
Société Générale : Slawomir Krupa choisit son directeur de cabinet

Slawomir Krupa commence à constituer sa garde rapprochée. Le futur directeur général de la Société Générale, qui succédera à Frédéric Oudéa à l’issue de l’assemblée générale du groupe le 23 mai prochain, a nommé un directeur de cabinet. Selon les informations des Echos confirmées à L’Agefi, il a choisi Ambroise Pascal, l’actuel directeur de la clientèle des particuliers de la banque de détail en France, pour occuper cette fonction stratégique. Ce dernier travaillera au service de Slawomir Krupa dès le 30 janvier prochain sur les sujets de transition managériale, indique à L’Agefi une source bien informée. Selon nos informations, c’est Frédéric Figer, actuel directeur des centres de relation clients et du dispositif relationnel de la Société Générale, qui le remplacera le 30 janvier au poste de directeur de la clientèle de particuliers de SG.
Des postes clefs à pourvoir
En recrutant dans les rangs de la banque de détail, Slawomir Krupa, qui dirige actuellement la banque de financement et d’investissement du groupe, envoie un signal fort. Le groupe a fusionné au premier janvier ses réseaux de la Société Générale et du Crédit du Nord pour lancer une nouvelle banque de détail sous la marque «SG». Ce projet structurant pour le groupe n’est pas encore finalisé puisqu’il doit faire l’objet de deux migrations informatiques en mars et en avril, ainsi que de regroupements importants d’agences impliquant des mobilités géographiques et fonctionnelles pour les salariés.
Le choix d’un nouveau directeur des ressources humaines du groupe, pour remplacer Caroline Guillaumin qui a rejoint Orange comme directrice de la communication, sera également crucial. Parmi les autres postes clefs restés vacants depuis l’automne, Slawomir Krupa devra trouverun remplaçant à Gaëlle Olivier, la directrice générale adjointe en charge des opérations (chief operating officer) du groupe qui avait annoncé en octobre dernier vouloir «relever de nouveaux défis professionnels».
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Journée de mobilisation du 18 septembre : "La France n'a pas été bloquée", se félicite Bruno Retailleau
Paris - «La France n’a pas été bloquée» jeudi lors de la journée de mobilisation sociale, qui a rassemblé 506.000 personnes dans le pays, dont 55.000 à Paris, s’est félicité le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau. Le ministre a annoncé, peu après 20H00, 309 interpellations et 134 gardes à vue à la suite des actions et manifestations, où étaient présents «7.300 individus radicalisés, dangereux, black blocs». «Ils ont tenté, on l’a bien vu à travers les images, de troubler, de gâcher des cortèges et des manifestations mais heureusement nos forces de l’ordre» les ont «systématiquement» «contrés», a-t-il précisé lors d’un point de presse en sortant de la cellule interministérielle de crise relative à la journée de mobilisation nationale. Selon le ministre démissionnaire, 26 policiers et gendarmes ont été blessés. «Moi, je ne m’y habitue pas. Là encore, ça n’est pas normal». A Paris, le parquet a annoncé, à ce stade, 29 personnes en garde à vue, dont sept mineurs, «pour la très grande majorité, pour les infractions de participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations, violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, et port d’arme de catégorie D, cette catégorie désignant indifféremment gazeuse, couteau, etc». «On a compté à 19H00 700 actions de voie publique», c’est-à-dire «des tentatives de blocage, de filtrage ou des cortèges», a précisé Bruno Retailleau, et «140 actions de déblocages ont eu lieu, dont 18 à Paris». «Dans la quasi-totalité des cas», les manifestations se sont déroulées «dans de bonnes conditions en province, à Paris également», a-t-il encore dit. «Globalement, il y a moins de participation dans les grandes agglomérations» mais davantage «dans les plus petites agglomérations, dans des villes de province», avec «dans les cortèges beaucoup de présence syndicale et beaucoup moins (...) de présence de lycéens», a détaillé M. Retailleau. «C'étaient deux journées en une, il y avait le mouvement Bloquons tout le matin et ensuite les cortèges en fin de matinée et pendant l’après-midi», a-t-il relaté. «Les forces de l’ordre ont été très, très réactives et nous avons débloqué systématiquement celles et ceux qui prétendaient bloquer un certain nombre d’infrastructures, de lycées ou autres» et «ces interventions précisément ont permis d’assurer la libre circulation (...) sur l’ensemble des grands axes de circulation», a-t-il souligné, rappelant que 80.000 policiers et gendarmes avaient été mobilisés. © Agence France-Presse