
Cinq livres pour déployer vos Ambitions

A l’approche de l’été la rédaction propose aux lectrices et lecteurs d’Ambitions une sélection littéraire pour appréhender la pause estivale comme il se doit et pourquoi pas revenir à la rentrée inspiré(e). Des classiques venus d’outre-Atlantique aux nouveautés françaises fraîchement arrivées chez votre libraire, il devrait y en avoir pour tous les goûts.
«The Rise of the Female Executive: How Women’s Leadership is Accelerating Cultural Change», de Peninah Thomson, Tom Lloyd, Clare Laurent, Editions Palgrave Macmillan
Ce livre condense une série d’entretiens avec des habitués des conseils d’administration, et permet de constater la féminisation de ces réunions stratégiques. Une synthèse qui ne manque pas de mettre l’accent sur l’importance du mentorat en entreprise, mais aussi interentreprises, et sa participation à l’ascension des femmes dans le monde du travail. Une analyse portée par une comparaison entre l’environnement politique européen et anglo-saxon, des parties du monde où elles sont de plus en plus nombreuses aux postes de direction.
«En avant toutes», de Sheryl Sandberg, Editions JC Lattès
Sheryle Sandberg a travaillé au Trésor américain, est passée par Google, pour ensuite rejoindre Facebook où elle joue un rôle clé dans la montée en puissance du réseau social. Elle a longtemps été mentionnée comme « le bras droit de Mark Zuckerberg », mais en a décidé autrement en 2022 lorsqu’elle annonce quitter Meta. Dans cet ouvrage, publié en 2014, elle s’efforce de mettre en avant les femmes dans le monde de l’entreprise. Conseils pratiques pour une carrière pensée, réussie et en adéquation avec son épanouissement personnel. Un vrai retour de terrain ponctué d’anecdotes et de faits réels.
A lire aussi: Jamais sans les hommes
«Les femmes, les banques et l’argent», de Sylvie Gautier, Editions L’Harmattan
Sylvie Gautier revient sur la féminisation du salariat dans le domaine bancaire au cours des années 1960 jusqu’à 2000. Alors qu’en 1965, les femmes obtiennent enfin le droit d’ouvrir un compte bancaire, ainsi que le droit de travailler sans l’aval de leurs maris, elle s’attelle à étudier le comportement et la stratégie des banques pour capter cette nouvelle tranche de clients. Publié en avril 2024, ce livre prend le soin d’observer autant la réalité des nouvelles clientes au guichet des banques territoriales, que les salariées qui y entrent.
«Nous ne serions pas arrivées là si…», d’Annick Cojean, Editions Grasset
On vous a peut-être déjà posé la question, mais cette fois c’est Annick Cojean qui la soumet à 25 femmes : Comment êtes-vous arrivée là ? Qui, quoi, comment avez-vous atteint la position dans laquelle vous vous trouvez aujourd’hui ? On retrouve parmi les témoignages Virginie Despentes, Marianne Faithfull, Agnès b., le rabbin Delphine Horvilleur, l’écrivaine turque Asli Erdogan, l’actrice britannique Vanessa Redgrave, mais aussi la pianiste Hélène Grimaud ou l’avocate et prix Nobel iranienne Shirin Ebadi. A l’unisson, elles prennent la parole sur leur parcours. Autant de visages, que d’horizons, mais aussi d’ambitions. Il faut l’admettre, elles ne sont pas toutes issues du secteur financier, mais les points communs devraient être nombreux.
«Le principe de l’arrogance : Pour que les femmes s’imposent vraiment en entreprise», de Peter Modler, Editions Alisio
Tic, acronyme, lexique spécifique ou argot qui permet de se différencier des non-initiés, le langage a plusieurs cordes à son arc pour permettre à son utilisateur de se démarquer. Selon le docteur Peter Modler, les hommes et les femmes n’auraient pas la même manière de communiquer, une plaie pour les femmes qui ont tendance à en ressortir perdantes dans le milieu de l’entreprise. Dans ce livre, l’auteur met à contribution son expérience dans le domaine de la formation professionnelle en illustrant ces propos par des situations concrètes et des conseils pratiques afin de décrypter le langage de chacun et avoir des outils pour mieux en tirer profit.
A lire aussi: La reine des abeilles, seule parmi les hommes
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Près d'un Français sur deux soutient le blocage du 10 septembre, selon un sondage
Paris - Un peu moins d’un Français sur deux (46%) soutient le mouvement appelant à «bloquer» le pays le 10 septembre, tandis que 28% y sont opposés et 26% indifférents, selon un sondage publié par la Tribune Dimanche. La première raison pouvant expliquer ce mouvement serait par ailleurs «la baisse du pouvoir d’achat», selon cette étude Ipsos-BVA-CESI (école d’ingénieurs) réalisée du 3 au 4 septembre auprès d’un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Les sympathisants de gauche soutiennent massivement (à 73% pour LFI, 67% pour les écologistes et 61% pour le PS) ce mouvement né sur les réseaux sociaux, et dans une moindre mesure (à 58%) ceux du Rassemblement national, selon l’enquête. A l’inverse, le mouvement est rejeté à 73% par les sympathisants Renaissance-Horizons-Modem et à 57% par les LR. Par catégories d'âge, seuls les 60 ans et plus récusent majoritairement l’appel à tout bloquer et ses initiatives hétéroclites. Des appels à la grève ont été lancés pour mercredi par plusieurs syndicats notamment dans les transports et les hôpitaux, et d’autres actions annoncées dont certaines rappellent celles des Gilets jaunes, avec des blocages d’axes routiers ou des sabotages de radars ou de distributeurs de billets. Des appels à ne pas utiliser sa carte bancaire ou à ne pas aller faire ses courses circulent également sur les réseaux sociaux et messageries. Les Français expliquent à 51% le mouvement «Bloquons tout» par «la baisse du pouvoir d’achat des ménages», à 47% par «le plan de François Bayrou pour la réduction du déficit», et à 43% par «l’hostilité» au président Emmanuel Macron et au Premier ministre François Bayrou, d’après le sondage publié à la veille de la chute probable de ce dernier, lundi, à l’issue d’un périlleux vote de confiance à l’Assemblée nationale. © Agence France-Presse -
Australie : attaque mortelle de requin au large de Sydney, alerte renouvelée sur les plages
Sydney - Le surfeur tué au large de Sydney a probablement été mordu par un grand requin blanc, ont estimé dimanche des biologistes australiens, au lendemain de cette attaque rare, tandis que les autorités ont renforcé la surveillance des squales. «Des biologistes spécialistes des requins du gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud ont examiné les photos de la planche de surf de la victime et ont déterminé qu’un requin blanc d’environ 3,4 à 3,6 mètres de long était probablement responsable», a déclaré un porte-parole des autorités. La victime, un habitant de 57 ans, surfait avec cinq ou six amis dans les eaux du Pacifique, au large des plages voisines de Long Reef et Dee Why, au nord de Sydney, ont précisé les autorités. Ce surfeur expérimenté, identifié sous le nom de Mercury Psillakis par des médias australiens, était marié et père d’une jeune fille. Il a perdu «plusieurs membres», a déclaré le responsable de la police de l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud, John Duncan, lors d’une conférence de presse. Il s’agit de la première attaque mortelle de requin à Sydney depuis 2022, lorsque Simon Nellist, un moniteur de plongée britannique de 35 ans, avait été tué au large de Little Bay. La précédente attaque fatale dans la ville remontait à 1963. «Les requins sont présents dans les eaux de Nouvelle-Galles du Sud toute l’année», a déclaré le gouvernement de cet Etat. «Ils peuvent être plus nombreux dans une zone pour plusieurs raisons, comme les conditions météorologiques et océaniques, ainsi que la disponibilité de nourriture dans la zone», a-t-il ajouté. Plusieurs plages sont restées fermées dimanche suite à cette attaque. Les autorités ont annoncé avoir déployé deux lignes supplémentaires de bouées équipées d’hameçons, qui envoient une alerte lorsqu’un requin mord et permettent de marquer les animaux à l’aide de traceurs. Des drones et des patrouilleurs en jet ski ont également été déployés pour surveiller d'éventuels squales. La dernière attaque mortelle en Australie remonte à mars, lorsqu’un surfeur avait été tué au large de la plage isolée de Wharton Beach, en Australie-Occidentale. Depuis 1791, plus de 1.280 incidents impliquant des requins ont été recensés en Australie, dont plus de 250 mortels, selon une base de données sur les rencontres entre ces squales et les humains. © Agence France-Presse -
Sur le vote de confiance, Laurent Wauquiez accorde la liberté de vote chez LR
Paris - Le patron des députés LR, Laurent Wauquiez, a jeté un pavé dans la marre dimanche, en pleine rentrée politique de son parti, en accordant la «liberté de vote» à son groupe lundi sur la confiance sollicitée par François Bayrou et en réitérant qu’il n’y aurait pas de «censure automatique» d’un gouvernement PS. «Ils auront une liberté de vote», à affirmé sur LCI Laurent Wauquiez, en contradiction avec les mots d’ordre du patron Les Républicains et ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau qui appelle ses parlementaires à soutenir lundi le Premier ministre. Assurant que les «députés LR ne sont pas des godillots», il a déploré que François Bayrou ne soit toujours pas revenu sur sa proposition de supprimer deux jours fériés comme l’ont demandé les dirigeants du parti mardi à Matignon. «Je ne demande jamais à mes députés de voter contre leur conscience», a affirmé Laurent Wauquiez, qui a assuré qu’il voterait la confiance «sans enthousiasme», alors qu’un grand nombre de ses députés refuse de le faire, soit en s’abstenant soit en votant contre. L’ancien président Nicolas Sarkozy appelle lui aussi les LR à ne pas voter la confiance et plaide pour une dissolution de l’Assemblée nationale comme unique «solution» à la crise politique. Le député de Haute-Loire a également réitéré qu’il ne censurerait pas automatiquement un gouvernement PS ou RN, propos qui lui avaient valu un recadrage de la part de Bruno Retailleau. «Vous allez faire tomber des gouvernements qui se présentent sans même savoir ce qu’ils veulent faire ?», s’est-il interrogé, assurant que si l’exécutif comporte «des ministres de LFI ou applique le programme du Nouveau Front populaire» il y aurait évidemment censure. Il a rappelé que les dirigeants de la droite, parmi eux Bruno Retailleau et Annie Genevard et lui-même, avaient tenu ces mêmes propos «il y a un an en sortant des consultations à l’Elysée» sur la formation d’un gouvernement qui ont débouché sur la nomination de Michel Barnier à Matignon. «Un gouvernement d’Olivier Faure avec un programme socialiste (...), c’est évidemment non», a-t-il ajouté. Dans les autres cas de figure, «il faut juger sur ce que va proposer un gouvernement», a souligné le député, qui a regretté que les LR se soient «précipités» en décembre, contre son avis, pour entrer dans le gouvernement de François Bayrou «sans même savoir pour quoi faire». Une critique à peine voilée à Bruno Retailleau, tout comme son regret que le président du parti n’ait pas consulté les adhérents LR avant de donner ses consignes sur le vote de confiance de lundi. "Évidemment que je préfère un gouvernement issu de LR», a-t-il ajouté, citant comme Premier ministrable Xavier Bertrand. © Agence France-Presse