
Une visibilité toujours bonne pour la sélection
Le graphique ci-joint représente l’évolution de notre échelle de risque sur les alphas.
Cette échelle de risque fournit un signal synthétique sur le risque de sélection. Construit à partir de mesures de dispersions (ou de variété des performances) sur les marchés des titres vifs américains et européens, il indique dans quelle mesure le risque lié à la sélection de titres ou de gérants est important (en cas de sous-diversification).
Lorsque l’indicateur vaut zéro, le risque sur les alphas ou le risque de sélection est faible. Un indicateur non nul mais inférieur au seuil (trait plein) indique un risque sur les alphas normal ou modéré.
Lorsque l’indicateur est au-dessus du seuil de crise (trait plein), le risque de sélection est extrême (périodes grisées). Dans ces situations, il peut être alors préférable d’assumer une légère sous-performance potentielle à partir de gestions passives (ou de réduire l’erreur de suivi), plutôt que de prendre un risque de sélection devenu extrême.
Dans ces conditions atypiques de marché, qui se concentrent autour des points de retournement des marchés, l’alpha des gérants apparaît particulièrement versatile et l’identification des meilleures gestions extrêmement délicate.
De 2009 à fin 2011, l’échelle de risque sur les alphas a franchi à plusieurs reprises son seuil de crise. Depuis début 2012, ce risque est resté faible ou modéré. Les gérants profitent donc d’une meilleure visibilité sur les facteurs de rémunération des risques. Dans ces conditions, le risque de gestion active a été historiquemment bien rémunéré.
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