
La reprise de l’immobilier américain s’est poursuivie en juin à un rythme légèrement ralenti
Nouveau signal positif pour l’immobilier américain. L’indice S&P/Case-Shiller, qui suit les prix des maisons dans les vingt plus grandes villes du pays, a progressé de 12,1% en juin en rythme annuel, après une hausse de 12,2% en mai qui avait marqué sa performance la plus éclatante depuis mars 2006. En rythme mensuel, l’indice affiche un gain de 0,9%, contre 1% en mai. Les prix, qui retrouvent leur niveau du printemps 2004, ont grimpé en glissement annuel dans la totalité des vingt zones métropolitaines couvertes. Las Vegas mène la danse avec un bond de 24,9% et devance d’une courte tête San Francisco (+24,5%). L’enquête révèle toutefois que six villes seulement ont enregistré en juin une inflation des prix plus fortes que le mois précédent, contre 10 en mai. Toujours en glissement mensuel, cinq villes ont vu leurs prix décliner, dont Detroit au premier rang (-1,4%).
Les tensions entre la demande et l’offre entretiennent le dynamisme du marché mais un facteur pourrait jouer les trouble-fête. «Avec des taux d’intérêt montant jusqu'à près de 4,6%, les acheteurs immobiliers pourraient être découragés et les hausses franches pourraient s’affaiblir», prévient David Blitzer, président du comité des indices de S&P Dow Jones Indices. La sérénité reste néanmoins de mise pour l’heure, les taux se maintenant à des niveaux bas d’un point de vue historique. Si les ventes de maisons neuves ont plongé de 13,4% en juillet, les acquisitions de logements existants ont dépassé les attentes le mois dernier. Les progrès observés sur le marché du travail devraient en outre être de nature à soutenir la demande et le moral des promoteurs immobiliers, estime-t-on du côté de la National Association of Home Builders (NAHB).
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Cuba : fin du black-out, l’électricité est revenue après la cinquième panne en un an
La Havane - Le courant a été rétabli à Cuba, a annoncé jeudi le ministère de l’Energie et des mines, au lendemain d’une coupure générale, la cinquième en moins d’un an. «Le réseau électrique national est désormais rétabli», a fait savoir le ministère sur le réseau social X. En début de matinée, la compagnie nationale d'électricité avait annoncé que le courant était à nouveau disponible dans 11 provinces sur 15. Dans la capitale, la circulation et les activités ont repris quasiment normalement, a constaté l’AFP. «Le courant est revenu à 3h30 (7h30 GMT) du matin. Nous nous en sommes aperçus parce que nous avions laissé toutes les lumières allumées pour le savoir», a raconté à l’AFP Maria Beltran, 58 ans, qui vit dans un quartier populaire de l’ouest de La Havane. «Hier, ce n’a pas été facile. Nous sommes restés chez nous (...) assis dans un fauteuil toute la journée», a-t-elle ajouté, alors que ces coupures générales paralysent la vie économique de l'île et chamboulent la vie quotidienne des habitants. Mercredi matin, un arrêt de la centrale électrique Antonio Guiteras, la plus importante du pays, située au centre de l'île, a provoqué la déconnexion du système électrique sur l’ensemble du pays. Les autorités ont précisé par la suite que la coupure était due à un signal erroné de surchauffe dans la chaudière de la centrale. Depuis octobre 2024, l'île communiste a ainsi subi cinq pannes généralisées, dont certaines ont duré plusieurs jours. Cette dernière coupure a duré un peu plus de 24 heures. Cuba est en proie depuis cinq ans à une profonde crise économique, avec un manque cruel de devises, et le système électrique vétuste souffre d’avaries fréquentes et de pénuries de combustible. Les huit centrales électriques du pays ont presque toutes été inaugurées dans les années 1980 et 1990. Elles tombent régulièrement en panne ou doivent être arrêtées pour de longues semaines de maintenance. L’installation récente de trente parcs photovoltaïques, soutenue par la Chine, sur les 52 prévus pour cette année, n’a pas permis pour l’heure de faire diminuer les coupures. Pendant les fortes chaleurs l'été, lorsque la consommation atteint des pics à cause de l’utilisation de la climatisation, les délestages se sont multipliés. Selon les autorités, ces coupures programmées ont duré en moyenne près de quinze heures par jour en août et seize heures en juillet, dans tout le pays. Cuba traverse sa pire crise économique depuis trois décennies. Aux faiblesses structurelles de son économie planifiée et centralisée s’ajoutent l'échec d’une réforme monétaire récente et un renforcement de l’embargo américain, en vigueur depuis 1962. © Agence France-Presse