Paris et Berlin se démarquent d’une zone euro en récession

Illustration: PHB/Agefi
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Si les économies française et allemande sont parvenues à dégager une croissance de 0,2% au troisième trimestre, en revanche, l’institut européen de la statistique Eurostat a annoncé une contraction de 0,1% du PIB de l’ensemble de la zone euro au troisième trimestre, un recul plus faible que celui attendu par les économistes (-0,2%) mais qui marque une nouvelle entrée en récession, la deuxième depuis 2009. En France, l’activité a été soutenue notamment par la consommation des ménages et le commerce extérieur, alors que de nombreux économistes attendaient une stagnation. La France n’avait pas affiché de hausse de son produit intérieur brut (PIB) depuis un an (+0,2% au troisième trimestre 2011) et une entrée en récession sur les derniers mois de l’année était largement anticipée. L’activité du deuxième trimestre a en revanche été revue à la baisse à -0,1%, précise l’Insee. L'économie allemande a elle aussi crû de 0,2% au troisième trimestre, a annoncé l’Office fédéral de la statistique. Cette hausse, conforme aux attentes des économistes, marque un ralentissement de l’activité outre-Rhin après la progression de 0,3% constatée au deuxième trimestre. Ailleurs en Europe, le Portugal enregistre un recul de 0,8% de son PIB, l’Espagne perd 0,3% et l’Italie 0,2%, une baisse toutefois moins importante qu’envisagée. Quant à la Grèce, les chiffres non définitifs annoncent une chute de 7,2% du PIB.

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