
Les transactions de bureaux en Europe marquent une forte disparité entre pays
La dégradation de la conjoncture affecte aussi l’immobilier de bureaux en Europe alors que les principales économies de la zone euro sont engagées dans des cures d’austérité sans précédent. Les transactions dans les neuf principales villes en Europe de l’Ouest ont baissé de 10% à quelque 5,9 millions de m2 au troisième trimestre en glissement annuel.
Les quartiers centraux de Londres et Paris sont ceux qui ont le plus ralenti, tandis que les villes allemandes se sont relativement bien comportées, selon une étude publiée par BNP Paribas Real Estate. Milan et Madrid ont repris des couleurs en enregistrant «leur plus fort niveau de transactions en 2012» mais ces marchés demeurent les plus faibles, pénalisés par leur économie chancelante.
Dans le même temps, le taux de vacance moyen a légèrement baissé au troisième trimestre en Europe. L’offre actuelle reste stable ou en léger recul dans toutes les villes à l’exception du centre de Londres où la livraison de la plus haute tour de la capitale baptisée «The Shard» a conduit à une hausse significative de l’offre neuve au troisième trimestre.
L’investissement de bureaux reste bien orienté dans les principales capitales du Vieux continent. L’investissement a continué d’augmenter en glissement annuel de 19% et a même atteint son niveau le plus élevé depuis le deuxième trimestre 2008. Mais il y a toujours une forte disparité entre les différents marchés, le centre de Londres et les villes allemandes ayant été les plus dynamiques au cours du trimestre écoulé. «Le fort intérêt des investisseurs a même conduit à des baisses de taux de rendement à Munich et Hambourg», souligne BNP Paribas Real Estate. A Paris, l’investissement a bien résisté contrairement à Madrid, Milan et Bruxelles.
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