Le Panel Allocation plébiscite toujours les actions

Pour le troisième mois consécutif, les actions pèsent 54% des portefeuilles, à un point du plus haut historique. La part de cash baisse
Bruno de Roulhac

Dans l’attente de la réunion de la BCE cette semaine, les membres du Panel Allocation adoptent le statu quo. Plus d’un tiers d’entre eux ont conservé inchangées leurs prévisions. Pour le quatrième mois consécutif, les gestions ne modifient qu’à la marge leur allocation.

Seule certitude, l’attrait pour les actions ne se dément pas. Elles représentent 54% des portefeuilles pour le troisième mois consécutif, le plus haut niveau depuis la création du Panel au printemps 2009 hormis les 55% de janvier 2013. Depuis décembre 2012, le Panel a toujours consacré au moins 50% de son portefeuille aux actions. Ce mois-ci, quatre gestions se sont renforcées – dont +9 points pour CPR – pour cinq qui se sont allégées, dont -5 points pour OFI, et -3 points pour Nordea et State Street. Elles sont quatre à y consacrer au moins 60% de leur portefeuille (Allianz GI, Groupama, CPR et Aberdeen) pour une seule (Credit Suisse) à 40% ou moins.

Nouveau venu au sein du Panel Allocation, Lazard surpondère de 3 points les actions et sous-pondère de 14 points les obligations par rapport au Panel, tout en étant plus exposé en cash et en actifs alternatifs.

Signe de la confiance des investisseurs dans les marchés, tant actions qu’obligations, la poche de cash a encore reculé d’un point à 4%. Ce niveau constitue également un point bas historique, et n’avait pas été touché depuis le mois de juin 2013. Il s’explique ce mois-ci par les positions de CPR (-10 points) et d’Amundi et Schroders (-3 points).

Cet arbitrage a profité à la classe obligataire, en léger rebond de 1 point à 36%, en ligne avec la fourchette de 35% à 37% qui prévaut depuis l’automne 2013. Un tiers des gestions ont accru leur position (dont +6 points pour Schroders et +5 points pour Candriam, ex-Dexia AM) pour seulement un quart qui a diminué à la marge son exposition. Désormais, seul Aviva surpondère les obligations par rapport à son propre benchmark.

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