
L’administration américaine enquête sur Swiss Life
Le ministère de la Justice s’intéresse à des contrats d’assurance vendus entre 2006 et 2012 qui pourraient avoir servi de supports à l’évasion fiscale de contribuables américains.
Julien Beauvieux
Un évènement L’AGEFI
HORIZON PATRIMOINE
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Aux Philippines, des milliers de personnes manifestent contre la corruption des projets anti-inondation
Manille - Des milliers de Philippins se sont rassemblés dimanche à Manille pour exprimer leur colère face à un scandale de corruption impliquant des infrastructures «fantômes» pour lutter contre les inondations, et qui auraient coûté des milliards de pesos aux contribuables. Quelque 13.000 personnes se sont réunies dimanche matin dans le parc Luneta de la capitale Manille. Le président Ferdinand Marcos Jr. appelle à ce que les manifestations restent pacifiques. «S’il y a un budget pour des projets fantômes, alors pourquoi n’y a-t-il pas de budget pour le secteur de la santé ?», s’interroge Aly Villahermosa, une étudiante infirmière de 23 ans qui qualifie le détournement de fonds publics de «véritablement honteux». Teddy Casino, président de Bagong Alyansang Makabayan, une alliance d’organisations de gauche, demande le remboursement des fonds et de la prison pour les responsables. «Les gens descendent dans la rue et expriment leur indignation dans l’espoir de faire pression sur le gouvernement pour qu’il fasse réellement son travail,» explique-t-il. Une foule encore plus importante est attendue plus tard dans la journée sur une avenue historiquement connue lors des manifestations qui avaient chassé Ferdinand Marcos, père du président actuel, en 1986. Les projets anti-inondation sont au coeur du plus grand scandale de corruption que les Philippines aient connu depuis des décennies, qui a déja précipité la chute du président du Sénat et de Martin Romualdez, président de la chambre basse et cousin du chef d’Etat. La polémique a fait la Une des journaux, et la question était au centre du discours sur l'état de la nation du président Marcos en juillet, qui a fait suite à plusieurs semaines d’inondations meurtrières dans l’archipel. Plus tôt ce mois-ci, les propriétaires d’une entreprise de construction ont accusé près de 30 parlementaires et des responsables du Département des Travaux publics et des autoroutes (DPWH) de recevoir des paiements en espèces. Le préjudice financier s'élèverait à 118,5 milliards de pesos (1,75 milliards d’euros) entre 2023 et 2025, selon le ministère philippin des Finances. Greenpeace a suggère un chiffre proche des 15,3 milliards d’euros. Pour Elizabeth Abanilla, une octogénaire rencontrée par l’AFP lors d’une récente visite à Bulacan, une province au nord de Manille touchée par les crues, aussi bien les politiciens que les chefs d’entreprises sont coupables. «Ils n’auraient pas dû remettre (l’argent) avant que le travail soit terminé», estime-t-elle. © Agence France-Presse -
Législative partielle à Paris : Michel Barnier favori face à Frédérique Bredin dans le bastion de la droite
Paris - Les Parisiens de la deuxième circonscription, bastion de la droite, sont appelés dimanche à élire leur nouveau député, au premier tour d’une législative partielle opposant l’ancien Premier ministre LR Michel Barnier, donné favori, à la socialiste Frédérique Bredin. S’il est élu, l’ex-Premier ministre éphémère d’Emmanuel Macron, 74 ans, sera le seul député LR de la capitale où depuis 2022 les 18 circonscriptions sont partagées entre la gauche et les macronistes. Son adversaire principale parmi les 17 candidats en lice: la socialiste Frédérique Bredin, 68 ans, une ancienne ministre des Sports de François Mitterrand, seule candidate de gauche. L’issue du scrutin, provoqué par l’invalidation par le Conseil constitutionnel de l'élection du député macroniste Jean Laussucq, fait assez peu de doutes dans cette circonscription d’environ 100.000 habitants à cheval sur les 5e, 6 et 7e arrondissements, réputée imperdable par la droite. Seul suspense: la tenue ou pas d’un second tour, au vu notamment du risque d’abstention élevée, le scrutin exigeant qu’au moins un quart des électeurs inscrits se rendent aux urnes pour qu’un candidat puisse l’emporter dès le premier tour. «Le vrai problème qu’on a, c’est que personne ne sait qu’on vote dimanche», a reconnu Valérie Pécresse, présidente LR de la région Ile-de-France. Michel Barnier a la voie libre dans son camp depuis le retrait de Rachida Dati, qui avait menacé au début de l'été de se présenter face à lui, le soupçonnant d’avoir des ambitions municipales. La maire du 7e arrondissement a finalement jeté l'éponge moyennant son intronisation par les Républicains pour la mairie de Paris, évitant un duel fratricide. «Chacun est maintenant à sa place», a souligné l’ancien chef du gouvernement, renversé en décembre après seulement trois mois à Matignon, qui s’est affiché avec la ministre de la Culture démissionnaire durant sa campagne éclair. «Renaissance s’est fait avoir» «Je serai un député exigeant et loyal à l'égard du nouveau gouvernement», a promis l’ancien ministre de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, plusieurs fois député de Savoie, vendredi lors de son dernier meeting de campagne. Le Savoyard vit à Paris depuis 12 ans mais n’y est pas inscrit. «Il votera avec la procuration d’un ami. Il s’inscrira après sa victoire», a dit son entourage à l’AFP. Frédérique Bredin espère mettre Michel Barnier en ballottage au second tour (prévu le 28 septembre), à l’aune des résultats des législatives de 2024: la socialiste Marine Rosset, sa suppléante, avait créé la surprise en arrivant en tête du premier tour, sous la bannière du Nouveau front populaire. L’ancienne maire de Fécamp, qui voit en son adversaire le «symbole de l'échec gouvernemental», pense aussi que les «manœuvres» de la droite cet été repousseront une partie de l'électorat du centre droit. «Barnier s’est vendu pour un plat de lentilles, il a renoncé à ses valeurs pour servir de marchepied à Dati», a cinglé le candidat PS à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire. Le camp adverse martèle de son côté que Frédérique Bredin est «la candidate de LFI», les Insoumis n’ayant pas présenté de candidat. «J’hésite, on a deux candidats de bon niveau. Bredin a été une bonne maire de Fécamp, Barnier a été bien avec les Jeux olympiques d’Albertville (1992)», a confié à l’AFP Olivier Missofle, 69 ans, un habitant du 5e. L’ex-négociateur du Brexit a pris pour suppléante la maire du 5e arrondissement Florence Berthout, du parti Horizons de l’ancien Premier ministre Edouard Philippe. Un attelage que le patron de Renaissance Gabriel Attal a vécu comme une «trahison» car il voulait que la suppléance revienne à l’un de siens, relate à l’AFP une source en interne. Le parti présidentiel «s’est fait totalement avoir par le deal Dati-Barnier conclu sur son dos», selon elle. Venu soutenir Michel Barnier à son meeting de vendredi, le patron des LR Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur démissionnaire, s’est félicité d’un «retour du clivage droite-gauche». A droite de l'échiquier politique, le candidat LR affrontera Thierry Mariani (RN) et Hilaire Bouyé (Reconquête). Juliette COLLEN © Agence France-Presse -
Assassinat de Charlie Kirk : Trump et la droite américaine lui rendent hommage en Arizona
Glendale - Tout l'état-major du trumpisme, à commencer par le président Donald Trump et son vice-président JD Vance, se retrouve dimanche pour la cérémonie d’hommage à l’influenceur ultraconservateur assassiné Charlie Kirk, dans un stade de plus de 60.000 places en Arizona. Charlie Kirk, 31 ans, a été assassiné le 10 septembre d’une balle dans le cou alors qu’il animait un débat sur un campus universitaire dans l’Utah, dans l’ouest du pays, un drame qui a ravivé les profondes fractures politiques américaines. Son meurtrier présumé, Tyler Robinson, 22 ans, a expliqué son acte auprès de ses proches par la «haine» véhiculée selon lui par Charlie Kirk, ont révélé les autorités locales. Figure de la droite MAGA («Make America Great Again»), Charlie Kirk utilisait ses millions d’abonnés sur les réseaux sociaux et ses interventions dans les universités pour défendre Donald Trump et diffuser ses idées nationalistes, chrétiennes et traditionalistes auprès de la jeunesse. Avant même l’identification ou l’interpellation du meurtrier présumé, le président américain, qui a reconnu le rôle de Charlie Kirk dans son élection en novembre 2024, l’a qualifié de «martyr de la vérité et de la liberté» et a incriminé la rhétorique de la «gauche radicale». Haute sécurité Le président américain, son vice-président, très proche de Charlie Kirk, mais aussi le secrétaire d’Etat Marco Rubio, le ministre de la Défense Pete Hegseth, le fils aîné de Donald Trump, Donald Trump Jr, ou encore le commentateur ultraconservateur Tucker Carlson doivent prendre la parole lors de cet hommage, qui doit débuter à 11H00 (18H00 GMT) dimanche. Sa veuve Erika Kirk, qui reprend le flambeau à la tête de son organisation de jeunesse Turning Point USA, s’adressera également à l’assistance dans le State Farm Stadium de Glendale (sud-ouest), d’une capacité de 63.000 places, extensible à plus de 73.000. «Nous aurons deux avions, remplis de personnel de la Maison Blanche, cela montre combien de personnes Charlie Kirk a touchées au plus haut niveau de notre gouvernement», a souligné samedi la porte-parole de l’exécutif américain, Karoline Leavitt. A Phoenix, devant le siège de Turning Point USA, l’organisation de jeunesse fondée par Charlie Kirk, des centaines de personnes défilaient samedi pour déposer des fleurs, des bannières étoilées ou des ballons bleus, rouges et blancs. Sur une centaine de mètres, le trottoir était rempli d’hommages à l’influenceur de 31 ans, dépeint sur des photos avec le slogan «Foi, Famille, Liberté». «C’était un jeune homme extraordinaire, qui nous a été pris beaucoup trop tôt», a confié à l’AFP Patti Peteque, qui a fait plus de 5 heures de route depuis Los Angeles pour honorer sa mémoire. Casquette rouge «Make America Great Again” vissée sur la tête, cette ancienne policière à la retraite de 53 ans espère que Donald Trump saura délivrer un message d’unité lors de la cérémonie dimanche, prévue dans un stade de la banlieue de Glendale. «J’espère juste qu’un peu de bien ressortira de tout ça, que les gens seront plus tolérants et plus disposés à accepter le dialogue, le débat et la discussion», explique l'électrice républicaine. Mais interrogée sur la suspension de l'émission de l’humoriste, Jimmy Kimmel, après des commentaires accusant la droite américaine d’exploiter politiquement la mort de M. Kirk, elle rétorque : «La gauche reçoit juste la monnaie de sa pièce. Qui a dit quelque chose quand nous nous sommes sentis censurés?» La Maison Blanche a exprimé cette semaine son intention de réprimer ce qu’elle qualifie de «terrorisme intérieur» de gauche à la suite de l’assassinat de Charlie Kirk. Donald Trump a ensuite annoncé classer comme organisation «terroriste» la mouvance «Antifa», qui rassemble des groupes d’extrême gauche se réclamant de l’antifascisme, sans expliquer les conséquences juridiques de cette décision. Le rassemblement a été placé sous haute sécurité. Les organisateurs ont prévenu les participants qu’ils ne pourraient pas entrer avec des sacs. Ils leur demandent de venir habillés d’une des trois couleurs du drapeau américain, rouge, blanc ou bleu. Au lieu d’apporter des fleurs, ils les invitent à effectuer une donation à Turning Point USA. © Agence France-Presse