
Patrick Tristani : «La RSE renforce le partenariat banques-entreprises»
Directeur transformation durable, financements et relations bancaires d’Exel Industries, Patrick Tristani a participé, dans le cadre de l’événement «Banques et finance verte» organisé par L’Agefi, à une table ronde consacrée aux relations avec les entreprises.
Une discussion partagée avec un autre représentant du monde des entreprises, à savoir Grégory Sanson, directeur finance, transformation digitale et développement de Bonduelle, et deux représentants du monde bancaire, Aurélie Gillot, directrice de la transformation et de l’innovation à la direction du développement durable de la Société Générale, et Nicholas Vantreese, directeur adjoint de l’engagement citoyen à la Banque Postale.
En vidéo, Patrick Tristani revient sur ces relations. Il assure travailler «en réel partenariat» avec les banques, qui sont l’une des parties prenantes des analyses de matérialité stratégique intervenant dans le cadre de sa démarche RSE (responsabilité sociétale des entreprises). Le cadre d’Exel Industries estime que cette démarche «a permis de rendre la relation encore plus fluide, le partenariat encore plus solide», car «dans l’ancien monde du financement, la banque souhaitant accorder des conditions plus favorables devait travailler sur sa propre marge, aujourd’hui en nous donnant des objectifs communs la relation devient plus intense».
Ce partenariat a concrètement pris corps fin 2021 pour Exel Industries en termes de support de financement à l’occasion du renouvellement d’un Euro PP. «Les banques ont alors joué leur rôle de conseil quand la prise en compte de la RSE dans les financements prenait l’allure d’une lame de fond», pointe Patrick Tristani. Elles ont notamment expliqué que «si nous voulions à la fois des volumes et des conditions de financement « préférentielles », nous devions traduire notre politique RSE en termes quantifiables, en objectifs et trajectoires sur lesquels pourraient s’adosser nos financements».
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Kiev - Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rendu jeudi visite aux soldats sur le front, se félicitant d’une contre-offensive réussie dans l’est face aux troupes russes, dont le nombre a été estimé par le président russe Vladimir Poutine à «plus de 700.000". Le président américain Donald Trump a de son côté admis jeudi que le conflit en Ukraine n'était pas aussi «facile» à résoudre que ce qu’il espérait, et a estimé que Vladimir Poutine l’avait «vraiment laissé tomber» en choisissant de poursuivre les hostilités. Plus de trois ans et demi après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, les pourparlers pour mettre fin au conflit sont dans l’impasse, tant les positions de Moscou, qui exige que l’Ukraine lui cède des territoires, et de Kiev semblent inconciliables. Le Premier ministre britannique Keir Starmer a estimé jeudi qu’il fallait «accentuer la pression» sur Vladimir Poutine. L’essentiel des combats se concentre toujours dans le Donbass, une région industrielle, minière et très fortifiée de l’est du pays, où les troupes russes progressent lentement. «J’ai rencontré nos soldats participant à la contre-offensive de Dobropillia», a annoncé M. Zelensky sur les réseaux sociaux en assurant que l’armée ukrainienne avait «libéré 160 km2» dans cette zone. L’armée russe avait réalisé en août une rare percée des défenses ukrainiennes en direction de cette ville qui comptait 28.000 habitants avant la guerre. L’Ukraine avait alors dépêché des renforts pour combler la brèche. «Pas à pas, les soldats libèrent notre territoire: depuis le début de l’opération, 160 km2 et sept localités ont été libérés» près de Dobropillia, a affirmé M. Zelensky. En outre, l’armée ukrainienne a «nettoyé plus de 170 km2 et neuf autres localités», a-t-il dit, sans plus de précisions. Une source haut placée au sein du pouvoir ukrainien a indiqué à l’AFP que les troupes ukrainiennes avaient éliminé les troupes russes dans cette dernière zone, mais sans en reprendre le contrôle. raffineries ciblées Selon le site de cartographie militaire DeepState, proche de l’armée ukrainienne, les forces de Kiev ont repris environ 45 km2 dans le secteur de Dobropillia, et plus de 200 km2 se trouvent dans la «zone grise» disputée entre les deux camps. Selon cette source, l’armée russe contrôle encore partiellement au moins deux localités au sein de la tête-de-pont formée en août. Ailleurs sur le front, les forces ukrainiennes sont confrontées à une situation qui se détériore autour de plusieurs localités d’importance: le noeud logistique de Pokrovsk et les forteresses de Koupiansk et de Kostiantynivka. Dans cette dernière, cinq civils ont été tués jeudi matin dans une frappe russe, selon la police ukrainienne. A Koupiansk, des combats de rues se déroulent dans le centre de la ville, a affirmé DeepState, selon lequel les troupes russes ont pénétré les défenses ukrainiennes en traversant une conduite de gaz. Selon une analyse par l’AFP des données fournies par l’Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW), la progression de l’armée russe reste forte mais a ralenti en août avec 594 km2 capturés en un mois et plus de 6.000 km2 en un an. Vladimir Poutine a rapporté jeudi que plus de 700.000 militaires russes étaient déployés sur le front en Ukraine. L’Ukraine a de son côté indiqué avoir frappé jeudi une nouvelle raffinerie en Russie, à environ 1.400 km du front dans la région du Bachkorstastan, causant un incendie. Ce type d’attaques visant le secteur pétrolier et gazier russe se multiplie ces derniers mois, une stratégie qui a fait fortement grimper en Russie les prix du carburant à la pompe. Moscou et Kiev ont par ailleurs procédé jeudi à un nouvel échange de dépouilles de soldats tués: l’Ukraine a rapporté avoir récupéré 1.000 corps remis par la Russie, qui en a reçu pour sa part 24. Ce nouvel échange porte à plus de 12.000 le nombre de corps rendus par la Russie à l’Ukraine depuis le début de l’année. Les corps remis par l’Ukraine à la Russie se comptent en centaines sur la même période. © Agence France-Presse