
Le passage à T+1 en Europe pourrait coûter jusqu’à 6,7 millions de dollars aux grands gestionnaires d’actifs
La réduction du cycle de règlement-livraison de titres en Europe s’annonce plus coûteuse pour les acteurs des marchés que celle survenue en Amérique du Nord fin mai 2024, selon une étude du consultant Firebrand Research.

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L’introduction en Bourse de la plateforme crypto, cet été à Wall Street, a donné lieu à un tour de «passe-passe» peu glorieux, avec le recours à une mécanique légale mais déséquilibrée propre aux ETF, explique Denis Alexandre, fondateur de DAA Advisor.
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Wall Street progresse avec le ralentissement de l’emploi et à la perspective d’une baisse des taux de la Fed
Washington - La Bourse de New York a terminé en hausse jeudi, portée par les chiffres de l’emploi privé aux Etats-Unis, qui ont renforcé les anticipations d’un assouplissement monétaire de la banque centrale américaine (Fed). Le Dow Jones a pris 0,77% et l’indice Nasdaq a gagné 0,98%. L’indice élargi S&P 500 a quant à lui avancé de 0,83%, établissant un nouveau record en clôture à 6.502,08 points. Les créations d’emplois ont nettement ralenti dans le secteur privé aux Etats-Unis en août, selon l’enquête mensuelle ADP/Stanford Lab publiée jeudi avant l’ouverture de Wall Street. Le mois dernier, 54.000 emplois ont été créés dans le secteur privé, contre 106.000 en juillet. Les investisseurs s’attendaient à environ 75.000 créations d’emplois. Ces données viennent s’additionner à des demandes hebdomadaires d’allocation chômage en accélération (+237.000) et à un sous-indice à l’emploi en contraction dans l’enquête de la fédération professionnelle ISM. «Nous sommes dans une période où les mauvaises nouvelles sont en quelque sorte de bonnes nouvelles, le marché attendant une baisse des taux de la Fed», commente pour l’AFP Pat Donlon, de Fiduciary Trust Company. Plusieurs membres de la banque centrale ont récemment plaidé pour un assouplissement monétaire de l’institution et son président, Jerome Powell, a laissé la porte ouverte à cette idée en raison du ralentissement du marché américain du travail. Les données publiées jeudi ont par conséquent renforcé les attentes d’une baisse de taux dès la réunion de politique monétaire de la Fed de septembre, selon l’outil de veille de CME, FedWatch. Et les analystes sont de plus en plus nombreux à anticiper des baisses lors des réunions suivantes. Ils scruteront donc avec d’autant plus d’attention la publication vendredi du rapport mensuel sur l'état du marché du travail aux Etats-Unis, juge Pat Donlon, qui estime qu’il «sera intéressant de voir quelle sera la réaction du marché». En attendant, «ce ne sont pas seulement les chiffres de l’emploi qui enthousiasment Wall Street: le candidat du président Trump au poste de gouverneur de la Fed est en passe d'être confirmé rapidement», note Jose Torres, d’Interactive Brokers. Conseiller de Donald Trump, Stephen Miran a jusqu’ici été un défenseur zélé de l’agenda économique du président américain, qui comprend des droits de douane élevés et des pressions permanentes sur la Fed, sommée de baisser les taux directeurs pour favoriser l’emprunt et soutenir l’activité. Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à échéance 10 ans se détendait à 4,16%, contre 4,21% mercredi en clôture. Côté entreprises, la plateforme américaine de design collaboratif Figma (-19,92% à 54,56 dollars) a plongé après la publication de ses premiers résultats trimestriels depuis son introduction à la Bourse de New York fin juillet. L'éditeur de logiciels a pourtant dépassé les attentes à la fois sur son chiffre d’affaires du deuxième trimestre et sur ses prévisions pour le trimestre en cours. La marque de jeans American Eagle a été propulsée (+37,96% à 18,79 dollars) après avoir publié des résultats trimestriels globalement meilleurs qu’attendu. Cette marque s’est récemment retrouvée au cœur d’une polémique après une campagne publicitaire avec l’actrice Sydney Sweeney. Certains internautes ont accusé American Eagle de promouvoir l’eugénisme et des idéaux de suprématie blanche, tandis que d’autres l’ont au contraire saluée pour ce qu’ils considèrent comme une réaffirmation des valeurs traditionnelles. L'éditeur de logiciels américain Salesforce a glissé franchement (-4,85% à 244,01 dollars), malgré des résultats conformes aux attentes du marché. Les investisseurs ont surtout été déçus par les prévisions du groupe. Nasdaq © Agence France-Presse -
La Bourse Wall Street clôture en hausse, stimulée par l’emploi américain et l’espoir d’une Fed plus accommodante
Washington - La Bourse de New York a terminé en hausse jeudi, portée par les chiffres de l’emploi privé aux Etats-Unis, qui ont renforcé les anticipations d’un assouplissement monétaire de la banque centrale américaine (Fed). Le Dow Jones a pris 0,77% et l’indice Nasdaq a gagné 0,98%. L’indice élargi S&P 500 a quant à lui avancé de 0,83%, établissant un nouveau record en clôture à 6.502,08 points. Nasdaq © Agence France-Presse -
Médicaments non utilisés : jusqu'à 1,7 milliard d'euros gaspillés chaque année selon la Cour des comptes
Paris - Les médicaments prescrits en ville mais non consommés représentent chaque année en France entre 561 millions et 1,7 milliard d’euros, selon une évaluation de la Cour des comptes publiée jeudi qui appelle à identifier les produits les plus jetés et les raisons de ce gaspillage. A ce jour, «les modalités de collecte et de traitement des médicaments non utilisés ne permettent pas de connaître de manière précise les montants et la nature des dépenses de médicaments qui auraient pu être évités», souligne la Cour des comptes. Son évaluation des coûts a été réalisée à partir des quantités de médicaments non utilisés collectées par l’organisme Cyclamed chargé de leur récupération. La facture atteint jusqu’à 1,7 milliard d’euros si le calcul prend en compte tous les médicaments mais elle tombe autour de 561 à 788 millions d’euros si les plus coûteux en sont exclus, détaille la Cour des comptes. Le volume de médicaments jetés et collectés par Cyclamed représentait 8.503 tonnes en 2023. Le potentiel de réduction de ces déchets peut être évalué entre 224 millions à 867 millions d’euros, selon l’enquête conduite par la Cour des comptes. Il est «indispensable que les pouvoirs publics améliorent leur connaissance de l’usage des produits de santé, prescrits, dispensés et remboursés, et comprennent pourquoi certains d’entre eux ne sont pas utilisés», écrit l’instance de surveillance des finances publiques. Elle préconise de s’appuyer sur l’expertise de Cyclamed pour quantifier les médicaments non utilisés, évaluer la proportion des médicaments périmés, identifier les produits les plus gaspillés et en déterminer les raisons afin de «susciter des mesures de prévention». La redistribution des médicaments non utilisés pourrait être, selon elle, «une mesure prometteuse», en particulier pour les médicaments coûteux ou très prescrits. De même, certains dispositifs médicaux (béquilles, fauteuils roulants, déambulateurs etc..) pourraient être réutilisés, remis en état ou recyclés pour récupérer au moins leurs composants, préconise le rapport. Parmi ses autres recommandations pour un meilleur usage des produits de santé (médicaments et dispositifs médicaux), la Cour des comptes propose d’inciter les industriels à adapter les conditionnements et les délais de péremption. Les produits de santé ont représenté un coût de 36,05 milliards d’euros pour l’assurance maladie en 2023, dont 25,26 milliards au titre des médicaments et 10,79 milliards au titre des dispositifs médicaux. Le gouvernement vise une réduction des dépenses de santé de l’ordre de cinq milliards d’euros l’an prochain. © Agence France-Presse