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Gouvernement socialiste après Bayrou ? Les espoirs ténus du PS face à l'impasse politique
Paris - Olivier Faure y croit-il vraiment ? La probabilité qu’un gouvernement socialiste remplace celui de François Bayrou semble mince face aux macronistes, vent debout contre la suspension de la réforme des retraites promise par le PS, et à l’hostilité de La France insoumise, qui les rend encore plus vulnérables à l’Assemblée. Après la probable chute du gouvernement Bayrou lundi, le Parti socialiste veut croire que le président de la République Emmanuel Macron nommera enfin un Premier ministre issu de ses rangs, «seule solution pour une sortie de crise» dans un contexte social «éruptif», et alors que la gauche est arrivée en tête des législatives anticipées de 2024, souligne le secrétaire général du parti, Pierre Jouvet. L’hypothèse a pris de l'épaisseur jeudi, lorsque le patron des députés LR Laurent Wauquiez a promis de ne pas censurer a priori un gouvernement de gauche, sans ministres LFI. Mais l’assise d’un tel gouvernement serait bien mince, alors que La France insoumise, qui réclame elle la destitution du chef de l’Etat, affirme qu’elle ne soutiendra pas un gouvernement socialiste. Socialistes, Ecologistes et communistes représentent quelque 120 députés sur 577. Le parti d’Olivier Faure refuse de croire que LFI irait jusqu'à censurer un gouvernement de gauche. «Comment iront-ils (le) défendre devant leurs électeurs ?», demande Pierre Jouvet. Car il ne s’agit pas pour le PS de former une coalition gouvernementale avec une partie de la macronie. Olivier Faure répète qu’il veut «un gouvernement de gauche», avec ses partenaires du Nouveau Front populaire mais sans LFI, pour proposer une politique de gauche, dont écologistes et communistes seraient «les vigies exigeantes», selon M. Jouvet. Sans majorité à l’Assemblée nationale -comme les gouvernements précédents- Olivier Faure propose de «changer de méthode», et de ne pas recourir au 49.3, ce qui obligera la gauche à des compromis, notamment avec les centristes, pour faire passer ses mesures. De quoi énerver François Bayrou, qui lui reproche de vouloir le faire tomber, pour ensuite tenter de négocier avec lui une non censure. «Des baffes sur les marchés» Mais dans le bloc central, l’hypothèse d’un Premier ministre PS est examinée, Emmanuel Macron ayant enjoint aux chefs de sa coalition gouvernementale de «travailler avec les socialistes». Le parti à la rose, qui rappelle, schéma à l’appui sur les réseaux sociaux, qu’il a dans l’histoire «toujours relevé les comptes du pays», défend la crédibilité de ses propositions budgétaires, prévoyant de réduire le déficit de 21,7 milliards d’euros en 2026, moitié moins que les 44 milliards proposés par François Bayrou. Au sein du socle commun, certains saluent une évolution. «Ils essaient de proposer un chemin qui leur est propre, qui n’est pas le programme du NFP» et «fait quand même de la réduction des déficits publics un impératif», remarque le député Renaissance Mathieu Lefèvre. Mais certains marqueurs de gauche, comme la suspension immédiatement de la réforme des retraites avant un retour à l'âge de départ à 62 ans sont vus comme des lignes rouges par le bloc central. «Il y a des choses sur lesquelles les nôtres ou les LR ne transigeront pas», comme les retraites, après avoir «pendant trois ans pris des baffes sur les marchés» sans changer d’avis, souligne un cadre Renaissance. «Revenir stricto sensu sur la retraite à 62 ans, sans poser une équation valable qui permet de boucher le déficit inhérent à cette mesure, ça ne tient pas», argumente le président du groupe Horizons à l’Assemblée, Paul Christophe, sans exclure son soutien si un équilibre financier est trouvé. Le président de la République est sans doute le moins prêt à accepter de revenir sur cette réforme. Sans écarter absolument la nomination d’un socialiste à Matignon, ses proches laissent plutôt filtrer ces dernier jours sa volonté de choisir une personnalité «dans sa zone de confort» mais qui sache négocier une non censure avec le PS. Ce scénario pourrait-il trouver grâce aux yeux des socialistes ? S’exprimant sous couvert d’anonymat, à l’heure où le PS s’efforce de faire monter les enchères dans son mano a mano avec le bloc central, un député reconnaît q’"il y a un risque de s’abîmer» au pouvoir pour le parti. Cécile AZZARO et Stéphanie LEROUGE © Agence France-Presse -
Gaza : l'armée israélienne bombarde une tour au centre de la ville, la pression monte pour la libération des otages
Gaza - L’armée israélienne a frappé vendredi une tour d’immeuble dans la ville de Gaza qu’Israël dit vouloir conquérir, au 700ème jour de la guerre dévastatrice dans le territoire palestinien avec le mouvement islamiste Hamas. Près de deux ans après le début des hostilités, déclenchées par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, des proches d’otages enlevés ce jour-là manifestent de nouveau vendredi pour réclamer leur libération, et d’autres rassemblements sont prévus dans le pays. Le Hamas a diffusé dans le même temps une vidéo dans laquelle figurent deux d’entre eux, l’un demandant au Premier ministre Benjamin Netanyahu d’obtenir sa libération. Dans la bande de Gaza dévastée, assiégée et en proie à la famine selon l’ONU, la Défense civile locale a fait état vendredi de 29 morts dans l’offensive israélienne. A Gaza-ville, l’armée israélienne a bombardé une tour d’immeuble, située dans le centre, qui s’est écroulée comme un château de cartes. L’armée a indiqué avoir averti préalablement la population de la frappe «afin de limiter les dommages causés aux civils». «Enfants terrifiés» «Mon mari m’a dit qu’il avait vu les habitants de la tour Mushtaha jeter leurs affaires depuis les étages supérieurs pour les emporter et fuir avant le bombardement. Moins d’une demi-heure après les ordres d'évacuation, la tour a été bombardée», a dit à l’AFP Arej Ahmed, 50 ans, déplacée du nord-ouest de la ville de Gaza vers une tente dans le sud-ouest. L’armée a indiqué dans un communiqué que le Hamas avait installé dans la tour «des infrastructures utilisées pour préparer et mener des attaques» contre l’armée israélienne. «Dans les jours qui viennent, l’armée effectuera des frappes précises et ciblées contre des infrastructures terroristes», a-t-elle encore indiqué, précisant que les tours d’immeubles seraient en particulier ciblées. «Le verrou des portes de l’enfer à Gaza a sauté», a déclaré auparavant le ministre de la Défense Israël Katz dans un communiqué. «Les nouvelles selon lesquelles Israël commence à bombarder des tours (...) sont terrifiantes. Tout le monde a peur», a déclaré Ahmed Abou Woutfa, 45 ans, qui vit au cinquième étage d’un immeuble, dans l’ouest de la ville de Gaza. «Mes enfants sont terrifiés», ajoute-t-il. L’armée israélienne, qui dit contrôler environ 75% de la bande de Gaza et 40% de Gaza-ville, dit vouloir s’emparer de cette agglomération qu’elle présente comme le dernier grand bastion du Hamas dans le territoire palestinien. Selon un haut responsable militaire israélien, «un million» de personnes pourraient quitter Gaza-ville dans le nord en direction du sud du territoire. Les frappes de l’aviation israélienne contre des immeubles et des tentes de personnes déplacées ont fait 19 morts vendredi dans plusieurs quartiers de la ville et de sa périphérie, a indiqué la Défense civile dans un communiqué transmis à l’AFP. Dix autres personnes ont péri ailleurs dans le territoire, a ajouté cette organisation de premiers secours qui opère sous l’autorité du Hamas. Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a dit ne pas être en mesure de commenter les informations sur ces frappes. Vidéos d’otages Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante le bilan de la Défense civile. Le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit vouloir détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007, et prendre le contrôle sécuritaire du territoire situé à la frontière sud d’Israël. Mais après près de 23 mois de guerre, il est confronté à une très forte pression, en Israël comme à l'étranger, pour faire taire les armes et obtenir la libération des otages. La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, a diffusé vendredi une vidéo de deux otages israéliens, des images que l’AFP n'était pas en mesure d’authentifier. L’un d’eux, présenté comme Guy Gilboa-Dalal par les médias israéliens, demande à M. Netanyahu de ne pas mener d’offensive sur la ville de Gaza. Le second otage apparaissant à la fin de la séquence est Alon Ohel, dont aucune image filmée n’avait jusque-là été diffusée depuis son enlèvement, contrairement à M. Gilboa-Dalal. L’armée israélienne avait indiqué dimanche avoir tué le porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam, Abou Obeida. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 restent otages à Gaza dont 25 sont décédées selon l’armée israélienne. La campagne de représailles israélienne a fait au moins 64.300 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU. © Agence France-Presse -
Royaume-Uni: la numéro deux du gouvernement démissionne, revers pour Keir Starmer
Londres - Nouveau coup dur pour le gouvernement travailliste de Keir Starmer : sa numéro deux, Angela Rayner, a dû démissionner vendredi, emportée par une controverse après avoir admis avoir sous-payé un impôt lors de l’achat d’un logement. La vice-Première ministre, également ministre du Logement et numéro deux du Labour, s'était signalée au conseiller en éthique du gouvernement, qui a conclu vendredi qu’elle avait «enfreint le code» de conduite ministérielle. La démission de cette femme de 45 ans, issue d’un milieu populaire et qui incarnait l’aile gauche du parti travailliste au sein de l’exécutif, constitue un nouveau revers pour le gouvernement, en difficulté un an après son arrivée au pouvoir et dépassé dans les sondages par le parti anti-immigration de Nigel Farage, Reform UK. Un remaniement plus large est attendu dans la journée. Dans sa lettre de démission adressée à Keir Starmer, Angela Rayner a dit «regretter profondément (sa) décision de ne pas avoir recherché des conseils fiscaux spécialisés supplémentaires», et assumer «l’entière responsabilité de cette erreur». «Compte tenu des conclusions et de l’impact sur ma famille, j’ai donc décidé de démissionner,» a-t-elle poursuivi, après plusieurs jours de controverse et d’intense couverture médiatique. Dans sa lettre acceptant sa démission, Keir Starmer, «très attristé», a assuré à Angela Rayner qu’elle demeurerait «une figure majeure» du parti travailliste. La cheffe de l’opposition conservatrice Kemi Badenoch s’est réjouie sur X qu’Angela Rayner soit «enfin partie», accusant le chef du gouvernement de «faiblesse» pour ne pas avoir agi dès les premières révélations. «Bonne foi» Angela Rayner avait révélé mercredi qu’elle avait payé moins d’impôts que ce qu’elle aurait dû après l’acquisition en mai d’un logement à Hove, station balnéaire du sud de l’Angleterre. Elle a, selon les médias, économisé 40.000 livres sterling (46.050 euros) en retirant son nom des titres de propriété d’un autre bien immobilier, dans sa circonscription du nord du pays. Elle avait vendu ses parts dans la maison familiale après son divorce au profit d’un trust établi pour son fils handicapé. En conséquence, elle a déclaré son nouvel appartement acheté 800.000 livres (922.000 euros) comme sa résidence principale, et non comme logement secondaire - qui aurait été soumis à une imposition supérieure. Or la situation liée au trust ne lui permettait pas de le faire. «Je pensais avoir tout fait correctement», avait assuré Angela Rayner mercredi dans une interview donnée à la chaîne Sky News. «Je suis effondrée parce que j’ai toujours respecté les règles», avait-elle ajouté, très émue. Laurie Magnus, le conseiller d'éthique du gouvernement, a estimé qu’elle avait agi «de bonne foi», mais qu’elle devait être tenue responsable, comme tout contribuable, de ses déclarations fiscales. Souvent prise pour cible par les médias conservateurs, Angela Rayner a quitté l'école sans diplôme et, à 16 ans, est devenue mère célibataire. Elle a découvert le syndicalisme puis la politique après avoir travaillé dans le social, et a gravi les échelons du Labour. Sa démission intervient après un été difficile pour le gouvernement, à la fois impopulaire auprès des électeurs travaillistes et confronté à des divisions internes, dans un contexte budgétaire difficile. Mi-juillet, il avait fait face à une fronde d’un tiers des députés travaillistes s’opposant à sa réforme de la protection sociale, et a été contraint de rétropédaler pour éviter une défaite humiliante au Parlement. Angela Rayner était restée proche de la base du parti, et elle passait parfois pour une possible remplaçante du Premier ministre Keir Starmer en raison de sa popularité. Clara LALANNE © Agence France-Presse