Tariq Fancy, l’ancien responsable de l’investissement durable de BlackRock, appelle Larry Fink, le patron de la société de gestion, à la démission, pour sa gestion des problématiques ESG. Dans une interview au Telegraph, l’ex-dirigeant décrit Larry Fink comme un «empereur dépourvu de vêtements» pour avoir échoué à guider correctement l’entreprise sur les sujets de développement durable. «Larry Fink devrait cesser d’esquiver le combat et entrer dans le débat [ESG] pour clarifier ce qu’il dit. S’il ne le fait pas, il devrait démissionner », déclare Tariq Fancy. Un porte-parole de BlackRock a vertement répondu à ces propos en indiquant notamment que «Tariq Fancy était parti de BlackRock depuis plus longtemps qu’il n’y a travaillé mais que, trois ans plus tard, il continue à faire du commerce avec le nom de BlackRock».
Dans ce nouvel épisode de « Convictions d'Instit », François Tirmarche, responsable de la gestion de fonds de dette privée, direction des gestions d’actifs de la Caisse des dépôts, présente les convictions de l'établissement public en matière de dette privée.
Credit Suisse doit mener à bien son remaniement et mettre fin à une série de gros titres négatifs, a déclaré samedi le président de la Banque nationale suisse (BNS), Thomas Jordan, dans une interview à la chaîne de télévision SRF. Il a réaffirmé que l’augmentation de capital réussie était une «étape importante» dans la restructuration de la banque, qui a permis de réduire les risques et a été positive pour la stabilité du secteur financier helvétique. L’établissement de crédit a déclaré ce mois-ci que son redressement était en bonne voie après avoir procédé à une augmentation de capital de 4 milliards de francs suisses.
La banque publique a clôturé son deuxième millésime de cession en secondaire de parts de fonds de capital investissement. Elle va continuer d’œuvrer à la démocratisation de cette classe d’actifs en 2023.
Douze entreprises sur 15.000 reçoivent un triple A pour leur action dans la lutte contre le réchauffement climatique, la protection des eaux et forêts.
State Street Global Advisors (SSGA), branche de gestion d’actifs du groupe financier américain State Street, a annoncé, ce mardi, qu’elle allait offrir la possibilité à davantage d’investisseurs de voter par eux-mêmes sur les sociétés dont ils détiennent des actions à travers ses fonds. L’annonce du numéro quatre de la gestion d’actifs mondiale en termes d’encours intervient après celles de BlackRock et Vanguard, les deux plus gros gestionnaires au monde, qui expérimentent des programmes de vote pour institutionnels et particuliers, essentiellement américains et britanniques. Dans un communiqué, SSGA précise que son programme de choix de vote sera proposé à des investisseurs éligibles de certains fonds institutionnels aux Etats-Unis ainsi qu’au Royaume-Uni. Un certain nombre de politiques de votes leur seront soumis à travers l’agence de conseil de vote Institutional Shareholder Services (ISS). Six à sept politiques de vote Concrètement, SSGA, via ISS, propose un éventail de six politiques de vote. Certaines sont orientées durabilité, investissement responsable et d’autres en ligne avec la foi catholique ou encore les standards définis par le département du Travail américain. Un septième choix de vote, seulement disponible aux Etats-Unis, vise à donner un soutien sans faille aux résolutions proposées par le management des entreprises sauf en cas de défaillance matérielle de la gouvernance ou de non-alignement sur les pratiques de gouvernance communément acceptées. La société de gestion indique que les clients disposant de comptes gérés séparément peuvent déjà voter directement sur les sociétés dont ils détiennent des actions ou voter par procuration via l’équipe d’engagement actionnarial de SSGA. Selon les estimations du gestionnaire américain, les investisseurs représentant plus de 40% des encours sous gestion dans ses fonds actions indexés pourront, dès la prochaine saison des assemblées générales annuelles, voter selon leurs préférences. La firme affirme son intention d’étendre ce choix de vote des investisseurs au plus grand nombre d’actifs sous gestion possible dans ses fonds actions indiciels «au fil du temps» sans fixer de calendrier pour autant.
Le directeur général de Credit Suisse pour la Chine, Carsten Stoehr, vient de quitter la société. Il a été remplacé par Eugene Fung, l’actuel codirecteur Global Financing & Products Group, selon une source proche du dossier contactée par Newsmanagers. Ce dernier prendra aussi dès ce 15 décembre la présidence du directoire de Credit Suisse (Hong Kong) Ltd et Credit Suisse Securities (Hong Kong), avec toutefois le besoin d’un accord du régulateur. Eugene Fung a travaillé une première fois pour Credit Suisse entre 2008 et 2016, notamment comme responsable du département de trading dérivés actions et monétaire en Asie-Pacifique. Il a réintégré la firme en octobre dernier, après un passage comme gérant de portefeuille au sein du hedge funds BFAM Partners. Le départ deCarsten Stoehr intervient après le licenciement de 2.700 collaborateurs au quatrième trimestre chez Credit Suisse. La banque poursuit actuellement une restructuration organisationnelle et capitalistique. Quelques 9.000 employés devraient être au total licenciés sur les 52.000 du groupe.
Le ministre suisse des finances, Ueli Maurer, est confiant dans la réussite des efforts de redressement du Credit Suisse et a déclaré à l’antenne de la radio SRF que la Suisse avait besoin de deux grandes banques. «Je suis d’avis que le CS va prendre le virage. Il est très important pour la Suisse que nous ayons deux grandes banques pour la place financière suisse et la place économique suisse», a-t-il déclaré dans une interview accordée tard mardi et rapportée par Reuters. «Et nous avons intérêt à ce que le CS soit à nouveau stable et fort à l’avenir. Je suis tout à fait convaincu que cela va réussir», a-t-il ajouté. La deuxième plus grande banque de Suisse a levé 4 milliards de francs suisses (4,31 milliards de dollars) de capitaux frais et réduit considérablement ses activités pour se remettre sur des bases solides après une série de pertes et de défaillances dans la gestion des risques. À la question de savoir si la Suisse - qui a renfloué UBS pendant la crise financière - pourrait faire de même pour le Credit Suisse, M. Maurer a répondu : «Ce n’est pas une perspective pour le moment et il n’y a aucune raison d’en discuter». Le Credit Suisse a agi pour résoudre ses problèmes, a-t-il dit, ajoutant : «Il faut simplement les laisser tranquilles pendant un an ou deux maintenant».
Mobilize Financial Services, l’ex-RCI banque, crée une filiale dédiée à la location longue durée avec l’objectif de tripler son portefeuille de véhicules loués en sept ans.
Le groupement de fonds de pension britanniques Border to Coast a avancé dans le second volet (série 2A) de son allocation à des fonds de non coté. Les engagements sont pris pour le compte d’une dizaine de fonds de pension locaux partenaires. Le groupe a ainsi engagé 2,2 milliards de livres (2,6 milliards d’euros) auprès de 15 fonds:Fonds climatBrookfield Global Transition Fund pour 150 millions de dollars sur une thématique de transition vers la neutralité carbone et des objectifs de développement durables des Nations Unies.Blackstone Green Private Credit Fund pour 144 millions de dollars. Le fonds fournit du crédit flexible aux entreprises et aux actifs liés aux énergies renouvelables et aux solutions au changement climatique.BeyondNetZero pour 110 millions de dollars. Le fonds cible des entreprises en forte croissance avec un angle décarbonation, efficience énergétique, préservation des ressources et contrôle des émissions. Private Equity Hg Saturn III pour 65 millions de dollars, le fonds suit une thématique autour des logiciels et des services. Hg Genesis X pour 60 millions d’euros, qui cible également les logiciels et les services. Nordic Capital pour 110 millions d’euros. Le fonds investit principalement dans les pays Nordiques et d’Europe du Nord dans trois secteurs: santé, technologie et paiements et services financiers. Platinum Equity Capital Partners VI pour 115 millions de dollars. Il s’agit d’un fonds mondial de situations spéciales / retournement dans les entreprises moyennes et grandes.EQT Ventures III pour 60 millions de dollars. Le fonds investit en capital risque dans de jeunes entreprises en Europe et aux Etats-Unis qui favorisent la transition digitale. Stepstone Secondaries Opportunities V pour 120 millions de dollars avec une spécialisation sur le marché secondaire. Infrastructure Icon Infrastructure Partners VI pour 175 millions de dollars. L’investisseur londonnien cible des actifs en Europe et aux Etats-Unis principalement dans l’énergie et l’environnement ainsi que dans les secteurs du transport, du social et du digital. Brookfield Infrastructure Fund V pour 230 millions de dollars. Le fonds investit dans les infrastructures essentielles en transport, communication, énergies renouvelables et autres services.KKR Asia Pacific Infrastructure II pour 180 millions de dollars, afin d’investir dans la région Asie Pacifique.DigitalBridge, projet MacGregor, 60 millions de dollars d’engagement en co-investissement auprès de Digital Bridge pour la sortie de cote de Switch Inc, un opérateur de datacenters américain. Dette privéeBrookfield Infrastructure Debt III pour 310 millions de dollars. Le fonds intervient en dette d’infrastructures essentielles aux Etats-Unis et en Europe. HPS Strategic Investment Partners V pour 276 millions de dollars. Le fonds prête en dette junior à de grandes entreprises américaines et européenes.
Une table ronde consacrée aux enjeux sociaux à l'occasion de la JNI du 8 décembre organisée par L'Agefi est revenue sur le « S » de ESG et sur la façon dont les investisseurs institutionnels peuvent agir sur cette thématique.
Le groupe de luxe international Kering et la société de cosmétiques L’Occitane ont annoncé ce 12 décembre la création du fonds Climate Fund for Nature. Le véhicule est initialement doté de 140 millions d’euros sur un objectif total de 300 millions d’euros à terme, et sera ouvert à d’autres entreprises partenaires. Sa gestion a été confiée à Mirova. La société commencera ses opérations au trimestre prochain, avec l’objectif de soutenir des projets de haute qualité dédiés à la protection et à la restauration de la nature. Le fonds soutiendra également les agriculteurs dans leur transition vers l’agriculture régénératrice, délivrera des crédits carbone et générera des co-bénéfices pour les communautés avec un accent particulier sur la promotion de l’indépendance des femmes. Les projets éligibles seront principalement situés dans les pays où les investisseurs se procurent leurs principales matières premières. Les progrès des projets seront attentivement suivis afin de s’assurer qu’ils produisent des résultats mesurables pour la nature, le climat et les moyens de subsistance des populations. Les projets soutenus devront également contribuer de manière significative à la promotion de l’indépendance des femmes, en comblant notamment les écarts existants en matière d’accès au financement, aux terres et à la formation. À cette fin, le fonds et Mirova collaboreront avec 2X Collaborative, un organisme intersectoriel mondial de promotion de l’investissement dans une optique de genre.
Le rapporteur de la formation restreinte de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a recommandé lundi d’infliger une amende de 6 millions d’euros contre le géant américain Apple pour manquement aux règles de protection des données personnelles.