi et lassée de la corruption, exige le départ. Dans la capitale Katmandou, l’armée a brièvement levé jeudi matin le couvre-feu pour permettre aux habitants de se ravitailler dans les commerces ou d’effectuer des tâches jugées indispensables, ont constaté des journalistes de l’AFP. Largement vides, les rues et les principaux carrefours du centre-ville restent quadrillés par de nombreux soldats en armes, escortés de véhicules blindés ou de chars. Le bilan des émeutes de mardi reste très parcellaire. L’armée a annoncé une trentaine d’arrestations et la police fait état de trois morts dans ses rangs. Plus de 13.500 détenus se sont également évadés des prisons du pays à la faveur des émeutes, a-t-elle ajouté. Paavan MATHEMA © Agence France-Presse -
Inflation, pénuries, chômage: face aux maux du Malawi, un duel présidentiel désenchanté
Lilongwe - Au Malawi, le duel électoral indécis prévu la semaine prochaine entre le président sortant et son prédécesseur laisse peu d’espoirs de changement aux habitants de ce pays d’Afrique australe emporté dans une spirale d’inflation, de pénuries et de chômage. Parmi les 17 candidats à la présidentielle de mardi figurent trois présidents, dont l’actuel chef d’Etat Lazarus Chakwera, et même son vice-président. Les Malawiens voteront le même jour pour élire le parlement et les parlements locaux. «Les gens ont le sentiment d'être coincés», estime auprès de l’AFP Michael Jana professeur de sciences politiques malawien à l’université du Witwatersrand en Afrique du Sud. «L'économie est en crise, les hommes politiques sont toujours les mêmes et la plupart des gens ne pensent pas que cette élection va changer leur vie», dépeint-il. En quête d’un deuxième mandat, Lazarus Chakwera, prêtre évangélique de 70 ans, avait accédé au pouvoir après l’annulation des résultats des élections de 2019 pour des irrégularités. Lors du nouveau scrutin en 2020, le leader du Parti du Congrès du Malawi (MCP) avait obtenu près de 59% des voix et privé d’un second mandat Peter Mutharika, du Parti démocrate-progressiste. L’optimisme charrié par la transition s’est depuis longtemps dissipé sous l’effet d’une inflation démesurée d’environ 30%, des pénuries de carburant, du manque de devises et des scandales de corruption ayant compromis des figures du gouvernement. «Je voterai pour Chakwera parce qu’il a amélioré les infrastructures routières et soutenu les jeunes entrepreneurs», livre Mervis Bodole, petit commerçant de 20 ans du centre du pays. «Mais le coût de la vie reste trop élevé. On est beaucoup à galérer», témoigne-t-il. «Bonnet blanc et blanc bonnet» A 85 ans, Peter Mutharika espère capitaliser sur le mécontentement pour engranger une victoire politique. Même si stagnation économique, pénuries de biens essentiels et accusations de népotisme avaient marqué son mandat (2014-2020). S’il devait y avoir un faiseur de roi, ce pourrait être le troisième homme, l’ex-gouverneur de la banque centrale Dalitso Kabambe, lui aussi candidat. «Que ce soit Chakwera ou Mutharika, pour nous, rien ne changera. C’est bonnet blanc et blanc bonnet», regrette dans la capitale Lilongwe Victor Shawa, 23 ans et au chômage. Un sondage paru la semaine passée donne une avance de dix points à Peter Mutharika (41%) sur Lazarus Chakwera (31%). Cette enquête conduite par l’Institut de l’opinion publique et de la recherche (IPOR) a été menée sur un échantillon de 2.400 personnes inscrites sur les listes électorales. «A moins d’alliances au-delà des clivages territoriaux profonds du Malawi, une victoire dès le premier tour est improbable», juge Michael Jana. Et les chances de l’ex-présidente Joyce Banda (2012-2014) comme de l’actuel vice-président Michael Usi sont très faibles. L’enjeu de ce scrutin se résume à une seule chose: «L'économie, l'économie et l'économie», martèle Boniface Dulani, professeur de sciences politiques à l’université du Malawi. «L’inflation, les pénuries de carburant et la corruption ont érodé la confiance du grand public dans Chakwera, dont la cote de popularité a été divisée par deux depuis 2020", ajoute-t-il. Son mandat a souffert de la pandémie de Covid-19, du passage en 2023 du cyclone Freddy ayant coûté la vie à 1.200 personnes au Malawi et d’une série de sécheresses. «On nous dit que nous les jeunes, nous sommes le futur», grince Victor Shawa, âgé de moins de 25 ans comme deux tiers des quelque 21 millions de Malawiens, avant d’ajouter: «mais dans ces élections, tout ce qu’on voit ce sont les visages habituels se battant pour le pouvoir pendant que nous, on peine à survivre». Jack McBrams © Agence France-Presse -
Orient Express La Minerva : tout l’art du voyage à Rome
Première adresse « statique » de la mythique maison de voyage, l’Hôtel Orient Express La Minerva transporte ses hôtes au cœur de Rome. Situé Piazza della Minerva, face à l’éléphant du Bernin, cet ancien palazzo du XVIIe siècle a accueilli Stendhal et George Sand avant d’être repensé par l’architecte Hugo Toro.