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Inflation, pénuries, chômage: face aux maux du Malawi, un duel présidentiel désenchanté
Lilongwe - Au Malawi, le duel électoral indécis prévu la semaine prochaine entre le président sortant et son prédécesseur laisse peu d’espoirs de changement aux habitants de ce pays d’Afrique australe emporté dans une spirale d’inflation, de pénuries et de chômage. Parmi les 17 candidats à la présidentielle de mardi figurent trois présidents, dont l’actuel chef d’Etat Lazarus Chakwera, et même son vice-président. Les Malawiens voteront le même jour pour élire le parlement et les parlements locaux. «Les gens ont le sentiment d'être coincés», estime auprès de l’AFP Michael Jana professeur de sciences politiques malawien à l’université du Witwatersrand en Afrique du Sud. «L'économie est en crise, les hommes politiques sont toujours les mêmes et la plupart des gens ne pensent pas que cette élection va changer leur vie», dépeint-il. En quête d’un deuxième mandat, Lazarus Chakwera, prêtre évangélique de 70 ans, avait accédé au pouvoir après l’annulation des résultats des élections de 2019 pour des irrégularités. Lors du nouveau scrutin en 2020, le leader du Parti du Congrès du Malawi (MCP) avait obtenu près de 59% des voix et privé d’un second mandat Peter Mutharika, du Parti démocrate-progressiste. L’optimisme charrié par la transition s’est depuis longtemps dissipé sous l’effet d’une inflation démesurée d’environ 30%, des pénuries de carburant, du manque de devises et des scandales de corruption ayant compromis des figures du gouvernement. «Je voterai pour Chakwera parce qu’il a amélioré les infrastructures routières et soutenu les jeunes entrepreneurs», livre Mervis Bodole, petit commerçant de 20 ans du centre du pays. «Mais le coût de la vie reste trop élevé. On est beaucoup à galérer», témoigne-t-il. «Bonnet blanc et blanc bonnet» A 85 ans, Peter Mutharika espère capitaliser sur le mécontentement pour engranger une victoire politique. Même si stagnation économique, pénuries de biens essentiels et accusations de népotisme avaient marqué son mandat (2014-2020). S’il devait y avoir un faiseur de roi, ce pourrait être le troisième homme, l’ex-gouverneur de la banque centrale Dalitso Kabambe, lui aussi candidat. «Que ce soit Chakwera ou Mutharika, pour nous, rien ne changera. C’est bonnet blanc et blanc bonnet», regrette dans la capitale Lilongwe Victor Shawa, 23 ans et au chômage. Un sondage paru la semaine passée donne une avance de dix points à Peter Mutharika (41%) sur Lazarus Chakwera (31%). Cette enquête conduite par l’Institut de l’opinion publique et de la recherche (IPOR) a été menée sur un échantillon de 2.400 personnes inscrites sur les listes électorales. «A moins d’alliances au-delà des clivages territoriaux profonds du Malawi, une victoire dès le premier tour est improbable», juge Michael Jana. Et les chances de l’ex-présidente Joyce Banda (2012-2014) comme de l’actuel vice-président Michael Usi sont très faibles. L’enjeu de ce scrutin se résume à une seule chose: «L'économie, l'économie et l'économie», martèle Boniface Dulani, professeur de sciences politiques à l’université du Malawi. «L’inflation, les pénuries de carburant et la corruption ont érodé la confiance du grand public dans Chakwera, dont la cote de popularité a été divisée par deux depuis 2020", ajoute-t-il. Son mandat a souffert de la pandémie de Covid-19, du passage en 2023 du cyclone Freddy ayant coûté la vie à 1.200 personnes au Malawi et d’une série de sécheresses. «On nous dit que nous les jeunes, nous sommes le futur», grince Victor Shawa, âgé de moins de 25 ans comme deux tiers des quelque 21 millions de Malawiens, avant d’ajouter: «mais dans ces élections, tout ce qu’on voit ce sont les visages habituels se battant pour le pouvoir pendant que nous, on peine à survivre». Jack McBrams © Agence France-Presse -
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Etats-Unis: le raid sur une usine sud-coréenne de Hyundai-LG pourrait décourager les investissements, met en garde Séoul
Séoul - Le président sud-coréen Lee Jae Myung a averti jeudi que le raid des services de l’immigration américaine ayant débouché sur l’arrestation de centaines d’employés d’une usine de batteries Hyundai-LG était «déstabilisant» et pourrait avoir un effet dissuasif sur les investissements futurs. Quelque 475 personnes, dont une majorité de Sud-Coréens, avaient été arrêtées le 4 septembre par le Service américain de l’immigration et des douanes (ICE) sur le chantier de construction d’une usine de batteries Hyundai-LG dans l’Etat de Géorgie (sud-est). S’exprimant lors d’une conférence de presse à Séoul, le président sud-coréen a déclaré que l’incident pourrait avoir un «impact significatif sur les décisions d’investissement futures, en particulier lors de l'évaluation de la faisabilité d’opérations directes aux Etats-Unis». M. Lee a expliqué que pour les entreprises sud-coréennes, les techniciens qualifiés étaient «essentiels», lors de l’installation des infrastructures, des équipements et des usines. «Quelqu’un doit installer les machines, et la main-d’oeuvre nécessaire n’existe tout simplement pas localement aux États-Unis,» a-t-il souligné. En «état de choc» Le président sud-coréen a attribué le raid à des «différences culturelles», expliquant qu’en Corée du Sud, les infractions mineures liées aux visas par des ressortissants américains n'étaient pas considérées comme «un problème sérieux». Le président américain Donald Trump a finalement renoncé jeudi à expulser ces professionnels mais Séoul a décidé de les rapatrier car ils sont «en état de choc», a précisé Cho Hyun le ministre des Affaires étrangères sud-coréen. Les salariés seront relâchés à 06H00 GMT, a annoncé jeudi M. Lee. «Le président Trump a demandé si les travailleurs sud-coréens détenus, tous des professionnels qualifiés, devaient rester aux Etats-Unis pour continuer à travailler et à former le personnel américain, ou s’ils devaient rentrer chez eux», a détaillé le ministère des Affaires Etrangères sud-coréen dans un communiqué à l’AFP. Mais Séoul a répondu que «compte tenu de l'état de choc et de l'épuisement des travailleurs, il serait préférable qu’ils rentrent d’abord chez eux, puis qu’ils reviennent aux Etats-Unis pour travailler plus tard. La partie américaine a accepté cette position», a-t-il été ajouté. La Corée du Sud a dépêché mercredi un Boeing 747-8I de Korean Air aux Etats-Unis pour rapatrier les travailleurs. La descente, au cours de laquelle ces travailleurs sud-coréens avaient été enchaînés et menottés, est «déstabilisante», a souligné le chef de l’Etat. Le raid américain a fait la Une des médias en Corée du Sud, un pays qui a promis d’investir 350 milliards de dollars aux Etats-Unis, après des menaces américaines sur les droits de douane. Séoul a indiqué avoir obtenu que ses ressortissants ne soient plus menottés lors de leur rapatriement. Ce raid met en évidence les contradictions de l’administration Trump, qui «fait venir des usines de production à grande échelle tout en négligeant de former les travailleurs locaux», estime Kim Dae-jong, professeur de commerce à l’université de Sejong. «En conséquence, les Sud-Coréens doivent former la main-d'œuvre locale». Sud-Coréens et Américains devraient «travailler ensemble, et être non entravés dans leurs efforts», a-t-il déclaré à l’AFP. Ces problèmes liés à la politique migratoire américaine «aurait dû être traités plus rapidement» souligne à l’inverse Cho Dong-geun, professeur émérite d'économie à l’université de Myongji, soulignant que les entreprises sud-coréennes étaient depuis longtemps conscientes des problèmes liés aux visas. Allié clé des Etats-Unis pour la sécurité dans le Pacifique, la Corée du Sud est aussi la quatrième économie asiatique, un acteur majeur de la construction automobile et de l'électronique. Plusieurs usines sud-coréennes sont implantées aux États-Unis. Les salariés arrêtés ne disposaient probablement pas d’un visa les autorisant à effectuer des travaux de construction, ont relevé des experts. © Agence France-Presse