
L’impact des «cat nat» est resté mesuré au 1er semestre
Le marché mondial de la réassurance a connu une sinistralité clémente sur le front des catastrophes naturelles au premier semestre. Le coût assuré des principaux événements a atteint 17 milliards de dollars contre 25 milliards en moyenne sur les dix dernières années. Une tendance déjà observée en 2013. Dans ces conditions, le marché a crû, se concentrant encore davantage et renforçant ses fonds propres. A 240 milliards de dollars, le volume de primes nettes souscrites a progressé de 5,7% l’an dernier. Une croissance qui s’explique par les hausses tarifaires de certaines couvertures «catastrophes naturelles». Dans un marché très concurrentiel, le ratio combiné moyen en non-vie devrait remonter autour de 94% à 96%, contre 89% estimés pour 2013. Marqué par un afflux de capitaux alternatifs, le marché connaît une tension sur les prix mais «le phénomène de baisse des tarifs est surestimé», a commenté Claude Tendil, président de Generali France et président de l’Association des Rendez-vous de septembre.
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Wall Street ouvre sans direction claire avant un discours de Jerome Powell
Washington - La Bourse de New York évolue en ordre dispersé mardi après avoir atteint de nouveaux sommets lundi, les investisseurs se montrant attentistes avant un discours du patron de la Fed, Jerome Powell. Vers 14H00 GMT, le Dow Jones prenait 0,64%, l’indice Nasdaq reculait de 0,34% et l’indice élargi S&P 500 (+0,01%) restait proche de l'équilibre. «Pour l’instant, le marché boursier est dans l’expectative», observe Patrick O’Hare, de Briefing.com. Les investisseurs ont en ligne de mire la prise de parole de Jerome Powell plus tard dans la journée (vers 16H35 GMT), une semaine après que la banque centrale américaine a procédé à sa première baisse des taux depuis décembre 2024. «Ils attendent de savoir s’il y aura de nouveaux indices sur l'évolution future de la politique monétaire» américaine, explique auprès de l’AFP Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities. «Le marché réagira probablement de manière positive si Jerome Powell semble adopter une position accommodante», ajoute l’analyste. Une responsable de banque centrale des Etats-Unis, Michelle Bowman, a d’ailleurs plaidé mardi pour continuer à baisser les taux d’intérêt, en estimant que l’institution monétaire devait agir de manière «résolue» et «préventive» pour préserver le marché du travail. Pour le moment, les acteurs du marché prévoient deux autres baisses de taux -d’un quart de point chacune- avant la fin de l’année, selon l’outil de veille CME Fedwatch. Ces réductions ramèneraient les taux d’intérêt dans une fourchette comprise entre 3,50% et 3,75%. Toutefois, selon M. Cardillo, le président de la banque centrale risque de se montrer «prudent», «dans la mesure où la Fed doit recueillir davantage d’informations sur l’inflation». Aussi, les investisseurs scruteront vendredi la publication de l’indice PCE, mesure d’inflation privilégiée par la Fed. Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à échéance dix ans se détendait légèrement à 4,13%, contre 4,15% à la clôture lundi. Ailleurs, au tableau des valeurs, la plupart des grandes capitalisations du secteur technologique évoluaient dans le rouge, comme Amazon (-2,00%), Microsoft (-0,63%) ou Meta (-0,43%). La place américaine a été poussée lundi par l’annonce d’un investissement de 100 milliards de dollars du géant des puces électroniques Nvidia dans la construction de centres de données pour OpenAI. Après sa hausse de la veille, Nvidia reculait mardi de 1,93% à 180,07 dollars. Autre grand nom du secteur des semiconducteurs, Micron gagnait 1,49% à 167,07 dollars avant ses résultats trimestriels après la clôture de Wall Street, la publication «la plus attendue de la semaine», selon les analystes de Briefing.com. Le groupe pharmaceutique Kenvue (+4,61% à 17,75 dollars) reprenait des couleurs. Lundi, l’entreprise avait chuté suite avant une annonce, attendue, du gouvernement Trump liant la prise de son médicament phare, le tylenol, au développement de l’autisme chez l’enfant. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé mardi qu’il n’y avait pas de lien avéré entre le paracétamol (présent dans le tylenol) et l’autisme. L’avionneur Boeing (+2,41% à 217,25 dollars) profitait de la commande par Uzbekistan Airways d’une vingtaine de Boeing 787 Dreamliner, la plus importante de l’histoire de la compagnie aérienne. Nasdaq © Agence France-Presse -
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