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ONU: la France et d'autres pays doivent reconnaître l'Etat de Palestine lundi
Nations unies - La France et plusieurs autres pays doivent reconnaître lundi l’Etat de Palestine, tentant de mettre un peu plus la pression sur Israël à l’ouverture de la grand-messe annuelle de l’ONU à New York qui sera dominée par la guerre à Gaza. Cette reconnaissance à la portée essentiellement symbolique, prévue lors d’un sommet qu’organisent la France et l’Arabie saoudite sur l’avenir de la solution à deux Etats, israélien et palestinien vivant côte à côte en paix et sécurité, est l’aboutissement d’un processus de plusieurs mois pour lequel Emmanuel Macron a bataillé ferme. Il a permis l’adoption par l'écrasante majorité de l’Assemblée générale de l’ONU d’un texte qui soutient un futur Etat palestinien, excluant sans équivoque le mouvement islamiste Hamas. Une condition exigée par de nombreux pays occidentaux. Les Palestiniens «veulent une nation, ils veulent un Etat et nous ne devons pas les pousser vers le Hamas. Si nous ne leur offrons pas de perspective politique et une telle reconnaissance (...), ils seront coincés avec le Hamas comme unique solution», a justifié dimanche le président français dans l'émission Face the Nation sur CBS. «Si nous voulons isoler le Hamas, le processus de reconnaissance et le plan de paix qui l’accompagne est une précondition», a-t-il ajouté. Avant même cette réunion à l’ONU, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et le Portugal ont formellement reconnu dimanche l’Etat palestinien. Cela porte désormais à au moins 145, sur 193 Etats membres de l’ONU, le nombre de pays reconnaissant l’Etat palestinien, selon les vérifications et le décompte de l’AFP. Cela ne change pas le statut d’observateur des Palestiniens à l’ONU, dont l’adhésion pleine et entière a été bloquée par les Etats-Unis. Plusieurs autres pays devraient rejoindre le mouvement lundi avec, outre la France, Andorre, Belgique, Luxembourg, Malte et Saint-Marin, selon la présidence française. Ces annonces interviennent alors que l’armée israélienne a intensifié son offensive à Gaza, déclenchée par une attaque meurtrière du Hamas en 2023, et que la pression s’accentue sur Israël face à la situation humanitaire désastreuse dans le territoire palestinien assiégé. «Effacement» des Palestiniens Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui doit s’exprimer lundi au sommet par vidéo car privé de visa par les Etats-Unis, a salué les nouvelles reconnaissances comme «un pas important et nécessaire vers la concrétisation d’une paix juste et durable». Mais certains diplomates craignent des représailles israéliennes. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a répété dimanche qu’il n’y aura pas d’Etat palestinien et menacé d'étendre la colonisation en Cisjordanie, tandis que deux ministres israéliens d’extrême droite, Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, appelaient à l’annexion de ce territoire palestinien occupé. Mais «nous ne devons pas nous sentir intimidés par le risque de représailles, parce que, quoi que nous fassions, ces actions vont continuer», a insisté le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres dans un entretien à l’AFP, en référence à la guerre à Gaza et à «l’annexion insidieuse de la Cisjordanie». Dans ce contexte, le discours de Benjamin Netanyahu à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU vendredi est très attendu, tout comme celui de Donald Trump mardi alors que les Etats-Unis, principal allié d’Israël, se sont clairement opposés à ce processus de reconnaissance, ne jugeant pas l’Autorité palestinienne comme un partenaire crédible pour la paix. Le département d’Etat a critiqué dimanche des annonces «pour la galerie», disant «privilégier une diplomatie sérieuse». Pour Max Rodenbeck, de l’International Crisis Group, tout effort diplomatique pour soutenir les droits des Palestiniens est «bienvenu», mais sans «mesures concrètes» pour les accompagner, ces reconnaissances risquent de «distraire de la réalité, qui est l’effacement accéléré de la vie des Palestiniens sur leur terre natale». L’attaque du 7-Octobre 2023 contre Israël par le Hamas a entraîné la mort de 1.219 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon des données officielles. Selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, les représailles israéliennes ont coûté la vie à 65.062 Palestiniens, en majorité des civils, dans la bande de Gaza, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007. Si la guerre à Gaza risque d'éclipser de nombreuses autres crises à travers le monde cette semaine à l’ONU, quelques dossiers devraient quand même réussir à se faire une place, comme les négociations sur le nucléaire iranien, ou la guerre en Ukraine et les risques dans le reste de la région, avec dès lundi une réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur l’incursion d’avions russes dans l’espace aérien de l’Estonie. © Agence France-Presse -
Saint-Etienne: le maire Gaël Perdriau devant la justice dans l’affaire du chantage politique à la vidéo intime
Lyon - Escort-boy, caméra cachée et accusations de chantage: la justice entame lundi l’examen de l’affaire dite de la «sextape» à la mairie de Saint-Etienne qui, à bien des égards, dépasse les scénarios de fiction les plus sulfureux. Au coeur du procès prévu toute la semaine à Lyon, le maire de la ville ligérienne, Gaël Perdriau, 53 ans, exclu du parti Les Républicains, est jugé avec d’anciens proches pour chantage, association de malfaiteurs et détournement de fonds publics. Accusé d’avoir utilisé une vidéo intime pour museler un rival, l'édile assure avoir été victime d’une instruction "à charge» et espère convaincre de son innocence le tribunal judiciaire de Lyon, où il risque une peine de prison et inéligibilité. «J’ai besoin d'être débarrassé de cette épée de Damoclès» avant les municipales de mars 2026, a-t-il déclaré à l’AFP à quelques jours de l’audience. Sinon, «la campagne de mes opposants» ne portera que sur les éléments du dossier ayant fuité de manière «partielle et partiale», a-t-il ajouté. Car, malgré les poursuites le visant et le lâchage d’une grande partie de la classe politique stéphanoise, Gaël Perdriau envisage de briguer un nouveau mandat. Il reste ainsi sur la ligne combative qu’il a adoptée quand le scandale a éclaté, en août 2022, avec une enquête de Médiapart. Sur la base des confessions d’un acteur-clé, le site d’informations en ligne a révélé l’existence d’un complot ourdi à la mairie pour museler Gilles Artigues, alors premier adjoint du maire. Ce centriste catholique, qui s'était opposé au mariage homosexuel, a été filmé à son insu en janvier 2015 dans une chambre d’hôtel parisien avec un escort-boy, et les années suivantes la vidéo a servi à brimer ses velléités d’indépendance, écrit le site en publiant des extraits de cet enregistrement volé. L’affaire étant alors publique, Gilles Artigues porte plainte pour «chantage aggravé». «Société taxi Gardes à vue, mises sur écoute, perquisitions s’enchaînent. En juin, les juges d’instruction estiment avoir suffisamment de preuves pour renvoyer le maire devant la justice avec son ancien directeur de cabinet Pierre Gauttieri, son ancien adjoint à l’Education Samy Kéfi-Jérôme, et l’ex-compagnon de celui-ci Gilles Rossary-Lenglet. Ce dernier, un personnage atypique qui fréquentait les milieux politiques sans avoir de mandat, est l’homme par lequel le scandale est arrivé. C’est lui qui, séparé, au chômage et malade, est allé voir Médiapart avec la «sextape». Selon son récit, le maire et son directeur de cabinet, un duo soudé, cherchaient les moyens de «tenir» le premier adjoint avec lequel ils avaient conclu un accord électoral de circonstance pour reprendre la ville à la gauche en 2014, mais dont ils redoutaient qu’il cherche à s'émanciper. Ils s’en étaient ouverts au jeune et ambitieux adjoint à l’Education, qui avait sollicité son conjoint. Gilles Rossary-Lenglet admet avoir alors eu l’idée de piéger Gilles Artigues «sur le plan des moeurs». Devant les enquêteurs, Samy Kéfi-Jérôme reconnaît avoir attiré Gilles Artigues dans la chambre d’hôtel et planqué la caméra. Après de premières dénégations, le directeur de cabinet reconnaît son implication et avoue avoir envisagé de compromettre un autre adversaire, l’ancien maire de Saint-Etienne Michel Thiollière, avec une prostituée mineure, sans aller jusqu’au bout cette fois. Surtout, Pierre Gauttieri lâche Gaël Perdriau qui, dit-il, a donné son «feu vert» au complot et a pris en main son volet financier. Selon les conclusions des enquêteurs, consultées par l’AFP, le piège a en effet été financé à hauteur de 40.000 euros par des fonds municipaux, via des subventions accordées sur «la réserve du maire» à deux associations, ayant servi de «société taxi». Deux couples, à la tête de ces associations, seront jugés pour «abus de confiance». Sans être au courant de l’existence de la vidéo, ils ont reversé les subventions à Gilles Rossary-Lenglet, qui s’en est notamment servi pour payer l’escort-boy avec lequel Gilles Artigues a été filmé. Face aux huit prévenus, Gilles Artigues, Michel Thiollière, l’escort-boy, la ville de Saint-Etienne et l’association Anticor se sont constituées parties civiles. Denis MEYNARD et Charlotte PLANTIVE © Agence France-Presse -
Brésil: importantes mobilisations contre la loi sur l'immunité des parlementaires et l'amnistie de Bolsonaro
Brasilia - Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche au Brésil contre une proposition de loi prévoyant une immunité accrue des parlementaires, et la possibilité d’une amnistie pour l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro, condamné à 27 ans de prison pour tentative de coup d’Etat. Le mouvement s’est transformé en concert à Rio de Janeiro, où les icônes de la musique brésilienne Caetano Veloso, Gilberto Gil et Chico Buarque ont performé sur l’emblématique plage de Copacabana devant quelque 40.000 personnes. A Sao Paulo, coeur économique du pays, une foule de taille similaire -- 42.000 selon un groupe de recherche de l’université de Sao Paulo (USP) -- a défilé sur l’avenue Paulista. Aux cris «Sans amnistie» et à renfort de pancartes «Plus jamais de dictature» ou encore «Le Congrès est une honte nationale», des Brésiliens ont battu le pavé dans une trentaine de villes. «Nous sommes ici pour protester contre ce Congrès, qui est composé de criminels, d’assassins, de corrompus, tous déguisés en politiciens, et qui composent une loi pour se protéger!», dénonce Aline Borges, à Brasilia. Certains avaient revêtus des chemises rouges du parti du président de gauche Luiz Inácio Lula da Silva, d’autres s'étaient enroulés dans le drapeau brésilien, devenu ces dernières années emblème des partisans de l’extrême droite de Jair Bolsonaro. La proposition de loi dénoncé par le gouvernement mais approuvé mardi par la chambre des députés prévoit que le Parlement donne son accord -- par un vote à bulletin secret -- pour toute poursuite judiciaire contre un de ses élus, dans un pays miné par les scandales de corruption. Le président de la chambre des députés, Hugo Motta, a présenté cette possible loi comme une protection contre les abus judiciaires. Le texte a au contraire suscité la colère d’artistes sur les réseaux sociaux. «Une fois de plus, les artistes mobilisent le peuple pour demander la justice dans ce pays», a réagi Yasmin Aimee Coelho Pessoa, étudiante en sociologie de 20 ans présente au concert à Rio. Le ministre de la Justice Ricardo Lewandowski a lui estimé que «le crime organisé pourrait s’infiltrer au sein du Parlement». La colère a grandi mercredi quand les législateurs ont approuvé le traitement en urgence d’un autre texte visant à amnistier des centaines de personnes condamnées pour avoir pris part aux émeutes de Brasilia le 8 janvier 2023. Ce jour-là, des milliers de sympathisants de Jair Bolsonaro avaient saccagé les lieux de pouvoir, réclamant une intervention militaire pour déloger Lula du pouvoir, une semaine après son investiture. Les plus proches alliés de M. Bolsonaro comptent faire en sorte que l’amnistie concerne aussi l’ex-président (2019-2022). Lula a pour sa part promis d’opposer son veto à tout projet d’amnistie. © Agence France-Presse