«Les faibles valorisations des actions européennes devraient être un moteur de performance»

Frédéric Jamet, directeur de la gestion chez State Street Global Advisors France
Bruno de Roulhac

- L’Agefi : L’actuelle consolidation des marchés actions pourrait-elle se poursuivre début 2014 ?

- Frédéric Jamet : Cette consolidation doit se replacer dans la perspective de 2014, où la croissance mondiale pourrait atteindre 4%. L’inflation reste sous contrôle dans le monde développé et les banques centrales vont continuer à aider cette croissance, même si la Fed devrait démarrer son programme de tapering avec prudence. Cette vision devrait se traduire par une bonne performance des actions et des actifs risqués par rapport aux actifs dits sans risques, notamment les obligations gouvernementales et le cash. La consolidation actuelle représente ainsi plus un phénomène technique de fin d’année qu’une consolidation stratégique.

- Quels secteurs et quelles zones géographiques privilégiez-vous pour le moment ?

- Dans ce contexte de croissance, les faibles valorisations des actions européennes et des actions émergentes devraient être un moteur de performance. Les actions européennes bénéficient d’un redémarrage progressif de la croissance et de momentum. Une gestion active, quantitative ou fondamentale, devrait être récompensée en privilégiant les pays périphériques contre les pays cœur, les secteurs cycliques industries et biens de consommation contre les secteurs défensifs santé et télécommunications, les petites capitalisations contre les grosses capitalisations. Les actions émergentes sont attractives, mais nécessitent une approche sélective vis-à-vis du risque de devise ou de liquidité. La Corée ou des pays hors Bric présentent des opportunités d’achats par exemple.

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