
«La sortie de la Grèce n’est plus un obstacle au fonctionnement de la zone euro»
- L’Agefi: Les menaces de Brexit et de Grexit ne risquent-elles pas de peser sur l’évolution des marchés actions de la zone euro ?
- Pierre Guillemin: La sortie de la Grèce n’est plus un obstacle au fonctionnement de la zone euro. Les créanciers de la Grèce ont eu le temps nécessaire de s’adapter entre 2011 et 2015. Citons le président de la BCE, le 18 avril dernier : «Nous voulons tous que la Grèce réussisse. La réponse se trouve entre les mains du gouvernement grec.» Le Brexit est un risque pour le Royaume-Uni qui a beaucoup profité du continent européen. Un scénario possible : le Royaume-Uni sort de l’Union Européenne, l’Ecosse obtient son indépendance et demande son adhésion à la zone euro. La croissance se trouverait en Ecosse qui appliquerait avec profit les paroles du général de Gaulle le 14 janvier 1963 : «Il est possible qu’un jour, l’Angleterre parvienne à se transformer elle-même suffisamment pour faire partie de la Communauté européenne sans restriction, sans réserve et de préférence à quoi que ce soit.»
- Les perspectives de résultats des sociétés américaines justifient-elles le niveau de valorisation du S&P 500 ?
- En 2014, les profits des entreprises américaines ont atteint des niveaux record. Parallèlement, les valorisations des constituants du S&P 500 étaient très homogènes offrant peu de dispersion. Pour les investisseurs, ce sont des situations difficiles car il est alors très délicat de différencier les bonnes entreprises des mauvaises. Un ajustement des profits des entreprises suite à une hausse des taux entrainera une meilleure distinction des entreprises de qualité du reste du marché.
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Une «grave attaque»: le Danemark fustige le survol de l'aéroport de Copenhague par des drones
Copenhague - Les autorités danoises ont dénoncé mardi une «grave attaque» contre les infrastructures du pays après le survol de l’aéroport de Copenhague par des drones d’origine inconnue qui ont bloqué le trafic aérien pendant quatre heures lundi. Les aéroports de Copenhague et Oslo ont rouvert tôt mardi matin après le passage de drones qui a entrainé l’annulation ou le détournement de dizaines de vols dans les deux pays. Il s’agit de «l’attaque la plus grave contre une infrastructure critique» au Danemark, a réagi la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, dans un communiqué transmis à l’AFP. «Cela s’inscrit dans l'évolution que nous avons pu observer dernièrement avec d’autres attaques de drones, des violations de l’espace aérien et des cyberattaques contre des aéroports européens», a affirmé Mette Frederiksen. La cheffe du gouvernement fait référence à des intrusions de drones en Pologne et Roumanie et à l’incursion d’avions de chasse russes dans l’espace aérien estonien. Les trois gouvernements avaient mis en cause la Russie, qui a nié toute responsabilité. Le week-end dernier, le trafic aérien avait aussi été perturbé dans plusieurs aéroports européens, dont ceux de Londres, Berlin, Bruxelles et Dublin, après une cyberattaque sur un logiciel fourni par une entreprise pour l’enregistrement des passagers. La police danoise a insisté sur le professionnalisme des auteurs de ces survols. «C’est un acteur qui possède des capacités, une volonté et les outils pour se montrer», a déclaré lors d’une conférence de presse l’un des responsables de la police de Copenhague, Jens Jespersen. «Le nombre, la taille, les trajectoires de vol, le temps passé au-dessus de l’aéroport. Tout cela ensemble semble (...) indiquer qu’il s’agit d’un acteur compétent. Lequel ? Je ne sais pas», a-t-il ajouté. Les services de renseignements danois font face à une «menace de sabotage importante», ont souligné de leur côté les services danois de renseignement (PET). Sur X, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui dénoncé une violation de l’espace aérien danois par la Russie. La police danoise s’est montrée plus prudente, sans rien exclure. Il s’agit d’un «acteur qui possède les outils pour se faire remarquer», a dit M. Jespersen. Une forte présence policière a été déployée à l’aéroport pour les besoins de l’enquête, qui a le soutien de l’armée danoise et des services de renseignement. 100 vols annulés L’incident a entrainé des perturbations pour quelque 20.000 passagers d’après la direction de l’aéroport. 31 vols ont été détournés et 100 annulés. De très nombreux passagers faisaient la queue au comptoir pour changer leur billet mardi, a constaté un journaliste de l’AFP. «Je n’ai pas peur (...) mais je suis conscient que la guerre hybride menée par la Russie ne cesse de s'étendre», a déclaré à l’AFP, un voyageur allemand, Eckart Nikolai Bierduempel. C’est l’aéroport qui a repéré lundi soir trois ou quatre «grands» drones, dont la police n’a pas encore déterminé le modèle. Elle a choisi de ne pas les abattre. «Il faut réfléchir très soigneusement avant de tenter de neutraliser de si grands drones», a expliqué M. Jespersen. S’ils devaient tomber au sol, «il y a des avions avec des gens, du carburant, et également des habitations de plusieurs côtés de l’aéroport», a-t-il souligné. Selon lui, cette démonstration pourrait être un entraînement pour les opérateurs de drone. En outre, ces drones provenaient de directions différentes, a ajouté M. Jespersen, précisant qu’ils pouvaient avoir décollé d’un bateau. L’aéroport de Copenhague est situé sur la côte du détroit de l’Oresund, entre la Suède et le Danemark. Il a fermé lundi soir à 20h30 et rouvert peu après minuit. Plus tôt, la police de Copenhague avait déclaré collaborer avec ses homologues à Oslo après que des observations de drones dans la capitale norvégienne ont également entraîné la fermeture de l’aéroport pendant plusieurs heures. Contactée par l’AFP, la police norvégienne n’a pas fait de commentaires à ce stade. Les services de renseignement norvégiens ont confirmé leur implication dans l’enquête. «PST est, comme c’est l’usage, en contact avec les acteurs concernés, tant au niveau national qu’international», a dit à l’AFP un de leurs responsables, Eirik Veum. Camille BAS-WOHLERT © Agence France-Presse