
«La prime de risque des actions demeure encore attractive»
- L’Agefi: Quelles sont vos convictions sur l’obligataire?
- Marc Olivier: Nous continuons à privilégier une approche très sélective sur l’obligataire. Aujourd’hui, les rendements des actifs réputés «sûrs» demeurent à des niveaux extrêmement peu rémunérateurs. Par conséquent, nous préférons les obligations corporates aux emprunts d’Etat. Nous apprécions particulièrement les titres high yield, même s’ils ont beaucoup progressé ces derniers temps. Plébiscité par les investisseurs, ce segment reste très dynamique et dispose de fondamentaux robustes. Les bilans d’entreprise sont relativement sains et les taux de défaut bénins. Dans un environnement de taux bas en Europe, nous estimons que le couple rendement-risque du high yield demeure attrayant, ce qui n’est pas le cas des titres investment grade.
- Les résultats des entreprises au premier trimestre vous incitent-ils à revoir votre exposition aux marchés actions ?
- Les estimations de résultats pour le premier trimestre ont été révisées à la baisse, une révision qui offre donc davantage de marge pour de bonnes surprises. Mais ces résultats ne constituent pas un facteur suffisant pour justifier notre exposition aux actions. Nous nous fondons sur les fondamentaux et sur les valorisations. Et aujourd’hui, même après un rally boursier débuté il y a quasiment cinq ans, la prime de risque des actions demeure encore attractive par rapport aux standards historiques et aux taux sans risque. Nous favorisons les entreprises au profil stable, capables de participer à la hausse du marché tout en offrant une protection à la baisse. Beaucoup de ces titres se trouvent dans les secteurs des utilities, de la santé, et des technologies de l’information.
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