«L’environnement est plus propice à une rotation au profit des actions de la zone euro»

Marc Olivier , DG France de Nordea Investment Funds
Bruno de Roulhac

- L’Agefi: Pourquoi vous renforcez-vous encore en actions, malgré l’arrêt du rebond des Bourses ?

- Marc Olivier: Les indices boursiers ont connu un rally significatif tout au long de l’été, encouragés par les avancées du sommet européen, puis par la perspective d’un programme de rachats d’actifs proposé par la BCE en septembre. Il est vrai qu’assez légitimement, les marchés semblent reprendre leur souffle depuis quelques semaines et les investisseurs optent pour un positionnement prudent, après des prises de bénéfices. Il n’en reste pas moins que les actions européennes demeurent particulièrement attractives, au vu de leurs niveaux de valorisation relativement faibles. Même si la crise de la dette n’est pas réglée, le volontarisme de la BCE a permis d’éloigner durablement le risque systémique et d’assainir les conditions de financement des Etats dits périphériques. Nous estimons que c’est un environnement un peu plus propice à une rotation géographique progressive d’ici à la fin d’année, au profit des actions de la zone euro.

- Quel sera l’impact des élections américaines sur les marchés d’actions américains ?

- Barack Obama a été réélu assez confortablement finalement. Mais en réalité le facteur décisif pour l’orientation de Wall Street est de loin la capacité du Congrès à trouver un consensus pour imaginer une solution au « mur budgétaire » d’ici janvier. Nous pensons que les républicains et les démocrates auront l’intelligence de s’entendre. L’absence d’accord aurait un coût difficile à supporter, qui varie selon les experts de 2 à 4 points de croissance et représenterait un déficit supplémentaire de 3,3 à 5% du PIB.

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